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3,65

sur 465 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai hésité à intituler mon billet « Dirty Sexy Money », en référence à la nouvelle série de Canal que j'ai découvert il y a quelques semaines et que j'ai beaucoup appréciée. L'histoire d'une des familles les plus riches de New York, les Darling, qui vivent dans le l'opulence et le luxe. Une série mordante et sarcastique à prendre au 2ème degré, sur la duuure vie des riches (et où ma préférence va à Brian Darling, le prêtre… Enfin, bref, je m'égare déjà…)

Luxe, c'est d'ailleurs le titre original de ce roman américain, traduit par Rebelles en français. On note d'ailleurs un bandeau d'un joli rose girly qui nous annonce que c'est LE livre « insolent et glamour » que « les filles s'arrachent aux USA ». Les filles. Parce qu'il s'agit bien de ça : un roman pour filles. Ados ou ados attardées comme moi.

Rebelles est donc à mon sens un Dirty Sexy Money dont l'intrigue se joue à Manhattan, en 1899 au tournant du siècle. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont pleins aux as et leur vie n'est que luxe, calme et volupté. Enfin, en apparence. Si tout semble lisse, comme peut l'exiger toute société mondaine qui se respecte, les ongles s'aiguisent en réalité dans l'ombre, et les perfidies se trament dans les recoins obscurs des grandes demeures new yorkaises.

Pour être honnête, ce roman est absolument bourré de défauts… que je me permets de lister, parce qu'ils sont trop gros pour qu'on puisse passer à côté :

- En premier lieu, les personnages principaux manquent d'étoffe et sont souvent à l'extrême limite de la caricature : Elizabeth est froide et fade, Pénélope est l'incarnation parfaite de l'odieuse méchante que l'on déteste d'emblée et à qui l'on ne souhaite que du mal (vous savez, c'est par exemple l'Elisa de Candy ou la Lavinia de Princesse Sarah… Ces petites pestes que l'on déteste parce qu'elles martyrisent la douce héroïne…), Henry est le vil et impénitent séducteur etc, etc. Seule peut-être la vive et effrontée Diana tire son épingle du jeu et offre un personnage plus nuancé.

- Il n'y a absolument aucun fonds ou vraisemblance historique dans la société américaine qui est décrite : a-t-on déjà vu des filles de bonne famille glisser des billets dans les mains de jeunes inconnus pour se faire vilement séduire dans les vestiaires ou fumer en cachette ? Les femmes portaient-elles des robes à décolleté vertigineux toute la sainte journée ? Conduisaient-elles elles-mêmes des Phaétons comme des Fangio en jupe ? Je vous dis, ce sont les Darling que l'on a costumé à la mode du XIXème siècle et que l'on fait évoluer dans un décor tendance et suranné.

- Il y a tout au long du roman des poncifs dignes des romans Harlequins (que je n'ai jamais lus, mais c'est tout à fait l'image que je m'en fais… ^^), comme par exemple la riche héritière prête à se damner pour un flirt dans le foin avec son rude mais ô combien sexy palefrenier…

- le style est scandaleusement mauvais (à moins que ce ne soit le résultat de la traduction, mais j'en doute…). On a ainsi pléthore de descriptions absolument inutiles sur la couleur et la matière des robes de ces demoiselles, le bois des parquets ou le tissu des bergères, l'étoffe des rideaux ou la couleur des chevaux. Etc. Etc. C'est tellement empesé que ça frise le ridicule. Ou qu'on a l'impression de lire le mauvais remake d'une description vestimentaire du catalogue de la Redoute, agrémenté d'un article de Maisons et Jardins :
« Avec sa tenue en faille noire au décolleté carré, à la taille ajustée et sa jupe volantée, elle semblait particulièrement menue à côté de Buck (…). Ils étaient seuls dans le grand salon aux fauteuils français recouverts de soie à rayures bleues et blanches, sous son plafond de huit mètres de haut. »
Et quand ce n'est pas ça, ce sont des répliques de dialogues cultissimement kitsch comme : « Vous avez l'air d'un prolo, Henry. » :) ) Fallait penser à la sortir quand même, celle-là, hein ?

- L'intrigue est cousue de fils blancs et même avec la fièvre de cheval qui me terrasse depuis deux jours, et ma toute petite capacité de concentration, on voit tout de suite de quoi il en retourne et comment les choses vont évoluer. C'en est presque trop facile.

