L'inconnue de Vienne

Un photographe, Ian Jarrett rencontre une femme, Marian Esguard, à Vienne et en tombe immédiatement fou amoureux au point de décider de quitter sa femme et sa fille dès son retour à Londres
Alors qu'il se sont donnés rendez-vous une semaine plus tard pour commencer une nouvelle vie ensemble, Marian Esguard ne vient pas.
Et notre photographe va désormais tout faire pour la retrouver et tenter de comprendre ce qu'il s'est passé.
L'intrigue nous plonge dans un siècle d'histoire et notamment d'histoire de la photographie, ce que j'ai apprécié.
Le mystère s'épaissit de page en page au point que j'ai presque frôlé l'indigestion tellement ça devenait tortueux et abracadabrant.
J'ai aussi déploré que les sentiments soient si mal décrits, que ce soit cette soit-disant passion folle du début de l'histoire ou des passages beaucoup plus durs sur le deuil, j'ai trouvé que ces passages étaient étrangement plats, sans émotion, et cela m'a beaucoup gêné, ça nuisait vraiment à la crédibilité du récit.
Au final, ça se laisse lire, mais l'intrigue est peut-être un peu trop tordue et alambiquée pour être vraiment crédible.

Robert GODDARD. L'Inconnue de Vienne.

Alors qu'il effectue un reportage photographique à Vienne, en Autriche, Ian Jarrett rencontre une jeune femme, Marian Esguard, dont il tombe éperdument amoureux. Ces deux êtres vivent une semaine qu'ils ne sont pas prêts d'oublier. Ils se quittent et se promettent de se retrouver en Angleterre, deux mois plus tard. Rendez-vous est pris et le lieu choisi. Ian décide de quitter son épouse; son mariage bat de l'aile et sans aucun remords il part rejoindre son amie. Mais celle-ci joue l'arlésienne. Il la recherche, mais elle lui échappe. Est-ce une manipulatrice, une femme qui est victime d'un passé trop lourd à porter ? D'étapes en étapes, il jure de la retrouver. Elle est insaisissable. Elle lui a menti. Disparue sous une identité, il croit la retrouver sous un autre nom : Eris Maberly.

Cette femme l'a véritablement envoûté. Il va même rencontrer la psychothérapeute, l'hypnothérapeute qui la suit pour un dédoublement de personnalité. Mais lui-même, n'est-t-il pas tombé dans un piège ? Un véritable miroir aux alouettes se dresse en face de lui. Saura-t-il déjouer tous les pièges qui lui tend cette femme? Au fil des pages, le mystère s'épaissit. Mais les rebondissements nous entraînent dans un immense gouffre. Nous ne savons plus à quelle époque nous sommes. Les identités démasquées des unes et des autres nous brouillent les cartes. Nous traversons une bonne partie du royaume-Uni, suivons les énigmes les unes après les autres. Mais c'est un véritable fog qui nous perd dans ce labyrinthe. Des fenêtres s'ouvrent et se referment, nous livrant peu d'indices. de fausses pistes s'offrent à nous et nous sommes sans cesse sur le qui-vive. Pourrons-nous rejoindre cette femme qui nous hante ? Quels secrets dissimule-t-elle ?

Et qu'en est-il de ses épreuves photographiques qui retracent les débuts de la photo, dans les années 1820 ? D'autant que Marian a travaillé sur l'héliogénèse. Elle semble souffrir de délire pathologique. Pourquoi fuit-elle la société? Il est très difficile de cerner sa psychologie. de nombreuses familles gravitent autour de cette personne. Quels liens les unissent ?

J'ai beaucoup aimé le début de ce thriller psychologique… J'aurais bien voulu suivre Marian ou Eris mais cette quête m'a complètement désorientée. J'ai perdu la trace des héros...
( 15/11/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..

Ian est photographe. Lorsqu'il est envoyé à Vienne pour une mission sa vie va basculer. Son chemin croise celui Marian Esguard. Pris d'une grande passion pour elle, à son retour à Londres, Ian annonce à sa femme qu'il la quitte pour une autre.
Le souci c'est qu'il ne va jamais retrouver Marian. Elle semble avoir disparu au point de se demander si elle a vraiment existé…
Ses recherches pour la retrouver vont l'amener à croiser de nombreux personnages avec des personnalités parfois obscures…

Je suis totalement passée à côté de cette lecture.
A plusieurs reprises j'ai failli abandonner. Impossible de rentrer dans l'histoire. J'ai pourtant continué à tourner les pages pour tenter de comprendre qui était Marian et connaître les raisons de sa disparition.
J'ai trouvé l'intrigue vraiment alambiquée. Une histoire bien trop complexe à mon goût pour pouvoir l'apprécier.

Encore une découverte d'un serial-auteur de thrillers britannique … C'est la couverture de son roman avec son appareil photo réflex qui m'a fait l'acheter lors de ma dernière razzia à la librairie.
La photographie, mon destin inabouti, mon rêve de jeunesse … Un appareil « réflex », des pellicules argentiques : une technologie aujourd'hui dépassée, certes, mais ce qui compte est avant tout le regard !

