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4,12

sur 956 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Cela faisait déjà un bon bout de temps que ce livre me faisait de l'oeil…A force de lire des critiques élogieuses, je me suis enfin lancée dans cette lecture.
Je reconnais qu'une de mes réticences était la singularité de l'histoire. Certes, cette histoire se déroule au début du 19eme siècle ( en 1812 pour être plus précise en pleine période de la régence ), mais placée sous le signe du fantastique…J'étais clairement un peu dubitative au sujet de l'association de ces deux genres que sont le roman historique et le fantastique, alors que j'apprécie les deux … Et puis, lire des comparaisons avec l'oeuvre de Jane Austen, je dois dire que je trouvais cela plus fort que mon café matinal…
Bref, la curiosité aidant, il fallait bien que je me fasse une idée par moi-même de cette trilogie dont je viens de terminer le premier tome.
Il faut dire que je sors de cette lecture assez convaincue. Je ne peux que saluer en premier lieu le style et le talent de l'auteur pour restituer avec beaucoup de réalisme cette période de l'histoire de l'Angleterre. Oui, on remarque clairement qu'Alison Goodman s'est basée sur de solides recherches et le résultat est plus qu'à la hauteur.
Oui, on suit avec plaisir la vie de la jeune héritière Helen. En effet, sa vie est une succession de bals et de sorties dont l'objectif principal est clairement de dénicher un mari bancable…. Car n'oublions pas que pour une femme, à cette période, faire un « bon mariage » était un moyen comme un autre de gagner un peu de liberté (enfin, quelquefois)
Cependant, quelques évènements imprévus vont gripper les rouages qui paraissaient bien huilés du petit train de la jeune fille. La rencontre avec lord Carlson, un gentleman à la réputation plus que détestable va être déterminante et surtout permettre à Helen d'en apprendre plus sur elle-même et le monde caché qui l'environne. La jeune femme est dotée de pouvoirs bien particuliers qui vont lui permettre de lutter à côté d'une poignée de personnes contre des sortes de démons….
Je vais lire la suite avec beaucoup d'intérêt, ….

Challenge A travers l'Histoire 2021
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Pavés 2021
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Pour une fois, je suis totalement d'accord avec la baseline choisit par Gallimard à savoir : « Entre romance à la Jane Austen et fantasy noire ». Ceci plus une très jolie couverture et j'étais déjà conquise. Si bien qu'à peine sorti, j'étais déjà chez mon libraire.

Point très positif, l'histoire rentre dans le vif du sujet très rapidement. Avec un pavé de presque six cents pages, j'avais un peu peur des longueurs. Alison Goodman nous présente l'univers de son héroïne, Helen, une jeune aristocrate londonienne, orpheline et qui va faire ses débuts dans la haute société. L'univers de Jane Austen est déjà là. Nous retrouvons donc les codes propres à cette époque, la bienséance, le misogynisme qui fait grincer des dents, les cancans, ce côté lisse de façade qui fait sourire… Les choses se compliquent un peu avec l'arrivée de cette touche de fantastique assez sombre. On a du mal à imaginer notre héroïne pouvoir entrer dans ce tout nouveau monde. Elle reste une femme et à l'époque le « soit belle et tais toi » était malheureusement le crédo pour la gente féminine. Mais l'auteur parvient à passer outre et à partir de ce moment-là, impossible de décrocher.

Piquant, aventureux, parfois drôle, on retrouve ce style « so british » que j'adore, et Alison Goodman arrive sans peine à nous introduire dans ce fameux club des mauvais jours. Un titre intriguant, un peu cocasse aussi. Pourtant, rien de très drôle quand on apprend ce qu'il se passe dans l'ombre de Londres. Pas quoi nous terrifier non plus, mais on est happé par ce monde occulte dont on veut tout savoir. Par le biais d'Helen et des intrigues qui se succèdent, les secrets se dévoilent, le suspens monte petit à petit, et nous allons de découvertes en découvertes. Un premier tome qui ne laisse pas du tout sur sa faim et qui parvient à planter le décor tout en nous plongeant dans le vif du sujet. Tout ce que j'aime.

