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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
J'apprécie trop Robert Goddard pour craindre une déception alors que j'abordais son dernier roman traduit en Français "l'inconnue de Vienne" et pourtant je dois reconnaître que dès les premières pages, je me suis demandé si j'allais poursuivre ma lecture tant la mise en place de l'intrigue m'a paru poussive et peu crédible.
Un photographe d'art Ian Jarret se rend à Vienne en plein hiver pour prendre des clichés de la ville sous la neige. Il rencontre une jeune femme mystérieuse dont il tombe soudainement éperdument amoureux et dès son retour en Angleterre, il quitte sa famille pour vivre avec elle une idylle parfaite....sauf que la belle n'est pas au rendez-vous qu'elle lui avait fixé, qu'elle a procédé à la destruction des pellicules de photos et qu'elle demande à Jarret de ne pas chercher à la retrouver, ce qu'il ne fait pas bien entendu ...
Dès le début du roman, je me suis surprise à tiquer en relevant des éléments peu crédibles. Pour quelles raisons avouer à une parfaite inconnue que l'on a commis un homicide cinq ans auparavant, même s'il s'agit d'un accident de la circulation involontaire ? Pourquoi ne pas se douter qu'il y a anguille sous roche quand son travail est détruit de façon volontaire, mettant un terme à une carrière professionnelle brillante ? Comment peut-on détruire toute sa vie d'avant, même si celle-ci était loin d'être parfaite, pour poursuivre une chimère ?
Bref , passé ce début peu prometteur, on suit Ian Jarett dans sa quête éperdue de l'inconnue de Vienne et on découvre à ses côtés que cette femme entretenait des rapports étroits avec une pionnière de la photographie décédée au milieu du 19ème siècle, au point de traverser le temps pour vivre en même temps qu'elle les temps forts de sa vie ... Oups !!!
Notre héros qui s'est pourtant rapproché de la thérapeute de la disparue n'en conclut pas pour autant qu'elle est atteinte de graves troubles dissociatifs...Non, non il croit dur comme fer à ce qu'elle lui a transmis par cassettes interposées...
Poursuivant ses investigations, il va se trouver en danger car de grands intérêts financiers sont en jeu à travers la possible commercialisation de négatifs rares, un vrai trésor inestimable pour ceux qui sont passionnés par l'histoire de la photographie.
Bien qu'il approche le meurtre de près, il ne parait pas se sentir visé...et ne s'imagine pas que quelqu'un puisse lui en vouloir... alors que dès les premières pages du livre, l'auteur mettait en place les éléments pouvant justifier d'une vengeance certes tardive mais néanmoins redoutable.
Il est vrai que le roman finit par devenir addictif car il y a peu de temps morts et on suit Jarett dans sa recherche éperdue de la femme aimée et des trésors historiques qui sont liés à son histoire réelle ou supposée.
Ce n'est qu'à la fin de la lecture que l'on se demande dans quelle galère est allée se fourrer notre auteur favori ! Que d'incohérences et de manque de réalisme ! Là je ne parle pas seulement des délires dissociatifs mais de l'action de la police britannique contemporaine face à une scène de crime et du parcours d'un trop brillant malfaiteur qui parait avoir bénéficié de circonstances vraiment douteusement favorables ! Et qu'en est-il de Jarett lui-même? Cet homme qui a perdu son foyer et son travail , devait avoir de sacrés économies de côté pour se permettre de sillonner l'Angleterre à la recherche d'une chimère et de cesser de travailler comme si l'argent tombait du ciel ...
La fin m'a paru cousue de fil blanc même si je ne pensais pas qu'elle serait aussi tragique.
Vraiment quelle déception ! Pour en terminer sur un point positif, je dirai que j'ai apprécié les descriptions de la splendide ville de Vienne sous son manteau neigeux...mais à part cela....
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On entre dans 'Linconnue de Vienne" par l'histoire d'une grande passion prometteuse, entre Ian, photographe Marian, qui croise sa route lors d'un voyage à Vienne. Ils s'aiment, et décident et tout plaquer pour vivre ensemble de retour en angleterre. Cependant, de retour à Londre, si Ian réalise bien les plans prévus, ce n'est pas le cas de Marian qui s'évapore mystérieusement. Les 300 pages restantes racontent la quête et la poursuite de cette passion qui va tout dévaster.
C'est aussi l'occasion de revenir sur l'histoire de la photographie, par une histoire rocambolesque qui a son intérêt même si on se demande si on est bien dans le domaine de la réalité ou de l'imaginaire.
Si j'ai beaucoup aimé les éléments traitant de l'histoire de la photographie, que j'ai lus avec beaucoup d'intérêt, je dois avouer que l'histoire m'a parfois un peu échapée : j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages, et je me suis un peu perdue parmi eux et surtout les divers rôles qu'on leur fait jouer. J'ai aussi eu beaucoup de mal à suivre le circuit entre Guernesey et les côtes anglaises, une carte n'aurait pas été inutile.
Je ne sais pas trop quelle conclusion tirer de ce livre à part la virtuosité des rôles des personnages et la profusion des descriptions. Pour moi, assurément un peu trop compliqué et un peu long. Je ne suis pas sure d'avoir encore tout compris.
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