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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Que c'est drôle ! Quelle originalité ! Pierre-Henry Gomont s'en donne à coeur joie dans ce roman graphique de grande qualité publié chez Dargaud et qui m'a régalé grâce à Babelio (Masse critique).
La fuite du cerveau ne concerne pas n'importe qui mais l'immense Albert Einstein qui avait refusé de léguer son corps à la science. Hélas, un médecin peu scrupuleux a réussi à voler son cerveau pour tenter d'y découvrir le secret de son génie, tout de suite après son décès, le 18 avril 1955 !
À partir de là, Pierre-Henry Gomont donne la pleine mesure de son talent. Il se déchaîne, rivalise d'imagination, me menant de rebondissement en surprise, mêlant le FBI et la médecine psychiatrique ainsi que la meute des paparazzi à la recherche du scoop.
Les trois personnages principaux sont Thomas Stolz, anatomopathologiste, Marianne Ruby, neurologue, plus un Albert Einstein extraordinaire. Dans cet hôpital de Princeton où ce dernier vient de mourir, Stolz est chargé de l'autopsie mais va bien au-delà de la tâche assignée car il veut découvrir le secret de ce continent inconnu, le cerveau, pour trouver une explication au génie.
Si Marianne est très consciencieuse et très craquante - Thomas n'est pas insensible à ses charmes – c'est le personnage d'Albert le plus réussi avec le haut de son crâne découpé. Stolz et lui font équipe, se confient l'un à l'autre, et leurs aventures sont à la fois drôles et pathétiques. Ils s'échappent, se perdent, se retrouvent car l'auteur a eu l'idée magistrale de redonner vie au savant tentant de sauver son cerveau de la rapacité du monde dit scientifique.
Le dessin est vif, coloré, plein de surprises, très varié, d'une expressivité extraordinaire. Les bulles se bousculent parfois, se superposent et Pierre-Henry Gomont rajoute souvent du texte avec des réflexions d'une justesse incroyable. Tout est écrit à la main et j'ai eu parfois un peu de mal à déchiffrer. Mais les images sont tellement riches que j'admire le travail réalisé. Cela frise souvent le délire même si la réalité rattrape souvent Thomas, Albert et Marianne.
Jamais je n'avais lu une bande dessinée, un roman graphique d'une telle densité, un bel hommage à Albert Einstein qui déplore d'ailleurs que ses découvertes aient débouché sur la bombe atomique.
J'ajoute enfin que j'ai bien apprécié ces citations, comme des têtes de chapitres. Elles sont signées Albert Camus, Cervantès, Sophocle, Molière, Spinoza, Sénèque, Albert Cohen, George Orwell et René Char. Excusez du peu !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Un grand merci à Babelio et aux éditions Dargaud...

18 avril 1955, Albert Einstein vient de mourir dans la nuit. le directeur de l'hôpital de Princeton est dans tous ses états. Il court, il court dans les dédales de l'hôpital à la recherche du docteur Thomas Stolz, pathologiste de profession, dont il n'attend rien moins que le rapport d'autopsie. Étrangement, ce dernier compte fleurette à la belle Marianne, la neurologue. Les instructions laissées par le professeur étant connues, à savoir son corps incinéré et ses cendres dispersées dans un endroit tenu secret, Thomas n'a qu'à ouvrir, conclure puis refermer. Dans la plus grande discrétion... Sauf que le pathologiste a soudainement une idée (de génie ?). Réclamant à son assistante de le laisser seul, devant ce corps étendu sur la table d'autopsie, il subtilise le cerveau d'Einstein afin de l'étudier. Sauf qu'une fois rentré chez lui, le cerveau dans un bocal, bien au frais, c'est Albert lui-même qui apparaît, étêté ! Et s'il souhaite participer aux recherches de Thomas (après tout, c'est bien de son crâne dont il s'agit !), ils ne sont apparemment pas les seuls à s'y intéresser...

