HoRRRibleee. L'horreur sous toutes ses facettes. J'ai failli pleurer tellement j'étais dégoutée [lorsqu'il a tué les enfants]. Et pourtant je suis une fan de la plume glauque de
Patrick Sénécal.
Entre autres, beaucoup de longueurs malgré ses quelque 200 pages, une écriture fataliste dans son interminable poésie, des faux espoirs qui deviennent ridicules à force de multiples va-et-vient [la potentielle sauveuse qui se livre à une hôpital psychiatrique, ben voyons donc!], des personnages inutilement intégrés [le chien par exemple?], un vocabulaire indécis, qui passe du slang mal interprété au littéraire pour un même personnage. Et quant auxdits personnages, on ne s'y attache pas; ils sont tout simplement sans couleurs ou trop caricaturisés.
Un roman où l'horreur règne du début à la fin dans un monde tout aussi horrible dans lequel les humains ne sont pas en reste. On dirait presque une mauvaise adaptation des "Infortunes de la vertu", de
Sade.
Toutefois, petit point positif: la fin est bonne. [Même si une évolution graduelle des pouvoirs aurait été plus crédible.]
Bref, j'en suis sortie traumatisée, et j'ai eu envie de brûler ce livre.
Mais à tous ceux pour qui cette sensation est l'effet escompté: bonne lecture.
Aux autres: vous abstenir.