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3,75

sur 1850 notes
Quelle merveille qu est ce recit...avant de l entamer on m avait prevenu ..."lecture lourde,difficile a lire,heros pleurnichard etc....Mais vous etes tombez sur la tete ou quoi??...personellement,j ai adore,vraiment.....quelle ecriture fantastique,pleine d energie... Werther? pleurnichard? allez tous faire un tour au parc.. Werther a de la classe.
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Goethe, précurseur du romantisme, ne m'avait pas touchée à l'époque (au temps du lycée) comme un Stendhal ou un Flaubert, malgré une langue belle et un romantisme exalté.
Heureusement que le roman était très court, car je m'étais agacée à la longue de cette profusion de sentiments, de ces débordements lyriques ainsi que des atternoiements larmoyants qui regorgent dans cette oeuvre. (niveau 2nde)
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Tous les amoureux de cette période si particulière du 19e siècle, De Musset, Sand, Gautier, Nerval et les autres, ne pourront qu'apprécier cette lecture. Si parfois les descriptions traînent en longueur - défaut usuel dans ce type d'ouvrage-, si parfois les élans de Werther paraissent exagérés, car si éloignés de nos propres habitudes, l'histoire nous porte et nous entraîne jusqu'au bout. On a envie de savoir ce qui arrivera à Werther, envie de comprendre le mécanisme qui l'entraîne. Certains éléments (notamment sur les relations homme/femme et la violence aux femmes) peuvent choquer un lecteur contemporain : attention donc, bien se rappeler en lisant qu'il s'agit d'un livre du 19e, où malheureusement les moeurs différaient grandement des nôtres.
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A vous faire chavirer. Immersif et tragique. Un peu trop insistant sur le sujet. Peu être redondant lorsqu'il évoque ces sentiments.
Même en le lisant en diagonale on s'enrichit de sa prose et l'on applaudit les procédés littéraire. Très beau, à lire lorsqu' on a pas de problème mentaux par contre car très suicidogène (effet Werther)
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Parfois il est bon de tout oublier.
Effacer de notre mémoire tout élément parasite extérieur. Se concentrer sur le texte, rien que le texte.
Je mets un point d'honneur à ne jamais me laisser spoiler par une quatrième de couverture vantant un peu trop les mérites d'une histoire. Un bon roman n'a pas besoin de publicité. de même, les préfaces ne doivent être considérées que comme des explications de texte et, de ce fait, lues après le roman.
Dans l'occurrence qui nous occupe, comme dans généralement le cas de tout auteur mort et enterré ayant un tant soit peu de renommé, on se doit d'écarter les pages « dossier » qui constituent souvent plus que l'oeuvre elle-même, sacrifier consciencieusement les diverses préfaces et ne se laisser distraire par les notes de bas de pages que lorsqu'elles se contentent de préciser un terme, une situation et non fournir un commentaire de texte appuyé. Plus difficile, il est également recommandé d'oublier les vagues souvenirs de lycée que le temps, grand mérite lui fasse, s'est bien souvent chargé de diluer en fines molécules s'évaporant au travers d'une mémoire poreuse.
Bien. Nous pouvons commencer. Goethe a cette réputation de n'être pas tout à fait ce que j'appellerais un rigolo de la première heure, désopilant au fil des pages et à se tordre entre les lignes. Il faut de tout pour faire un monde. Même la gaieté peut être ennuyeuse.
Bref, en ouvrant un tel bouquin on sait d'emblée que ça finira mal. Pendaison, duel qui tourne mal, coup de feu fatal, noyade, que sais-je? Déchéance physique et décrépitude de l'âme.
Pourtant ça commençait bien. le jeune Werther découvre la vie simple et rustique d'un séjour à la montagne. On est fin XVIIIème et le romantisme bat son plein outre Rhin. Werther se réjouit de promenades dans les parcs et de quête de nature, il se régale d'un contact direct avec les éléments, le vent giflant son visage, le soleil réchauffant sa peau, il exulte. le paradis terrestre enfin retrouvé. Les références religieuses ne manquent pas tout au long du roman qui est construit comme une succession de lettres à un ami très cher. Une sorte de journal. Mais l'exergue ne nous trompe pas : cette correspondance nous est livrée par un tiers, à la façon d'un enquêteur qui nous dévoilerait des pièces à conviction. Lorsque le courrier stoppera, cette voix reviendra prendre le relais afin d'en combler les carences.
Werther a tôt fait de rencontrer une jeune paysanne qui le charme par sa simplicité mais c'est une certaine Charlotte qui le trouble, l'émeut et bientôt le bouleverse et l'entraine malgré elle dans la spirale infernale de l'amour non partagé. Aurait-il dû jeter son dévolu sur la paysanne? le combat entre culture et nature, cher aux romantiques, se déploie dans les ressentiments de Werther contre l'âme humaine, trafiquée, qui corrompt du coup l'environnement. Au fil des lettres, le paysage devient plus sombre. du jardin de l'Eden, on passe progressivement aux bas-fonds de l'enfer. Tout ceci se déroule dans la tête du pauvre Werther, dont l'innocente Charlotte a le malheur de le prendre pour ami. Amour et amitié ne font jamais bon ménage, du moins lorsque l'un pense et agit amoureusement et l'autre amicalement. Relation bancale. D'autant que la pure Charlotte est promise à un homme responsable. Werther fait office de jeune garçon, trop idéaliste, qui ne connait pas la vie, n'a aucune expérience et ne se maitrise pas. Globalement, Werther additionne son amour non partagé et son refus du monde tel qu'il est.
Des générations de profs de littérature ont disséqué l'oeuvre de Goethe, lui ôtant finalement tout son suc.
J'avoue ne pas avoir été emballé par cette histoire trop souvent lue, et quelquefois même vécue.
En fait, les Souffrances du jeune Werther pâtissent d'avoir été lues trop tard, venant après toutes les imitations, toutes les répliques, les copies, parfois les plagiats qui ont émaillé les années, les siècles. En découvrant ce roman aujourd'hui, j'ai mis la charrue avant les boeufs. Enfin, l'inverse, vous m'avez compris.
Reste tout de même les réflexions sur la société exposées par le jeune Werther, qui sont parfois en contradiction et préfigurent les classiques du XX° (l'attrape coeur, ne tirez pas sur l'oiseau moqueur). Un texte fondateur donc. Une histoire ordinaire devenue un classique.
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J'ai lu ce livre mû par une curiosité malsaine. Après un épisode du psylab (youtube) sur le suicide, j'y ai appris qu'il était considéré comme contagieux par la psychiatrie car ce livre a entrainé une vague de suicides.
J'ai déjà peu aimé le Faust de Goethe mais là sur les dernières pages j'ai vraiment souhaité que Werther se suicide pour en finir avec ce livre.
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Il est ok
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