Mais pourquoi diable Albert Einstein, Prix Nobel de physique 1921, était-il si intelligent ? Pour essayer d'éclairer un tant soit peu sa lanterne, Thomas Stoltz Harvey, le médecin qui pratiqua son autopsie, décide, outrepassant les dernières volontés du défunt, de voler son cerveau afin de l'étudier. Après l'approbation rétroactive du fils dudit professeur, il aura fallu plus de 30 ans à Stoltz Harvey pour trouver un homme capable de l'analyser, ce dernier n'ayant évidemment pas les compétences requises. Trente ans pour finalement aboutir à des résultats peu convaincants ! J'en connais un qui a dû se retourner des centaines de fois dans sa tombe ! À défaut de le faire, Pierre-Henri Gomont, lui, redonne vie au physicien qui souhaite être aux premières loges de cette étude (après tout, il s'agit de sa matière grise !). À partir de là, les deux hommes, épaulés par Marianne, vont vivre des aventures aussi incroyables que rocambolesques, ce cerveau étant évidemment l'objet de bien des convoitises. L'auteur laisse libre cours à son imagination débordante et son humour pour nous offrir un album truculent, échevelé et campé par des personnages hauts en couleurs (rien qu'Albert en chapka vaut le détour !). Un road-movie à travers les États-Unis mené tambour battant et servi par un dessin vif, expressif et coloré et une mise en page dynamique...
Une histoire à se faire des noeuds au cerveau !
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Ce que je vais écrire est basé sur une histoire vraie. J'avais un ami Babéliote (nous l'appellerons Albert pour préserver son anonymat) qui était considéré comme un maître de la pensée et de la rédaction de critique. Ses travaux d'analyse des livres et BD faisaient l'admiration et la convoitise de tous les babéliotes.
Alors quand il a disparu, je lui ai volé son écriture. Je veux dire l'organe responsable de l'écriture, situé quelque part dans le cortex. Je me suis dit qu'en m'emparant ainsi de ce petit organe, je deviendrai moi aussi quelque chose de mieux que ce que je suis. Cela me conférera du poids...
Mais il y a eu des complications. Albert, sans son organe de l'écriture, est réapparu. Carrément bizarre. Pire, il ne m'en voulait pas de ce vol, il souhaitait au contraire m'aider à comprendre et faire oeuvre universaliste : donner accès au plus grand nombre à la connaissance des mots et de leur utilisation.
Cependant l'existence de cet organe volé, susceptible de donner un pouvoir supérieur à ceux qui le monopolisent déjà, attirait bien évidemment les convoitises. Les autorités littéraires, ministères divers de la parole (pléonasme), Vyel, Ricked, Sumo et autres détenteurs de l'exposition littéraire ont décidé de récupérer l'organe en question, par tous les moyens légaux (c'est à dire illégaux pour le reste de la population) : utilisation de la force, de la menace, de l'enfermement . . .
Ils voulaient devenir des hommes qui ont du succès, et moi un homme qui a de la valeur...
J'ai dû m'échapper, me mettre au vert. Cela tombait bien, étant crépusculaire, j'en connaissais un rayon.
Ma vie familiale battait un peu de l'aile, je me suis donc élancé vers des cieux plus cléments avec l'intention d'étudier cet organe volé.
Peut-être qu'une autre amie Babéliote avec qui j'échangeais parfois quelques masses critiques pour essayer de trouver l'énergie de comprendre l'utilisation des mots pour rédiger une critique potable pourrait m'aider ? Me seconder (c'est une femme) pour l'étudier ?
Elle refusa hélas rendant mon monde encore plus dangereux à vivre ! Non pas tant à cause de ceux qui me voulaient du mal, mais à cause de ceux qui regardaient et laissaient faire.
Commença alors une course poursuite implacable et délirante, mais je n'abandonnais pas car la vie est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
Je pris finalement conscience de l'unicité de chaque individu, et donc de l'impossibilité de par exemple imiter, pire de cloner celui-ci à quelque fin que ce soit. Même si son profil babéliote, une grimace en tirant la langue, permettait de l'espérer.
C'est une conclusion restreinte, mais pas question de relativiser.
C'est donc pour témoigner de cette aventure incroyable que j'ai demandé à Pierre Henry Gomont de coucher mon histoire sur papier de très très belle qualité, sans numéroter les pages car ce sont les images qui comptent, et pas les chiffres qui ne sont, comme les mots, qu'une projection imparfaite de l'esprit. J'ai rendu l'organe responsable de l'écriture à sa demeure légitime, celle où l'on nous attend à chaque fin, puis j'ai projeté mes images mentales pour que l'artiste en fasse ce magnifique ouvrage que vous lirez certainement. Rien que pour en connaître le dénouement final.
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Cette magnifique BD sort des sentiers battus.

