Challenge CoréeJe continue mes découvertes de la littérature coréenne. Ce livre est un vrai coup de coeur, alors qu'il n'avait pas beaucoup de « chance » de m'intéresser. L'histoire d'un jeune moine novice qui va nous parler de sa vie dans un monastère. Frère Jean, âgé de 29 ans, vient de rentrer dans un monastère de Bénédictins et il se pose beaucoup de question sur la vie et sur la sienne et sur son futur de moine. de plus, un jour, il rencontre la nièce de son abbé et cette jeune fille, So-hui, réveille en lui beaucoup de questionnements et il est presque prêt à renoncer à son noviciat pour partir main dans la main avec elle vers une autre vie. Il va aussi nous raconter son amitié pour deux jeune novices, Michaël, l'idéaliste, qui va décider malgré les interdictions de créer une école pour els démunis et le sage Angelo, qui est un gentil dans le monastère. Mais un drame va se produire et cela va encore plus questionner Jean. Nous allons aussi rencontrer des personnages secondaires et cela va permettre à l'auteure de nous parler d'amour mais aussi de l'histoire de la Corée. A travers des personnages touchants, des histoires dramatiques, elle réussit à nous entraîner dans une histoire intime mais aussi dans l'Histoire de ce pays. On y croise des coréens, des américains, des allemands et tous ces êtres vont former une communauté. Un très beau texte universel sur la vie, les questionnements intimes, sur le pourquoi de la vie et sur les hasards de la vie. Un beau texte.« Qu'est ce qui fait le plus souffrir les êtres humains ? C'est le doute. Surtout celui qui laisse pressentir un grand malheur. Si les hommes redoutent la mort, c'est aussi parce qu'elle est source de doutes et qu'aucun de nous ne sait ce qu'il y a après. » (p235)« Je compris, pour la première fois que la bombe de l'amour en explosant, avait le pouvoir de réduire le monde à un dessert aride » (p242)« La rumeur disant que l'armée chinoise allait intervenir s'est répandue dans toute la ville. Nous avions très peur d'eux, nous qui avions déjà connu les barbaries de l'armée soviétique. Après avoir «été si longtemps écrasé sous le joug japonais, nous avons subi le carcan de l'armée nord-coréenne, puis les américains et ensuite les chinois. » (p250)« L'amour blesse toujours celui qui le donne, car aimer signifie dévoiler ses faiblesses les plus intimes et ses points les plus sensibles. L'amour reste l'amour, quelle que soit la manière dont il est reçu par l'autre. L'amour accepte volontiers la souffrance et le sublime pour en faire quelque chose de sacré. » (p278)
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