Bon. Ça fait beaucoup tout ça, je vous l'accorde.
Et là, vous vous dites : « Ben, tiens, elle a dû oublier de rectifier la note qu'elle octroie au bouquin. Il y a un incompatible 4/5 qui s'affiche. »… Eh bien non ! J'ai bien mis, et je maintiens, un 4/5. Car je dois humblement l'avouer, bien que bourré des défauts les plus rédhibitoires, j'ai passé un très agréable moment avec ce livre.

C'est une lecture tout à fait divertissante, où les méchants sont vraiment méchants, les gentils, vraiment gentils, les laissés-pour-compte vraiment pathétiques et les histoires d'amour soooo romantic !
Je me suis laissée bercer par le rythme du roman, volontairement « too much » pour me délecter de ces histoires de gosses de riches qui n'ont de préoccupations que l'argent et l'amour. Finalement, à sa mesure, c'est très Sex, Drugs and Rock'n Roll. Les Darling, vous dis-je. Les Darling.

Bon, ok, il faut peut-être se dire qu'on lit ce roman avec seulement 2 neurones de connectés. Mais quand on l'a fait, c'est vraiment stimulant de suivre l'histoire de Diana, Elizabeth, Pénélope, Henry et Will. Chaque chapitre s'ouvre sur un billet « manuscrit » ou un extrait de magazine people de l'époque et on déborde vraiment d'envie de lire la suite. D'ailleurs, je crois qu'il y a un deuxième tome en préparation et oui, j'ose avouer que je connecterai de nouveau seulement deux neurones pour savoir si la méchante Pénélope obtiendra gain de cause… (naaaan, spa possible, mais c'est bon d'essayer de se faire peur…)

Et comme quoi, il m'est arrivé quelque chose que je ne croyais pas possible : trouver un roman mauvais et prendre cependant beaucoup de plaisir à le découvrir. Parce que les poncifs, c'est bon aussi pour le coeur : ça le conforte dans des images sécurisantes… Vanitas vanitatum, et omnia vanitas…

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J'ai été séduite par ce livre dès la seconde où je l'ai vu dans la librairie. Une couverture splendide et une quatrième mystérieuse juste ce qu'il faut, que demander de plus ? le récit s'ouvre sur un enterrement et présente immédiatement tous les personnages qui vont évoluer dans le roman. Je dois avour que j'ai du relire plusieurs fois le prologue pour bien situer tout le monde : en effet, tous les protagonistes et personnages secondaires sont balancés en 6 pages, si bien que j'ai eu beaucoup de mal à m'y retrouver. J'ai réussi à mettre ce petit inconvénient de côté et j'ai continué ma lecture. On retrouve donc tout ce beau monde qui nous plonge directement dans le quotidien de la jeunesse dorée de la fin du XIXe siècle. le cadre m'a beaucoup plu, à chemin entre Gossip Girl et Orgueil de Préjugés, et le style d'Anna Godbersen est si fluide que les 453 pages se lisent presque d'une traite.
L'intrigue de fond est banale : Elizabeth Holland, jeune fille exemplaire issue d'une famille influente du gratin New Yorkais, se voit promise à Henry, meilleur parti de Manhattan, afin de sauver sa famille de la faillite. Evidemment, Elizabeth est amoureuse d'un autre jeune homme qui ne fait pas partie de sa classe sociale, leur idylle est donc impossible à afficher au grand jour. Les histoires d'amour impossibles et de manipulation s'entrecroisent, car à ce triangle amoureux viennent s'ajouter de nombreux personnages secondaires qui ont tous un rôle primordial à jouer et des intérêts personnels par rapport au mariage de nos deux protagonistes.
J'ai trouvé les personnages très stéréotypés : la jeune fille de bonne famille toujours sage et écoutant ses parents, la petite soeur rebelle et rêveuse qui ne se sent pas à sa place, le jeune homme que toutes les filles veulent épouser, la méchante manipulatrice prête à tout pour arriver à ses fins, et même le domestique épris de la belle. Caricaturaux, oui, mais ils n'en restent pas moins intéressants. J'ai pris du plaisir à voir évoluer ces personnages et à suivre leurs aventures. Comme ils sont tous différents, il est aisé de réussir à s'identifier au moins à l'un d'entre eux.
On sent cependant bien que Rebelles sert d'introduction aux autres tomes de la série : j'ai eu l'impression de seulement survoler les aventures de chaque personnage ainsi que leur psychologie. Je me suis donc empressée d'acheter les deux tomes suivants, mais ma lecture s'est essouflée à la moitié du troisième volume.
J'ai tout de même beaucoup apprécié ce premier opus, à mettre entre les mains de toutes celles qui recherchent une lecture légère et qui sont avides d'histoires d'amour et de personnages torturés ;)
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Je n'ai qu'une chose à dire: ce livre fut un moment bien sympathique!