Le prétexte en est le vol du cerveau d'un des génies du vingtième siècle : Albert Einstein. A son décès, en 1955, le médecin légiste de Princeton décide de garder pour lui cette partie du corps du décédé, qui doit assurément être le siège de son intelligence unanimement reconnue. L'anecdote est historiquement vraie.
Là s'arrête le monde réel. La suite est psychologique, vaguement policière, sentimentale, et additionnée d'un (gros) zeste de folie. Car le fameux médecin voleur de cerveau, Thomas Stolz, entend mener une étude scientifique sur les caractéristiques forcément exceptionnelles que peut avoir le cerveau d'un génie. S'il réussit sa gloire est assurée. Il n'a pas les qualifications pour mener une telle étude, mais sa copine, elle, est neurologue. Pas d'hésitation, Stolz subtilise le cerveau. Sauf que… le FBI a eu la même idée : il faut garder le secret sur les neurones du célèbre physicien. le FBI ne tarde pas à tenter d'intercepter Stolz, qui n'est plus tout seul… puisqu'un Albert en chair et en os, mais scalpé, apparaît à Stolz et entend participer aux études scientifiques et relancer ses propres recherches.

La forme est trépidante. Les idées fusent. le road-movie bascule à chaque page entre humour et réflexions sur l'ambition. le Einstein « ressuscité » en deux parties est un compagnon attachant, qui participe avec enthousiasme à cette fuite éperdue. Tout le monde veut se servir de lui, à commencer par Stolz, qui finit cependant rapidement par protéger la vie privée de l'(ex)-homme public. C'est là le prix de l'amitié qui se noue entre eux. Comme Stolz et son compagnon, Gomont s'affranchit de toutes les règles. Pas de cases, pas de taille standard. le lecteur suit les pensées de Stolz par le biais de vignettes imagées très second degré. Rien de commun dans ce récit, jusqu'au nombre de pages. Gomont signe un (grand) roman graphique plus qu'une BD. Des pages de fantaisie et de détails à lire et relire.
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Vous voulez bien commencer l'année ! Oui ? Alors il faut que vous lisiez « La fuite du cerveau » de Pierre-Henry GOMONT, si ce n'est déjà fait.

J'avais découvert Pierre-Henry GOMONT lors de la sortie de son album Malaterre. J'avais déjà beaucoup aimé et j'ai récidivé avec Pereira Prétend, tout aussi bien.

Pierre-Henry GOMONT est plus léger, et vient étirer nos zygomatiques avec ce nouvel album. Il imagine ce qu'il advint du cerveau de Einstein après qu'il ait été volé.

Le Grand Professeur Albert est décédé. le Professeur Stolz, alors anatomopathologie de son état, est chargé de son autopsie, avant qu'il ne soit incinéré.

Oui, mais voilà, il ne peut résister à l'envie de « voler » son cerveau. Et là tout s'enchaîne, les courses poursuites, les cachettes, l'étude du cerveau et bien entendu, la fin du cerveau. D'autant plus, que le Professeur Albert suit Stolz dans ses pérégrinations et lui fait part de ses réflexions.

Superbe BD hilarante. de plus, le personnage de Stolz est vraiment attachant et drôle. Les actions sont très bien réalisées, on se croirait au cinéma. Sans parler de la très belle couverture. Un vrai régal pour bien commencer l'année ! Oui, je sais, là je me répète, mais je ne peux m'empêcher d'être enthousiaste.
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Extrait du blog « Ils nous mentent… » :

Le FBI, Interpol, Europol, Sébastopol et Popol recherchent le dénommé GOMONT Pierre-Henry, né en janvier 1978. Cet individu de nationalité française, domicilié à Bruxelles, est recherché pour s'être emparé de documents classifiés TOP-SECRET et en avoir diffusé le contenu sous forme de bande dessinée humoristique au grand dam de ceux qui détiennent le pouvoir sur cette planète.
En tant que VRAIS journalistes, pouvons-nous ajouter foi à la version de Pierre-Henry GOMONT ? Tout porte à croire qu'il a réellement mis la main sur des documents classifiés qui racontent ce qu'il est advenu du cerveau d'Einstein… Une version bien différente de celle que les autorités nous ont servie depuis des années. On va encore nous traiter de complotistes car c'est la seule façon que les autorités officielles trouvent pour discréditer la vérité VRAIE de médias tels que le nôtre. Derrière cette censure, qui ne dit pas son nom, se cache un complot des Illuminati de la Secte du Grand Zob, qui comme nous l'avons dénoncé à de multiples reprises dans les colonnes de « Ils nous mentent… » ne sont rien d'autre que des extra-terrestres ayant pris l'apparence d'êtres humains pour dominer la Terre après qu'un conflit ait ravagé leur galaxie, Fricafond. On nous accuse d'être des illuminés alors même que ce sont les Illuminati, déjà cités, qui se sont emparés de tous les leviers du pouvoir et créent des conflits dans le seul but de diviser pour régner. Mais il est temps de s'intéresser au remarquable travail de monsieur Pierre-Henry GOMONT