Helen est un peu comme les héroïnes de Jane Austen. Une femme qui vit avec les barrières que lui impose la société mais qui en même temps est une femme moderne. Intelligente, dégourdie, franche, ironique, elle a tout pour plaire. A de nombreuses reprises, on ne lui souhaite d'ailleurs que de pouvoir s'émanciper. En face, Carlton, un comte mystérieux à la réputation plutôt sombre. Un monsieur Darcy en quelque sorte. Il est piquant, vif, pas toujours très sympathique. Mais on finit par apprendre à le connaître, et il fait chavirer notre petit coeur. Il est aussi pour moi, l'un des rares personnages masculins que j'ai apprécié. Son serviteur est trop peu exploité pour avoir une idée, mais les autres sont soit misogyne, brutaux, effacés, transit d'amour… Carlton a en plus ce côté moderne qui fait qu'il apprécie les traits de caractère d'Helen, même ceux qui ne sont pas très raccord avec son époque. Un très gros plus.

Côté personnages féminins, un peu la même remarque. Darby, la femme de chambre d'Helen, est adorable et très sympathique. Millicent, l'une des meilleures amies d'Helen, a ce côté gai et frais qui est très mignon, mais le personnage n'apparaît pas beaucoup et de toute façon n'appartient pas au côté fantastique du récit. Les autres m'ont laissé de marbre. Ce n'est pas forcément un point négatif, entendons nous bien, car les personnages principaux sont très bien traités et cela me suffit amplement. de plus, j'espère que par la suite, d'autres pourront émerger. Ce premier tome a un pied entre deux mondes et c'est aussi un tome d'introduction. J'attends donc de voir la suite, en ce qui concerne les personnages secondaires.

Un petit point négatif concernant l'édition en elle-même. Certains mots sont en français dans la version originale et je suppose pour nous donner un effet plus immersif, ces mots ou expressions nous sont notifiés. Pas de soucis. Une petite astérisque nous informe. Mais là où j'ai trouvé cela gênant c'est qu'en plus d'une typographie en italique (qui était parfaite) on nous rajoute cette astérisque à chaque fois… J'aurais à la rigueur préféré qu'on nous explique certains termes plutôt que d'ajouter un élément qui renvoie dans la bonne pratique à une explication justement…
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1812, Londres. Lady Helen Wrexhall fille d'une énigmatique comtesse décédée est sous la tutelle de son oncle, un aristocrate particulièrement imbu de lui-même et de son titre. Un ancien scandale familial le rend particulièrement désagréable avec sa nièce. Heureusement elle peut compter sur sa tante Léonore.
Nous sommes en pleine régence, la folie du roi Georges III, la régence de sa femme la reine Charlotte et de son fils, le futur Georges IV. En France, Napoléon est empereur et est l'ennemi juré des anglais.
A travers cette romance fantastique, Lady Helen se retrouve confrontée à ses nouveaux pouvoirs de Vigilante et est subjuguée par Lord Carlston qui va se révéler être son futur instructeur au sein du Club des mauvais jours. Ce fameux club regroupe les quelques vigilants chargés de pourchasser les Abuseurs, sorte de monstres qui polluent le monde de l'époque.
Ce tome est un tome d'introduction, l'auteure met bien en avant la société, ses codes dans l'aristocratie, la situation des femmes entre tuteurs et maris. Les convenances sont bien établies, le moindre faux pas peut déshonorer une famille, tout est faux-semblants, hypocrisie. Mais Helen, éduquée dans ce milieu ne demande qu'à s'exprimer et s'assumer.
Nous la suivons donc dans la découverte de ses pouvoirs et des limites imposées par la société. A qui doit-elle faire confiance ?
J'ai bien aimé ce premier tome, un peu longuet néanmoins. le style est agréable et fluide dans l'action. Les personnages sont approfondis. de nombreuses descriptions vestimentaires, alimentaires et festives agrémentent le récit. L'intrigue tire un peu sur le gothique avec la nature des monstres.
J'ai déjà attaqué le 2ème tome qui s'annonce dans la même veine.
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Londres, 1812.
Lady Helen Wrexhall, une jeune aristocrate, s'apprête à entrer dans le monde et à être présentée à la Reine à l'occasion du traditionnel bal des jeunes héritières. Depuis la disparition de sa mère, Helen et son frère, Andrew, sont élevés par leur oncle et leur tante : Pennworth et Leonore. Alors que les festivités se préparent, l'apparition d'un personnage énigmatique, la disparition d'une domestique et la découverte de morts violentes ne laissent rien présager de bon.
C'est ainsi que Helen va faire la rencontre d'un certain Lord Carlston et de son club un peu particulier.
***

La lecture de "Lady Helen" nous emporte en Angleterre du début des années 1800, un contexte historique que j'apprécie particulièrement. Cependant, l'histoire ne s'arrête pas là car très vite l'histoire se tourne doucement vers de la fantasy avec l'apparition de personnages un peu particuliers.

