Lady Helen, tome 1 : Le club des mauvais jours

Londres 1812 Lady Helen qui vit chez son oncle et sa tante va faire son entrée dans le monde. Elle doit faire bonne impression pour espérer faire un beau mariage et surtout faire oublier la mauvaise réputation de sa mère. L'oncle a tellement envie de se débarrasser de cette nièce encombrante qu'il n'hésiterait pas à la marier avec un vieux duc.
Lady Helen fait la connaissance de Lord Carlston qui traîne une réputation sulfureuse (il est soupçonné d'avoir liquidé son épouse).
Et c'est là que le roman prend une dimension fantastique. Nos deux héros ont des dons. Lord Carlson veut qu'Helen intègre le club des mauvais jours, club dont le but est de se débarrasser de créatures maléfiques.

Et bien je ne sais pas pourquoi ca n'a pas marché pour moi.
J'ai trouvé que c'était super bien écrit. J'adore Jane Austen.
Je ne suis pas allergique au fantastique.
Je ne m'explique pas. J'ai trouvé que c'était très très trèèèèès long.
Un manque de rythme.

Dommage.

J'ai mis longtemps à sortir ce roman de ma PAL mais je ne le regrette pas, c'est quasiment un coup de coeur.

L'auteure prend bien le temps de nous présenter la vie de Lady helen en 1812. Elle doit être présenter à la reine Charlotte puis participer à sa première saison pour trouver un mari. Elle va rencontrer lord Carlston un cousin éloigné de sa famille. Elle qui est orpheline et vit chez son oncle et sa tante va découvrir que sa mère n'est peut être pas la traître que l'on veut bien lui faire croire.

le côté historique est vraiment décrit et utilisé dans l'intrigue. Les personnages principaux sont attachants même si pour l'instant on ne connaît pas toute l'histoire de Carlston. Lady helen est une femme intelligente, trop pour l'époque et doit choisir son avenir. On a vraimentle temps de la connaître et de s'attacher à elle.
L'intrigue est un peu lente mais les 600 pages passent très vite et j'ai hâte de lirele deuxième tome.

La narration est à la troisième personne, elle offre un point de vue interne ce qui permet une immersion totale du lecteur mais aussi une part d'imagination et de subjectivité. En effet on partage indéniablement les sentiments d'Helen dans laquelle on s'incarne à merveille. Les événements, les pensées et le décor sont décrits avec précision et justesse tout en gardant une certaine simplicité.

L'auteure manie donc brillamment sa plume, elle est immersive, fluide, et prend le temps d'installer mot après mot, les constituants de son récit. J'aime la manière dont elle amène l'intrigue et les questionnements d'Helen, installant progressivement le suspense, et nous tenant en haleine jusqu'à la dernière page.
Je salue également l'habileté qu'elle a de rendre singulier chacun de ses personnages avec une réelle personnalité qui leur est propre.

Cette immersion vient du fait aussi des recherches historiques minutieuses que l'auteure a faites pour étayer son univers et l'étoffer avec justesse.
En effet, on suit Helen et ses débuts dans le monde londonien plein de conventions du début du XIXe siècle, où patriarcat et mondanités constituent la toile de fond. Chaque petit détail historique a son importance et nous plonge incontestablement dans la Régence anglaise.

Sauf que, Helen dénote dans ce monde, elle est vouée à un dessein bien plus redoutable pour l'humanité. Elle va devoir s'émanciper des moeurs de son temps et passer outre les convenances sociales pour apprendre à contrôler sa nouvelle nature et combattre les êtres surnaturels vicieux, aux côtés de Lord Carlston et du Club des Mauvais Jours.

Que ce soit la narration, la plume ou l'histoire, Alison Goodman m'a plus que conquise et m'a transmis son engouement pour cette ambiance incroyable !

Un très bon livre, un peu long à démarrer mais qui s'accélère bien à la fin avec beaucoup de rebondissements. Un slow burn extrêmement slow aussi, mais qui correspond à l'époque dans laquelle évolue notre héroïne ! Et c'est cette même époque et toutes les obligations qui vont avec qui rendent l'histoire parfois si agaçante mais terriblement addictive : les solutions qui nous paraissent simples aujourd'hui sont impensables à l'époque, on doit donc procéder autrement !
Je recommande ;)

Un roman qui nous plonge en pleine Régence au début du 19e où l'auteure sait parfaitement retranscrire cette société londonienne et ses codes de bonne conduite.
Si l'aspect historique est bien travaillé j'ai regretté ces trop nombreuses descriptions vestimentaires.

La mise en place est assez longue, parfois peu intéressante, et l'action met du temps à s'installer.
La partie historique est crédible mais le côté fantastique un peu trop surfait m'a laissé sceptique.

Si cette partie fantastique peut avoir un côté intrigant elle s'essouffle vite avec de trop nombreuses longueurs et répétitions.
De même que les scènes de combat et autres préparatifs m'ont peu convaincue.