Bon d'accord il faut aimer le genre (par exemple si vous vous êtes plutôt du genre gros thriller gros suspens ... fuyez et loin). D'accord, "à partir de 15 ans" (si si c'est écrit dessus) et donc niveau grand ado. D'accord, par moment ça glousse, ça jacasse, c'est léger. Mais vous savez quoi? J'aime encore bien moi ce genre tout gentil mené par des petites garces provocantes en quête de leur liberté d'aimer qui elles veulent. Alors oui ça peut paraître cliché mais pourtant ce'st bien ficelé et bien découpé. Des chapitres relativement court et séparé par une "coupure de presse", un extrait de journal intime comme pour éviter le sentiment de longueur (même si ... il y en a). Une plume acérée qui vise très bien le public concerné, ni trop simple et ni trop compliqué mais assez bien dosé pour donner une bonne romance mais abordable par de plus jeunes (triste réalité ... à mon âge quand on parle d'ado on parle de "plus jeunes" ...).

Alors moi avec ce roman j'ai envie de m'imaginer les plus belles robes et les plus beaux regards de jeunes femmes provocantes à souhait se posant sur de beaux jeunes premiers réceptifs et aguicheurs. J'ai envie de rêvasser comme une midinette en savourant un thé et une sucrerie allongée sur le ventre en mode "ado de 30 ans". J'ai tout simplement envie de me laisser porter par les pages et le récit certes pas parfait mais pourtant très réussi. J'ai envie de "jouer à être une fille" quoi!

Comme un petit bonbon mi sucré-mi acidulé, une de ces petites violettes qui vous picotent le palais en vous faisant perdre 10 ans en quelques secondes (ok 15 en fait .... voire un peu plus), ça se savoure tout simplement.
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Parfois, on en a marre de lire des livres intelligents. Ça ne vous arrive jamais? Entre deux hongrois et trois polonais (ah, les polonais) on a envie de déposer son cerveau et de se reposer un peu. Dans ce cas-là, plusieurs solutions s'offrent à moi : regarder pour la -nième fois Orgueil et Préjugés avec Colin Firth, c'est le niveau 1 de l'urgence. Ça dure six heures (oui, faut pas déconner, c'est pas de la bluette hollywoodienne) et généralement ça calme mes ardeurs. Des fois, quand ça ne fonctionne pas, j'y ajoute l'intégrale des adaptations de Jane Austen par la BBC. Si ça ne fonctionne toujours pas, j'ajoute quelques films romantiques américains mais, parfois, même cette frappe nucléaire ne fonctionne pas. du coup, je lis des romans. Twilight, des fois (oui, oui, un jour je vous en parlerai) et ce week-end ça a été la saga Rebelles (4 tomes aux éditions Albin Michel).[...]
Lien : http://www.readingintherain...
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Bienvenue dans le New York des années 1900!
Et surtout dans l'intimité de ces familles riches où l'on retrouve tous ce qui nous fait lire la presse à scandales: romance, manipulation, trahison, déchéance sociale, ...

Dans ce monde étriqué gravite pas mal d'intrigues très soap-opera: Elisabeth doit bientôt épouser Henry, Penelope veut Henry, Henry désire Diana, Elisabeth aime Will, Lina est amoureuse de Will,... Ce n'est plus un triangle amoureux, c'est encore mieux :p.
Toute cette élite et leurs serviteurs vivent dans un monde encore fort codifié, où le statut social et les apparences comptent plus que tout.
Chacun se retrouve à essayer de mener sa barque dans cette mer plus qu'agitée...

Sentiment assez mitigé en terminant ce volume. Il y a beaucoup de personnages mais aucun n'est assez approfondi à mon goût.
Pourtant Diana, Lina et Henry m'ont assez plu et j'aurai aimé en savoir plus.
Le cadre est intéressant: on se retrouve à Manhattan au temps des calèches, des robes à froufrous, ... Mais de nouveau, j'aurai aimé en savoir plus sur cette période et la vie quotidienne de tous ces gens.
J'ai passé un bon moment mais comme j'en aurai passé à lire un magazine rempli de potins. A la fin, aucun des deux ne m'aura laissé beaucoup de souvenirs mémorables..