Je ne suis pourtant pas adepte des histoires fantastiques à la manière de Marc Lévy, mais comme le précise la mention de l'Obs sur la couverture de cette édition en Livre de poche : « Impossible de le lâcher ». J'y ai donc consacré ma journée d'hier.

Ian le narrateur est donc un talentueux photographe : de guerre, d'art, de paysages … Il est envoyé à Vienne pour prendre des images sous la neige. Romantique à souhait. Surgit soudain une femme, vêtue de rouge. Etrange, belle, riche, pas farouche : il en tombe immédiatement amoureux. C'est intense des deux côtés, chacun promet de rentrer à Londres et de rompre tous leurs engagements antérieurs afin de vivre pleinement leur passion … L'aveuglement d'un photographe : un concept à creuser !

Mais tout n'est pas si simple, comme n'est pas si lisse la vie de Ian, familier des incartades conjugales, dont un sombre drame a entaché la vie, cinq années auparavant. Mais ce qui l'anime est, toutes affaires cessantes, de retrouver son amante, Marian, passionnée elle aussi de photographie, ou plutôt des origines de cette technique : la camera obscura …

Et la quête commence, qui sera jalonnée de périls mortels. Car la personnalité de Marian – ou Eris, ou qui encore ? – est pour le moins complexe. C'est pour Ian une source d'indicibles souffrances allant jusqu'au paroxysme de la douleur. Mais je n'en dis pas plus.

Une lecture haletante, un indice menant à un autre, un personnage dévoilant une partie de l'intrigue après l'autre, une plongée dans la campagne anglaise de l'époque de la Régence, des manoirs de briques en déréliction, des robes de style Empire comme dans la série "La chronique des Bridgerton"...

Bref, une construction particulièrement soignée, une intrigue méphistophélique, des personnages attachants. Tout pour un excellent moment de lecture. Je vais poursuivre l'expérience de ce nouvel auteur (pour moi), particulièrement doué.
Lien : http://www.bigmammy.fr/archi..

Ian Jarret, photographe professionnel, se rend à Vienne pour un reportage photos de la ville. Subrepticement une femme apparaît dans l'objectif. Est-ce un hasard ou la volonté d'être remarquée ?
Ian va tomber immédiatement sous son charme et fou amoureux de Marian. Après cinq jours d'amour passionné, elle disparaît. Ian va remuer ciel et terre pour la retrouver sans savoir qu'une ignoble machination a été minutieusement tramée pour lui détruire sa vie.
J'ai un avis très mitigé sur cette histoire alambiquée qui m'a paru sans fin et où j'ai décroché plus d'une fois.

Le commentaire de Lynda :
J'ai déjà eu l'occasion de lire Robert Goddard, et je me souviens avoir beaucoup aimé.
Celui-ci, je suis un peu mitigée, malgré le fait que l'histoire est excellente, je me suis perdue à quelques reprises.
Ian Jarrett est dans un mariage assez pathétique et il est malheureux, pour lui, il est au désespoir, se disant qu'il ne connaîtra plus jamais l'amour.
Mais tout peut changer…
Une rencontre, une femme, un regard, et c'est le coup de foudre pour lui.
Il décide donc de franchir le pas, de se séparer, et de partir avec ce coup de foudre, chose pensée, chose faite, il ne pense qu'à cette Marian qu'il a rencontré et aimé à la seconde même.
Mais le rendez-vous tant attendu, tourne mal, Marian n'y est pas. Ian, ne peut pas laisser tomber, il doit la retrouver, après tout, n'est-elle pas l'amour de sa vie ?
Une enquête commence alors pour lui, mais ce qu'il découvre est très loin de ce qu'il pouvait imaginer. Il doit savoir, il doit la trouver, c'est une obsession pure et simple, plus rien ne compte.
On en apprend nous aussi, un peu à la fois, tout comme Ian, et on se prête à essayer de deviner nous aussi, à savoir qui elle est ?
Est-elle une victime quelconque, ou bien est-elle une manipulatrice expérimentée et professionnelle de la manipulation ? Vous vous ferez votre propre idée en faisant la lecture de ce roman.
De rebondissements en rebondissements, l'auteur nous entraîne dans une panoplie de mystères. C'est une lecture qui demande de la concentration, pour ne pas se perdre. Les révélations nous poussent d'une énigme à une autre. Nous aussi, on veut connaître tout ce qui se cache derrière Marian Esguard.
En bref, l'histoire vaut la peine d'être lue. La plume de Robert Goddard est excellente, et j'ai passé un bon moment de lecture, il suffit simplement de prendre son temps pour ne pas justement se perdre dans cette histoire essoufflante et mystérieuse.
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..