Nous sommes en pleine Régence, une période transitoire dirigée par le Prince de Galles à la suite des problèmes de santé mentale de son père, le Roi Georges III. Cette période précède l'ère victorienne et connait de nombreux bouleversements. Les évènements majeurs qui ressortent bien du récit sont les guerres napoléoniennes qui ont laissées un goût amer à la monarchie anglaise de l'époque. Toute personne se ralliant à la France est considérée comme un traitre envers la Couronne.
C'est le cas des parents d'Helen, et plus précisément de sa mère, Catherine, morte en mer après avoir été traquée. Depuis le drame, Helen est sous l'aile de Leonore. Sa tante la couve et l'élève comme une jeune fille de son rang et essaie de la réhabiliter dans la bonne société car le souvenir de ses parents n'est pas à son avantage.

Une fois le contexte mis en place, on entre dans le vif du sujet. Les personnages sont fascinants. Après avoir fait la rencontre de Helen et de sa famille, l'auteur nous présente Lord Carston, qui tient un rôle central dans l'histoire.
Lord Carlston revient à Londres après de nombreuses années. Il avait quitté la capitale lors du décès douteux de son épouse et personne ne sait où il a vécu tout ce temps. Il est de retour juste au moment du bal des jeunes filles. Coïncidence ? En tout cas, depuis son retour, de drôles d'évènements ont lieu.
Des personnages aux pouvoirs et aux forces obscures apparaissent et de sombres créatures se mêlent à l'histoire. Lady Helen se retrouve alors au milieu de tout cela. Des liens vont se faire et des secrets dévoilés.