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Séduite en tout premier lieu par sa couverture, j'ai été vite déçue par le contenu de ce roman. En effet, je suis friande des romans historique et n'ai rien contre les histoires d'amour, mais j'ai trouvé cet univers mesquin, malsain, sans vraiment grand intérêt. Alors oui, ça se lit bien, ça se lit vite, mais ça s'arrête là. J'ai trouvé ce début (qui conte les funérailles d'Élisabeth) complètement inutile, nous détaillant une foule de personnages que nous ne connaissons pas et dont on oublie donc tout dans les minutes qui suivent, mais qui m'ont tout de même fait vite percevoir l'issue (en bref, j'avais tout compris de la chute juste au moment où on aurai du avoir un peu de suspense).
Cette littérature ne m'a pas du tout fait vibré, et je ne vais surement pas chercher plus loin pour découvrir la suite.
challenge variété 2015 un livre choisit pour sa couverture.
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Le 19è va bientôt tirer sa révérence. Elizabeth Holland, la plus jolie fille de la bonne société new-yorkaise, revient tout juste de Paris. Elle y séjournait depuis la mort de son père, disparu quelques mois plus tôt.

Folle amoureuse de son chauffeur, elle avait fui l'Amérique pour tenter d'oublier le jeune homme, en vain. A son retour, sa mère, qui ne connait rien de son histoire d'amour, la presse d'épouser le célibataire le plus couru, Henry Schoonmaker. Ce dernier ne songe guère au mariage mais devant les menaces de son père, il accepte du bout des lèvres l'union, à la grande fureur de Penelope Hayes, qui se voyait fort bien s'unir avec lui.

Cette romance nous plonge dans la haute société new-yorkaise et nous suivons dans le sillage des trois héroïnes, Penelope, Elizabeth et sa soeur Diana, les fiançailles et les préparatifs du mariage d'Henry et Elizabeth et les manoeuvres de Penelope pour empêcher le mariage du siècle.

J'ai aimé ce premier tome et j'ai passé de très bons moments avec les Holland et les Schoonmeker ! L'histoire s'ouvre sur l'enterrement d'Elizabeth, jeune fille riche et adulée promise à un beau parti, victime d'un accident mais dont on n'a pas retrouvé le corps.

L'auteure revient ensuite sur les dernières semaines d'existence de la jeune fille et nous suivons le fil des événements qui ont conduit à son décès. le personnage de di m'a beaucoup plu, davantage que celui d'Elizabeth même si son amour impossible pour son chauffeur est très touchant. Tiraillée entre son amour et ses devoirs envers sa famille, elle n'a pas d'autre choix qu'un mariage de convenance. di est plus piquante et extravertie, elle veut mener l'existence d'une femme libre, fume en cachette et embrasse des hommes sur la bouche, shocking pour l'époque.

Lire la suite...
Lien : http://deslivresdeslivres.wo..
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Avec de très courts chapitres qui mettent en avant de manière alternative les divers protagonistes de l'intrigue, Rebelles est un roman facile à lire. Chacun d'entre eux est séparé par une page offrant un rapide élément sur l'histoire : extraits de quotidiens ou de journaux intimes, billets doux écrits rapidement sur un bout de papier ou quelques conseils issus de manuels de savoir-vivre qui introduit le statut du personnage (exemple du personnage de la servante introduite par un extrait du guide van Kamp d'économie domestique à l'usage des dames de la haute société, Ed. 1899).

On plonge très rapidement dans l'intrigue puisque celle-ci s'ouvre sur l'arrivée des personnages à l'enterrement d'Elizabeth Holland, le 8 Octobre 1899. L'auteur nous suggère que cette mort inattendue n'est pas due à une maladie mais plutôt à un incident soudain. Que s'est-il passé ?

Puis, nous repartons au 17 Septembre où tout commence : une situation financière catastrophique, un père ambitieux, un espoir de mariage brisé … et un bal. Tous les ingrédients pour créer des frustrations dans les jeunes générations dont les parents disposent de l'avenir. C'est également sans compter le poids de la société à porter sur ces jeunes épaules : faire honneur à sa famille et correspondre à l'image de la parfaite jeune fille. Difficile alors d'être soi.
Lien : http://antredelivres.free.fr..
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J'ai bien aimé ce premier tome. Je suis entrée dans l'histoire sans aucune difficulté et j'ai tout de suite cerné la personnalité de chaque fille. Je suis étonné d'aimé ce livre car les livres qui parlent d'une époque passé ne m'intéresse pas à cause du style d'écriture. Mais j'ai choisi de lire ce livre car c'est une auteure de nos jours qu'il l'a écrit et aussi car il faut l'avouer: Les couvertures sont sublimes. Bref, J'ai aimé ce premier tome.
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J'ai bien aimé ce livre. Maintenant ce n'est pas le meilleur que j'ai lu mais j'ai passé un très beau moment en lisant l'histoire d'Elizabeth et des autres. Et puis, un petit point spécial pour la couverture que j'adore, sûrement grâce à la magnifique robe portée.
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