Le secret d'Edwin Strafford

Le secret d'Edwin Strafford
C'est mon 2e roman de Robert Goddard et je n'ai pas été deçue
J 'ai bien aimé les différents protagonistes , la façon dont ils sont dépeints, les imbrications politiques ( on pourrait vraiment y croire ) dans cette Angleterre des années 1908.
On oscille entre le passé que l'on découvre au travers de la quête menée par Martin.
Edwin Strafford politicien old school démissionne pensant pouvoir se marier à une suffragette Elisabteh et se retrouve chassé , perd son poste , sa position et son véritable amour.
Jusqu'au bout , la clef de cette disgrâce nous tient en haleine.
Martin, prof d'histoire au chômage se rend à Madére sur l'invitation de son ami Alec connu lorsqu'il était étudiant , Sur place, il rencontre par son entremise le mystérieux Sellick qui lui offre un job , une "enquête historique" et les moyens de reprendre pied alors qu'il est à la dérive.
L'intrigue et les intrigues s'entremêlent avec beaucoup de rebondissements rythment le roman ; lui même ponctué de lettres et mémoires.
L'aspect politique avec des grands noms comme Lloyd Georges et Churchill, les suffragettes, leur combat pour le droit de vote des femmes donnent un relief supplémentaire à cette histoire de coeur brisé ressurgit du passé.
les différentes époques , les descriptions des lieux en Angleterre et Madère sont très bien retranscris.
Un très bon roman "romanesque à souhait " bien ficelé, je le conseille pour les futures après midi pluvieuses avec un thé so british !

Je remercie les personnes qui m'ont recommandé cet auteur britannique que je ne connaissais pas: Robert Goddard ! Je viens de refermer ce pavé de plus de 600 pages que j'ai dévoré. On navigue entre l'Angleterre du début du 20e siècle et ses intrigues politiques, une histoire d'amour et de trahisons, et des rebondissements pleins de suspense. Lorsque le jeune Martin Radford dans les années 70 se lance sur la trace du mystérieux homme politique Edwin Strafford, à la demande d'un mécène tout aussi insaisissable, il ne se doute pas de toutes les péripéties qui l'attendent et vont changer sa vie à jamais. On y croise Churchill et des suffragettes, des aristocrates peu scrupuleux, une universitaire ambitieuse et manipulatrice. Si certains passages politiques peuvent être un peu obscurs pour des Français peu familiarisés avec L Histoire des îles britanniques, l'auteur ménage sans cesse des retournements de situation pour nous tenir en haleine, et l'on ne s'ennuie pas. Je vais certainement me procurer d'autres romans de cet auteur.

Ce roman se passe à deux époques différentes.
En 1908 un jeune politicien, Edwin Strafford, ministre de l'intérieur du cabinet Asquith, amoureux d'une suffragette et désireux de l'épouser, refuse de participer à une manoeuvre de Lloyd George contre Asquith, deux erreurs qui vont être sa perte. Plus tard relégué à Madère où vit une importante colonie britannique sur laquelle il doit veiller, il rédige un journal relatant ces faits.
En 1978 un jeune historien, Martin Radford, est contraint à quitter son emploi. Un ami l'invite à Madère et il est chargé par un homme riche, Sellick, qui a acheté la maison de Stafford de retrouver le journal de celui-ci.

Comme je ne suis pas très au fait de la politique de Lloyd Georges, Asquith et Churchill, je n'ai pas suivi toutes les nuances de leurs manigances.

L'intrigue est complexe, les révélations nombreuses. Les romans avec de nombreuses péripéties semblent être la marque de fabrique de l'auteur. J'ai aimé le fond politique mais j'ai eu du mal à toujours m'accrocher.

Quand Martin Radford, historien divorcé, au chômage et habitant chez un ami, entreprend de faire des recherches sur Edwin Strafford, homme politique du début du 20ème siècle, il ne se doute pas des aventures qu'il va vivre…

Il commence par lire les mémoires de Strafford, mises à sa disposition par son employeur, un homme riche ayant racheté la propriété de Strafford. Dès le départ, Martin ressent une forte empathie pour l'ancien homme politique ; et sa quête devient une tentative de rédemption pour ses propres erreurs passées.

