Si Vivaldi avait été de Prague, on aurait trouvé que sa musique était faite pour le baroque de Bohême. A Varsovie, y a-t-il autant de Chopin dans les magasins?
Trop de blabla pour que cette intrigue m'ait un seul instant intriguée. Le tempo est lent et ne nous mène nulle part. Non seulement on attend que l'histoire avance mais on finit même par en oublier les tenants et aboutissants,ce qui est un comble pour un polar! Aucun personnage ne m'a touchée, surtout pas l'héroïne. Peut être réessaierai je dans quelques mois la lecture d'un livre d'histoire de ce monsieur qui est historien d'art mais en tout cas aucun autre de ses pseudo polars.
- [...] Le nul en maths, c'est le cancre sympathique, le nul en sport c'est un sous-homme. Je vais écrire un livre là-dessus, les souffrances psychologiques infligées par ces tortionnaires qu'on appelle profs de gym aux enfants qui ne sont pas sportifs. Surtout aux filles.
- Très bon sujet, personne n'ose en parler. On nous serine un esprit sain dans un corps sain, Coubertin, des fadaises...
- Alors que les vraies valeurs du sport, aujourd'hui, c'est l'amour de l'argent, la compétition mesquine, l'esprit de clocher, les hooligans, les dopés, les drogués, c'est l'école de la triche et du pas-vu-pas-pris, ça apprend la haine de l'autre et la narcissisme, les logos et les sponsors, l'idée que les plus forts piétinent les faibles. Se dépasser, aller plus haut, être plus rapide, plus grand! L'olympisme a conduit aux JO de Berlin, aux statues du stade de Rome de Mussolini, elles sont toujours là, le stade sert encore. Le sport cristallise tout ce qu'il y a de plus bas chez l'homme.