Monsieur GOMONT s'est intéressé de très près à un certain docteur STOLZ. Thomas STOLZ Harvey ! Pourquoi lui ? Ce médecin fut appelé à pratiquer l'autopsie du génial Albert Einstein à l'hôpital de Princeton. Normal pour un pathologiste.
Albert Einstein avait laissé des consignes très claires quant à ce qu'il devait advenir de son corps après sa mort : incinéré et les cendres dispersées en un lieu tenu secret, le savant ne voulant pas d'idolâtrie autour de sa tombe. (Voilà pour la légende officielle !) L'autopsie avait pour but avant tout de dégager la responsabilité du docteur Wyatt qui avait posé un diagnostic d'aorte abdominale un peu faiblarde. Son patient ayant refusé l'intervention, il s'agissait de savoir si telle était bien la cause du décès. le docteur STOLZ devait vérifier la cause de la mort… Et dégager la responsabilité de son confrère, ce qu'il fit.
Seulement, comme on le sait aujourd'hui, STOLZ ne s'en tint pas aux recommandations de sa hiérarchie et aux volontés du génie. Il préleva le cerveau et l'emmena chez lui, notant au passage qu'il pesait moins lourd que la moyenne des cerveaux humains. Pour des raisons encore inconnues, Stolz dut quitter ses fonctions à l'hôpital de Princeton quelques années plus tard (plus que probablement suite aux pressions des Illuminati adorateurs du Grand Zob). Il se mit à sillonner les USA avec le cerveau de ce brave Albert toujours en sa compagnie. Comme le montre le remarquable travail d'enquête de Pierre-Henry GOMONT, nous savons qu'il fuyait les envoyés des Illuminati, même si craignant pour ses jours, GOMONT ne le dit pas clairement. Nous affirmons que les agents du FBI qui poursuivaient STOLZ faisaient partie de ce groupe d'extra-terrestres qui, pour mieux masquer leur appartenance aux Illuminati (ceux qui ont reçu la lumière) s'habillent de noir, circulent dans des voitures noires, broient du noir… Nos lecteurs apprécieront la subtilité de leur camouflage qui ne trompe que ceux qui ont envie de se laisser berner ! Il suffit d'observer la lumière qui luit dans l'ouvrage de Pierre-Henry pour faire le lien avec les Illuminati !

Le dessin vif, coloré, mouvementé, extrêmement expressif, de l'auteur retransmet, mieux que ne le ferait un film, la richissime palette d'émotions qui ont animé le docteur Stolz et celle qui l'accompagna (pas de noms pour préserver son anonymat) dans sa fuite en compagnie de … (Vous voyez ce que nous voulons dire, n'est-ce pas ?)

Stolz mit le cerveau en tranches et partagea avec des collègues neurologues ces « échantillons ». Ce que l'on apprend aujourd'hui, grâce à l'enquête de Pierre-Henry GOMONT, c'est que finalement, STOLZ a grugé tout le monde. Pour les USA, tout ce qui touche au cerveau d'Einstein est considéré comme faisant partie du patrimoine national… Et de la sécurité nationale ! (Le pays est dominé par un Illuminati : si Trump était un humain, cela se saurait !)