Le roman se déroule sur deux époques différentes, le passé avec les mémoires, livre dans le livre, et le présent avec le récit de Martin. le parallèle entre les deux époques est permanent et accentué par les ressemblances entre Martin et Edwin ; la sonorité de leurs noms, la similarité de leurs destins professionnels et amoureux, même si dans le cas de Martin, il a été cause de sa disgrâce.

J'ai suivi avec plaisir les rebondissements de la recherche du secret d'Edwin Strafford, c'est un roman difficile à lâcher car on a envie de connaître le fin mot de l'histoire.

D'autre part, la partie se déroulant au début du 20ème siècle était très intéressante d'un point de vue historique et politique ; on voit d'ailleurs Winston Churchill faire quelques apparitions.

Du suspens, des injustices, un petit mystère historique, une enquête, des coups de théâtre, de l'amour, du regret, de jolis personnages (au sens joli = bien dessinés) : il ne m'en faut pas plus pour être heureuse.

J'ai lu du même auteur : Heather Mallender a disparu , dans le cadre du challenge pavé de l'été. J'ai lu d'une traite adoré , emballée ... du coup , quand j'ai trouvé celui-ci à la bib , je me suis empressée de l'emprunter ... et après de douter : ce deuxième romann n'allait-il pas me décevoir ?

Après un passé tumultueux , Martin Radford , historien , fait la connaissance de Léo Sellick sur l'île de Madère .( ça m'a donné envie de faire un tour là-bas d'ailleurs !) Il embauche Martin pour faire une enquête historique au sujet d' Edwin Strafford. Ce dernier, politicien des années 1900, a un parcours atypique : démission , rupture avec le milieu politique .

Martin Radford accepte et part à la recherche des contemporains de Strafford, s'appuyant sur les mémoires que celui-ci a laissées.

Ni tout à fait bon , ni tout à fait mauvais , Martin est un personnage bien humain.. Les autres personnages sont suffisament fouillés pour être crédibles et consistants, sans doute l'effet des 600 et quelques pages .

Résultats: Pas déçue du tout . Un peu étonnée au début d'avoir autant d'éléments à ma connaissance et puis les choses s'embrouillent , les fils se tissent et j'ai suivi cette pelote emmelée avec un très grand plaisir ( essentiel non ?)
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Quel talent ce Robert Goddard ! Après nous avoir entraîné dans une course haletante sur les traces de Heather Mallender ("Heather Mallender a disparu"), le voilà qui remet ça avec Edwin Strafford. Et ça marche ! Impossible de lâcher l'affaire avant de connaître la vérité. Pour cela, il faudra démêler les fils d'un écheveau construit sur plus de quatre-vingts ans. L'auteur excelle dans ces jeux de piste à cheval sur plusieurs époques, et prend visiblement plaisir à confronter son héros aux symétries intrigantes entre passé et présent... Pour le plus grand bonheur de ses lecteurs.

"Nous sommes obligés de vivre avec le passé, mais nous ne sommes pas obligés de nous enfermer dedans". Facile à dire, pas forcément à appliquer. En tant qu'historien, Martin Radford, le passé, il connaît. Et d'un point de vue personnel, le passé, il aimerait bien l'oublier un peu. Sans travail, divorcé, disons qu'il a connu des jours meilleurs et qu'il a toutes les bonnes raisons d'accepter l'invitation d'un vieil ami à le rejoindre sur l'île de Madère. Toutes les bonnes raisons également d'accepter l'offre de Léo Sellick, un riche propriétaire de l'île qui l'engage pour faire quelques recherches historiques sur l'ancien propriétaire de la maison qu'il habite, Edwin Strafford. Ce dernier était un politicien en vue au début du XXème siècle, ministre en 1908, à la carrière brutalement et mystérieusement interrompue en 1910. Les mémoires d'Edwin Strafford, retrouvés par Léo jettent un mystère encore plus grand sur les événements de l'époque, ainsi que sur la mort jugée accidentelle du politicien, cinquante ans plus tard. Intrigué, autant par l'histoire de Strafford que par les liens mis au jour avec sa propre belle famille, Martin se met au travail. Il est loin de se douter que quatre-vingts ans après, le secret d'Edwin Strafford peut encore déranger au point de se révéler mortel.Complot, mensonges, intrigues politiciennes, luttes de pouvoir, impostures... L'auteur nous emmène au coeur de l'establishment anglais, aussi policé de l'extérieur que perverti de l'intérieur. Avec au coeur, les deux figures magnifiques d'Edwin Strafford et d'Elizabeth Latimer, l'ancienne suffragette dont il était amoureux. Une histoire parfaitement ficelée, servie par un style sobre, avec ce petit plus, cette incomparable ambiance britannique qui contribue pour beaucoup à la réussite de l'ensemble.