***

Je me suis laissée tenter par la belle couverture de ce livre repérée depuis un certain temps à la librairie. Il y a trois tomes en tout. Ils sont tous aussi beau. La qualité du dessin et la présentation de l'histoire en quatrième de couverture a été suffisante pour me convaincre.
Dans ce livre, il y a tout ce que j'aime : la période du 19ème siècle en Angleterre, la référence au monde aristocratique de l'époque et le côté intriguant de l'histoire. Un contexte à la Jane Austen avec de la fantasy en plus, que demander de mieux. J'ai vraiment adoré cette lecture. L'histoire est bien structurée afin que l'on ne s'y perde pas. Les personnages sont présentés successivement et simplement. Puis, au fur et à mesure, la fantasy prend sa place dans l'historique. On ne s'ennuie à aucun moment. J'ai trouvé vraiment génial le mélange des styles.
A poursuivre absolument et, bien sûr, je vous le recommande !
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Que ça a été une lecture laborieuse. Si ça n'avait tenu qu'à moi j'aurais abandonnée au bout de 100 pages tant le début est long et ennuyeux. Finalement je m'en suis remise aux avis élogieux des autres Babeliotes et j'ai continué ma lecture. Il m'a cependant fallu près de 200 pages pour rejoindre l'enthousiasme générale. le début est une longue suite de bals, de promenades et de descriptions de robes. Ça aurait mérité d'être un peu raccourci pour entrer plus vite dans le vif du sujet. Passé cette introduction, le roman démarre enfin et j'ai compris ce qui plaisait tant aux autres lecteurs: mystère et rebondissements sont au rendez-vous les 400 pages suivantes. Des pages que je n'ai pas vu défiler, j'ai adoré et je serais bien resté encore un peu dans cet univers. L'auteure réussit très bien à nous immerger dans l'Angleterre victorienne. J'ai hâte de me plonger dans le tome suivant pour en savoir un peu plus sur le mystérieux Lord Carlston et le Club des Mauvais Jours.
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J'ai beaucoup aimé le premier tome de cette série. C'est un pavé, mais il se lit très agréablement et assez rapidement. Il m'a beaucoup fait pensé au Protectorat de l'ombrelle de Gail Carriger que j'avais adoré. On se trouve un peu dans la même ambiance, l'Angleterre au début du XIXe, les conventions sociales, les thés, les bals, l'institution du mariage... et le surnaturel ! Je trouve juste qu'il y a moins d'humour avec Lady Helen qu'avec Alexia Tarabotti. Les personnages masculins sont assez intrigants, j'imagine qu'il doit y avoir une team Lord Carlston et une team Duc de Shelburn. le tome 1 ne m'a pas permis de trancher ! A suivre donc dans les prochains tomes.
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Nous sommes en 1812, Lady Helen Wrexhall fait son entrée à la cour. Elle est orpheline, élevée par son frère, sa tante et par son oncle qui souhaite la marier au plus vite pour se débarrasser d'elle. Sa mère est morte en jetant le déshonneur sur sa famille (elle a trahi l'Angleterre pour la France), donc l'entrée d'Helen dans le monde et son introduction auprès de la famille royale est un enjeu de taille.
Sa rencontre avec la reine sera pour le moins surprenante, puisqu'elle lui dira : « Mon enfant, ne croyez pas tout ce que l'on dit de votre mère ». Ça tombe bien, puisque la courageuse demoiselle (ou inconsciente?) a tenu à apporter la miniature de sa mère, pour que la défunte soit malgré tout avec elle en ce jour si important. Si quelqu'un aperçoit le portrait de sa mère peint sur le bijou, c'est la catastrophe. Justement, le mystérieux Lord Carlson, aussi charismatique que sulfureux, demande à voir son éventail, dans lequel elle l'a habilement glissé. Helen le lui donne à contre-coeur, sachant le déshonneur qu'elle risque. A sa grande surprise, il ne s'exclame pas et ne dit rien d'autre que des mondanités. Mais quand il lui rend l'éventail, la miniature n'est plus là... Et si Lord Carlson en savait bien plus qu'il ne veut bien en dire sur sa mère et sur son passé ?
Après plusieurs rendez-vous arrangés dans des lieux pas très fréquentables pour une jeune aristocrate (allée Obscure, place où a lieu une exécution...), Helen apprend que sa mère était une Vigilante, chargée de combattre les Abuseurs, démons invisibles pour le commun des mortels. Et qu'elle est elle-même une Vigilante. Oscillant entre vie mondaine et combattre les forces du Mal, Lady Helen évolue dans un Londres du XIX° siècle bouillonnant d'activité, riche et prospère, mais aussi avec des quartiers très pauvres et beaucoup de misère.
La trilogie "Lady Helen" se déroule en Angleterre, durant la régence du Prince Régent, futur Georges IV. Les descriptions de l'époque de la Régence sont très réalistes, avec beaucoup de références à des lieux qui existaient vraiment ou à des événements historiques qui ont réellement eu lieu. le goût du luxe et la magnificence des fêtes auxquelles assiste notre protagoniste dépeignent parfaitement le faste de la vie des aristocrates lors de la Régence et décrivent bien l'ambiance qui y régnait. Cela rend le roman très réaliste. On a presque peur de trouver un Abuseur derrière soi dans la rue, absorbant la force vitale des passants avec son immonde tentacule bleu! Car ils sont partout, dans toutes les couches de la société, et il n'y a aucun moyen de les repérer ni de les combattre si vous n'êtes pas un Vigilant...
Un roman de fantasy très agréable à lire: des personnages attachants et atypiques, un style simple et direct, et une narration fluide et entraînante.
A lire avec une bonne tasse de thé pour le tea time !
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Une histoire qui se déroule en 1812 sous la régence au Royaume-Uni.
Une époque très misogyne où la femme doit être belle et se taire ; où les bals sont indispensables à un bon mariage etc...
Bref, le style "Bridgerton" ou "Jane Austen". La surprise étant, la part fantastique qui va pigmenter cette histoire que j'ai eu peur de trouver niaise, et pas du tout. On entre vite dans le vif du sujet et je n'ai pas ressenti trop de longueur dans le récit. Au contraire, j'ai apprécié la vivacité de l'héroïne et le jeu de séduction des divers protagonistes.
C'est un roman pour adolescents plutôt réussi qui invite à découvrir les suivants.
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Malgré un début très lent presque ennuyeux, j'ai progressivement été conquise par ce roman historique avec des touches de fantastique. J'ai beaucoup aimé le personnage de Lady Helen tiraillé entre les convenances de l'époque et ses propres envies. Je continue la saga...
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Amatrice des romans de Jane Austen ou des soeurs Brontë, je me suis rapidement sentie chez moi dans l'univers de Lady Helen. J'ai dévoré ce bouquin, mais bizarrement j'hésite à lire le tome 2 et je pense que c'est, en partie, parce que les "méchants" ne réussissent pas à réellement me convaincre. L'idée de base des différents types d'Abuseurs est originale, mais l'enjeu ou le dilemme auquel doit faire face Lady Helen ne réussit pas réellement à m'intéresser.
J'ai adoré ma lecture, mais probablement plus à cause de l'époque et du triangle amoureux que pour le côté dark fantasy. Question à la communauté Babelio: est-ce que cela vaut la peine d'aller au bout de cette trilogie?
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