Le travail de monsieur GOMONT montre dans les dernières planches de sa BD ce qu'il est réellement advenu du VRAI cerveau d'Einstein. Nous ne vous révélerons pas le sort que Stolz réserva au cerveau du GRAND Einstein car nous ne tenons pas à dévoiler dans notre article le fruit du travail colossal effectué par monsieur GOMONT, qui n'est pas qu'auteur de BD, loin de là ! C'est aussi un sociologue. ... Étrange n'est-ce pas ? Que vient faire un sociologue dans une histoire de cerveau ? … Et si monsieur GOMONT avait découvert des ramifications entre le cerveau d'Einstein et les Illuminati adorateurs du Grand Zob ? Nous ne prétendons pas qu'Einstein était un Illuminati, mais il est tout de même étrange qu'un simple Terrien ait pu découvrir une théorie telle que celle de la relativité… Ne trouvez-vous pas ? … Tout aussi étrange qu'un cerveau pesant moins que celui d'un humain ait eu une intelligence bien supérieure… Nous ne nous avancerons pas jusqu'à affirmer qu'Albert Einstein était un extra-terrestre mais réfléchissez-y ! « Ils nous mentent… » n'a jamais reculé devant les difficultés pour dispenser la vérité VRAIE !

A ceux parmi vous qui se montreraient encore sceptiques, malgré les réflexions que nous avons partagées avec vous, nous conseillons vivement la lecture de l'ouvrage « La fuite du cerveau » de Pierre-Henry GOMONT qui montrera qu'Albert Einstein partagea la vie de STOLZ… Alors qu'il était trépané et privé de son cerveau !!! Aucun humain n'aurait pu vivre cela ! Seul un extra-terrestre aurait ce pouvoir !!!

Les sceptiques, nés pour croire les vérités officielles, rétorqueront que le corps d'Albert Einstein a été incinéré et que sa famille peut en témoigner ! Sa famille ? Comment peut-on se fier à des Illuminati adorateurs du Grand Zob ? Ceux-là même qui au travers des médias officiels n'ont cesse de tenter de ridiculiser l'organe d'investigation le plus indépendant qui soit… « Ils nous mentent » !

L'IMMENSE Pierre-Henry Gomont a glissé bien des messages subliminaux dans sa BD que nous nous employons à déchiffrer pour vous. Nous ne manquerons pas de vous tenir informés, via ce blog, de nos découvertes, mais nous ne pouvons que vous conseiller d'acquérir au plus vite ce livre avant que des pressions venues de l'Elysée, de Washington, de Moscou, de Pékin, de Bruxelles et d'ailleurs, n'obligent les éditions Dargaud à le retirer de la circulation. Nous adressons nos plus vifs remerciements à ces Editions et à Babelio qui, conscients du rôle capital joué par notre blog, « Ils nous mentent… », nous ont adressé un exemplaire de « La fuite du cerveau », où la véritable histoire du cerveau d'Einstein vous est narrée même si, pour tromper les Illuminati du Grand Zob, Pierre-Henry prétend le contraire dans sa préface !

Babelio « Masse critique » ! Tiens ! Tiens ! Les personnes averties ne manqueront pas d'établir un lien entre MASSE et la célèbre formule d'Einstein E=mc² ! Quant au mot « critique » il prend ici tout son sens dans la mesure où, sans le crier tout haut, Babelio soutient la CRITIQUE des esprits indépendants tels que vos serviteurs du blog « Ils nous mentent… ». Merci à Babelio pour ce soutien discret mais ô combien efficace. Nous espérons nous être montrés dignes de la confiance dont Babelio et les éditions Dargaud nous ont honorés.
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Peu habitué à ce genre de graphisme, que j'évite habituellement, je fus un peu troublé.
Mais une fois le livre ouvert, d'ailleurs un volume de très belle facture digne d'intégrer une bibliothèque digne de ce nom, nous sommes embarqués dans une histoire totalement farfelue, et pourtant paraît il tirée d'une histoire vraie.
Comme quoi la réalité dépasse la fiction et la fiction court après elle pour la relater. Et là c'est une création digne d'être récompensée, les personnages principaux, le docteur STOLZ, médecin légiste dans un hôpital chargé d'autopsier le professeur Albert, se transforme en neurologiste voleur, comptant sur sa charmante collègue pour l'aider à étudier le cerveau dudit professeur.
S'ensuit des situations cocasses et improbables et c'est là que ce style de dessin donne toute la mesure à ce récit et s'harmonise totalement avec ces scènes délirantes d'humour.
Et que dire du Professeur Albert, que l'on prendrait presque pour un gamin tant il est dépeint avec une certaine innocence.
Comment prédire une fin à une telle histoire, non il faut la lire.