Bref, prévenez votre entourage, ce roman est totalement addictif au point de risquer de vous rendre asocial le temps de sa lecture.
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A chaque fois, Robert Goddard réussit à m'embarquer dans ses intrigues pleines de secrets, de mystères et de rebondissements. Ce roman ne fait pas exception même si j'ai trouvé la mise en place et le dénouement un peu longuet, j'ai dévoré ce petit pavé en quelques jours tant je voulais connaître la suite !

L'histoire prend place au Royaume-Uni au début du XXe siècle pour aboutir dans l'île de Madère à la fin du même siècle.
Edwin Strafford, député anglais très proche d'Asquith, de Churchill et de Lloyd George arrête sa vie politique peu avant le déclenchement de la première guerre mondiale au moment de la montée en puissance du mouvement des Suffragettes.
Pourquoi ?
Accablé par une déception amoureuse, il s'engagera dans le conflit. Pour ne rien spoiler, il part ensuite s'exiler dans l'île de Madère pour y vivre le restant de ses jours.
Il décède en 1951.
Léo Sellick, un homme d'affaires aisé rachète la maison de Strafford et découvre un beau jour un manuscrit contant les mémoires de Strafford.
Dans les années 70, Sellick décide, par l'intermédiaire d'un ami commun, de confier une mission à un jeune historien anglais : découvrir la vérité sur le passé enfoui de Strafford.
On s'aperçoit au fur et à mesure que Strafford n'est pas le seul à détenir un ou des secrets, ce que l'auteur réussit de main de maître à nous tenir en haleine.
Le style de Robert Goddard est toujours remarquable, soutenu par une écriture riche et sobre. le récit est prenant et porteur de plusieurs rebondissements, même si certains sont un peu prévisibles.
Paradoxalement, j'ai assez aimé cette lecture en découvrant notamment la société anglaise des années 1910 et pourtant j'ai été perturbé par quelques longueurs et redites qui alourdissent le déroulé.
Pour conclure, j'ai trouvé les ultimes pages grotesques.

L'histoire se déroule sur 2 époques. En 1977 Martin, jeune historien divorcé et au chômage, se voit confier par un riche homme d'affaires sud-africain, Leo Sellick, la mission de découvrir la vérité sur Edwin Strafford. Edwin mort au début des années 50, a eu une carrière éclair de ministre (aux côtés de Churchill) et a démissionné mystérieusement de ses fonctions du jour au lendemain. On lui prêtait alors une relation avec une jeune suffragette, Elizabeth et il est certain que nos Roméo et Juliette de l'époque faisaient désordre. Edwin aurait décidé de démissionner pour épouser Elizabeth. Mais chose étonnante, le mariage n'eut jamais lieu...
Martin doit donc percer le mystère et pour cela, il se voit remettre par Leo, les mémoires d'Edwin. L'histoire au milieu de l'histoire démarre alors et l'on apprend ainsi la version de l'homme politique, une partie en tout cas... Car il faudra être patient (700 pages) pour connaitre toute l'histoire et pour que la vie de Martin, d'Elizabeth ou encore de Leo soit changée à jamais. Là est tout le talent de Robert Goddard puisque nous aurons l'occasion de découvrir les protagonistes d'abord au travers des yeux d'Edwin puis 20 ans après lorsque Martin ira, pour ceux encore en vie, à leur rencontre.
Chasse à la vérité, découverte de la vie politique britannique de l'après guerre, complots, trahisons, manipulations, amours et amitiés contrariés, pardon, tous les ingrédients sont là pour faire de ce roman, un thriller absolument passionnant.
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