Lecture agréable et prenante. La construction est assez bien menée mais très tortueuse.
Le début est très, trop romancé et m'a déjà déstabilisé. Je m'attendais davantage à une enquête policière ou un thriller.
Viennent ensuite une suite de situations qui me semblent surjouées. On est certes happé par toute cette progression de circonstances, de relations entre les personnages, mais au milieu du roman on ressent de la lassitude. Heureusement que la fin justifie la lecture.
L'écriture est facile, le style correct. C'est un livre qui se laisse lire pour se distraire. Je n'en avais pas encore lu de cet auteur et ne peux donc pas dire si c'est son meilleur livre comme le disent certaines critiques. Disons qu'il détend et nous fait passer un bon moment.

Une lecture qui m'a laissée perplexe... Si j'ai suivi l'intrigue sans mal, tournant les pages au rythme effréné que l'auteur a visiblement voulu imposer, j'ai fini par frôler l'indigestion face aux innombrables rebondissements et détours que prenait l'intrigue.
A force de vouloir amener des rebondissements constants, l'auteur m'a perdue dans une histoire très alambiquée, où le cheminement semble prendre le pas sur le fond.
Démarrant sur une ambiance intéressante, mi-romantique, mi- mystérieuse, le récit perd vite de son charme alors que le héros perd pied face à ce qu'il lui arrive. Qui est donc cette flamboyante femme, dont il est tombé fou amoureux en quelques jours, lors d'un séjour à Vienne? Quels sont les secrets que semble renfermer son passé, et ses liens énigmatiques avec l'histoire de la photographie?
Les bases sont pourtant accrocheuses : mais au fur et à mesure que le héros se perd dans sa recherche de la femme perdue, il m'a malheureusement perdue moi aussi. A force de faux-semblants et de manipulations, je n'ai trouvé aucun des personnages vraiment attachant - et même certains très caricaturaux. Et leurs interactions et réactions m'ont semblé irréalistes et bien peu crédibles... à commencer par les réflexions et attitudes du héros lui-même. L'histoire aurait beaucoup gagné à être plus simple, et surtout beaucoup moins longue, même si le style reste efficace.

Ian Jarrett est photographe, une photo prise pendant la guerre du Golfe lui a donné pendant un temps une certaine renommée. Les années ont passé, le succès ne s'est pas renouvelé, son mariage bat de l'aile. Ce reportage à Vienne, où il remplaçait à la dernière minute un collègue indisponible, était imprévu, il n'en attendait pas grand-chose mais c'était son travail, alors il le ferait bien. Il n'imaginait pas qu'il allait y faire une rencontre qui bouleverserait sa vie.
Alors qu'il cherchait le meilleur angle pour photographier la cathédrale Saint-Étienne, une silhouette en manteau rouge pénètre dans le cadre et il appuie sur le déclencheur. Mais la femme qu'il a photographiée n'est pas d'accord et le fait savoir. Après un échange glacial, Ian la retrouve par hasard dans un café de la ville. Elle s'appelle Marian Esgard, son mari semble être un personnage important et c'est pour cela qu'elle fuit les photographes. Même si elle reste très mystérieuse sur les raisons de son séjour à Vienne, ou peut-être à cause de cela, Ian est très rapidement attiré par elle et il semble que ce soit réciproque. Ils se laissent entrainer dans une passion immédiate et torride, décident de quitter leurs conjoints respectifs et prévoient de se retrouver quelques jours plus tard à Londres. Mais lorsque Ian va au rendez-vous, après avoir rompu avec sa femme, pas de trace de Marian. Au fil des jours, ses tentatives pour la retrouver échouent, comme si la jeune femme n'avait jamais existé.

Les péripéties ne manquent pas dans ce nouveau roman de Robert Goddard. Les recherches de Ian pour retrouver la femme rencontrée à Vienne vont le faire voyager dans l'espace et dans le temps, aux premiers pas de la photographie en Angleterre. Comme d'habitude chez Goddard, le héros est un homme faible, dépassé par des évènements qu'il ne comprend pas, soumis aux conséquences de mauvaises décisions, certes, mais ballotté dans une intrigue dont d'autres tirent les fils et qu'il va mettre du temps à découvrir. Il y a d'ailleurs une belle palette de « méchants » dans cette intrigue, l'auteur s'est régalé, à mon avis !

Par moment, je me suis demandé comment l'auteur allait se sortir d'une histoire aux limites du possible, puisque l'un des personnages semble sujet à des phénomènes de réincarnation mais je dois reconnaître que Goddard s'en sort très bien, même si les rebondissements sont peut-être trop nombreux pour être crédibles. Mais il n'y a pas de limites aux noirceurs de l'âme humaine, surtout quand la folie n'est pas loin.

Un roman divertissant, qu'on ne lâche pas, après tout c'est ce que j'attends de ce genre d'histoire. Alors ne boudez pas votre plaisir, vous en aurez pour votre argent !
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Divertissant, mais très très en deçà de ce à quoi nous avait habitué Robert Goddard, peu inspiré par son thème de la photographie et ses personnages, dont les péripéties sont pour le moins capillotractées...
(J ai mis 3 étoiles parce que c'est quand même efficace et qu'on a envie de connaître le fin mot de l'histoire)