Classiquement on a droit au trio amoureux avec le beau brun ténébreux et énigmatique que tout le monde déteste, le Duc gentil, prévenant et adoré de tous, et la belle indécise au milieu.

Une lecture sans plus qui ne m'emmènera pas à la découverte des deux tomes suivants.

Un premier tome très prometteur, bien qu'ayant quelques longueurs. C'est très introductif, mais les actions se révèlent surprenantes et nous donnent envie de poursuivre notre lecture. J'ai été captivée du début à la fin. J'ai hâte de découvrir la suite !

Nous sommes en 1812 en Angleterre. Lady Helen est une débutante de la bonne société londonienne qui doit se comporter en parfaite femme du monde. En parallèle elle explique grâce à l'énigmatique lord Carlston l'émergence de capacités insoupçonnées qui vont la conduire jusqu'au fameux club des mauvais jours.
Ce livre m'a marqué par son mélange des genres, entre historique et fantastique, entre jeunesse et adulte, entre société très codifiée et nécessité de sortir du cadre, entre style ancien et moderne, entre atmosphère légère et sombre, entre Jane Austin et Lovecraft...
Et le mélange prend bien. Il en fait une oeuvre spéciale, un peu déconcertante mais attirante.
Le personnage d'Helen est riche malgré son jeune âge. Elle a connu la perte de ses parents. La honte du comportement de sa mère rejailli sur elle. Son oncle la tolère à peine. Pourtant elle déborde d'énergie. Elle est vive et intelligente, soucieuse de son prochain. Son évolution face aux secrets qu'elle découvre font une bonne partie de l'attrait du roman.
Les personnages démoniques m'ont beaucoup moins attirés. Par certains côtés ils me rappellent les ombres noires du film d'animation le Château ambulant de Miyazaki.
Au final une très bonne lecture. Bien sûr je tiens à connaitre la suite des aventures de Lady Helen.

J'ai attrapé ce livre au hasard quand je m'ennuyais à la bibliothèque, et c'est loin d'être un regret ! Je pensais que la grandeur du livre m'en repousserais (562 pages) mais je me suis retrouvée à le dévorer en une semaine. Dès que j'avais un peu de temps, je le lisais. La vie d'Helen me semblait un peu ennuyeuse au début mais est rapidement devenue passionnante, les péripéties s'enchaînent bien, la partie magique de l'univers est bien expliquée, on comprend sans trop d'effort. Les personnages et leur relations sont intéressantes, et attachantes.

Cosy Mystery, Régence Anglais et Fantasy. Et comme je regrette de ne pas l'avoir fait sortir avant de ma pile à lire. Tellement que j'ai déjà acheté la suite.

Lady Helen est une jeune femme bien née de la société londonienne de 1812. Elle s'apprête à faire son entrée dans le monde, c'est-à-dire être présentée à la reine rageante. L'objectif est simple, des bals, des prétendants et un beau mariage. Mais la réalité dans laquelle plonge Lady Helen est tout autre. Elle va faire la rencontre de Lord Carlston, homme à la réputation sulfureuse, et il va lui faire découvrir le club des mauvais jours, une police secrète, lutant contre les démons.

Je suis une fan de régence anglaise, culture que prône ma grand-mère depuis que je suis en âge de lire et que je fuyais il y a encore quelques années. Mais plus maintenant, et je suis ravie de découvrir des petites pépites comme celle-ci. À cela, se rajoute l'enquête cosy mystery/fantasy, et c'est un combo gagnant. le mélange paraît surprenant, mais c'est un délice à lire.

L'univers dans lequel nous emporte l'autrice est très bien décrit, de la robe de soirée (tissu, couleur etc), en passant par les plats servis, ou les convenances, mais aussi à la description de ces "démons" infestant Londres et d'autres villes en passant par le type de personnages qu'elle a conçu.

Il s'agit ici d'une trilogie et j'ai donc bien entendu encore beaucoup de questions en suspens, mais ça ne m'a pas empêcher de me projeter auprès de Lady Helen lors d'un thé ou bien dans sa chasse aux démons aux côtés de Lord Carlston. Un joli slow burn accompagne également tout ceci, la cerise sur le gâteau (j'en suis de plus en plus friande).

Bref, ce fut une très jolie découverte que je recommande à 100%, surtout en cette période, et même si cette histoire est publiée chez Gallimard Jeunesse, elle conviendra tout de même aux vieilles filles que nous sommes ou aux hommes à la réputation sulfureuse.

Personnage principal sympa qui mériterait d'être un peu plus "rebelle" au vue de ses capacités physiques. J'ai eu un peu de mal à me laisser embarquer dans l'histoire, tellement c'est original. Mais j'ai quand même passé un bon moment.
3 gros pavés donc l'intrigue se déroule assez lentement comme c'est souvent le cas.