Je me dois maintenant de présenter toutes mes excuses pour le retard pris à rendre cette chronique et de les remercier de m'avoir envoyé un tel ouvrage, ainsi que l'éditeur à qui je souhaite d'avoir tous les bons retours possibles.
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Cette bande dessinée est une variation rocambolesque sur le thème du vol du cerveau d'Einstein. cet organe a réellement été extrait du corps et conservé par le responsable de l'autopsie, mais l'histoire raconté ici prend quelques larges libertés avec la réalité, pour le plus grand bonheur du lecteur. Il y a de l'action, ça bouge dans tous les sens, le graphisme renforce cette idée, avec un trait rapide et foisonnant, et des couleurs tantôt naturelles, tantôt électriques et ça grouille d'idées de narration : Pierre-Henri Gomont utilise du texte raturé pour introduire un humour décalé et une certaine confusion dans les intention du héros, des scènes de jungle viennent s'intercaler, proposant une allégorie comique sur la recherche scientifique, certains dialogues se font sans textes, avec juste des images expressives et inventives, apportant une grande richesse de références et un humour décalé. le rythme est enlevé, on va y rencontrer une ribambelle de cinglés en tous genres, de personnages farfelus à commencer par le héros lui-même et comment ne pas voir dans le professeur Seward, un médecin chercheur marseillais qui a défrayé l'actualité lors de la crise du Covid19. le personnage d'Albert Einstein n'est pas non plus piqué des vers (humour nécrologique), le corps est donc séparé du cerveau, et si son intelligence à fortement diminué, son espièglerie reste intacte, On a beau parler de science, le fantastique vient s'y glisser de façon humoristique. La science y est bien présente, on y apprend beaucoup de choses, sur la neurologie plus que sur la physique, et la déontologie prend quelques petites claques au passage, en toute ironie. Autant d'idées, d'humour, d'action, en 192 pages, et je peux vous garantir que malgré la l'épaisseur du bouquin, c'est du concentré, je dis bravo. Totalement rocambolesque et foisonnant, c'est absolument jubilatoire, un régal de lecture.
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Encore une fois agréablement surpris d'être contacté par un membre de l'équipe de Babelio, j'ai découvert ce titre à cette occasion. Couverture Sympa, roman graphique (ce n'est pas dans mes habitudes), une histoire quelque peu loufoque... Allez ! Banco. Je prends.

Ce n'est qu'après avoir répondu oui, que j'ai eu l'ide de profiter de la possibilité de lire un extrait. D'accord, il y a des sujets plus importants pour lesquels certains disent avant d'essayer...

Bon, quelques jours plus tard, une grande enveloppe cartonnée dans ma boite. Et me voilà en possession d'un superbe livre relié de grand format. Déjà, le livre à peine sorti de l'emballage, j'étais enthousiaste. La couverture est vraiment superbe. Légèrement en relief avec de très belles couleurs. J'ouvre. Des pages de gardes couleurs vives. Une mise en page dynamique et attrayante. Des couleurs et un trait de crayon qui donnent envie de découvrir les autres oeuvres de cet auteur.

Et que dire de l'histoire ? Pierre-Henry Gomont a bordé autour d'une histoire vraie : le retrait (le vol ?) du cerveau d'Albert Einstein lors de l'autopsie qui fut pratiquée quelques heures après sa mort. Après ça déraille un chouia. En effet, Albert se relève d'entre les mots pour suivre de plus près les recherches faites sur son cerveau. :-) S'ensuit des aventures rocambolesques : Recherchés par le FBI, malmenés par un savant fou au fin fond de la Pennsylvanie... nos héros manquent plus d'une fois d'être séparés, tués, blessés, et bien d'autres choses désagréables. Mais ils passent aussi de bon moments paisibles. Bref, on ne voit pas le temps passer en lisant ce roman graphique de presque 200 pages.

En bref : Je vous recommande sa lecture avec beaucoup de ferveur et je vais tenter de découvrir les autres oeuvres de cet auteur.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Un ouvrage où réel et fiction se mêlent pour nous laisser avec un sourire rêveur, au plaisir d'avoir croisé ce bon vieux Albert. Pas d'explication à l'inexplicable mais une bonne vieille course-poursuite. le duo du looser et de la jolie fille intelligente fonctionne. La fin de la Bd m'a laissée en admiration pour l'usage si fun que permet la Bd : mettre un dessin dans une bulle pour dire l'ineffable. Super classe. Tout comme le point d'exclamation dans une bulle d'Astérix, il y a des choses qu'on ne peut exprimer qu'en BD.
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