Astérix, tome 13 : Astérix et le chaudron

Projet de relire cette série qui a bercé mon enfance, en complétant avec les ouvrages plus récents.
« Astérix et le chaudron » est différent des autres. On y retrouve nos héros dans une situation délicate, mettant en place des stratégies, pour gagner de l'argent, sans grand succès ; certaines vont même à l'encontre des valeurs qu'ils prônent habituellement.
Je relève une nouvelle langue étrangère : le langage administratif, qui bénéficie de sa propre police de caractère. Une jolie trouvaille.
Nettement moins drôle, une histoire qui se traîne quelque peu, avec une fin précipitée.
Pas le meilleur pour moi…
Vite, que je parte en Hispanie !

Nous sommes en 50 avant Jésus Christ, toute la gaule est occupée par les romains. Toute ? Non, un petit village d'irréductible Gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur.
Cette intro... Un classique !

Astérix et le Chaudron, emmène nos Gaulois préférés dans une nouvelle aventure.
Un chef Gaulois d'une autre tribu, va demander au village d'Astérix de garder son chaudron rempli de sesterces afin que le collecteur d'impôt ne puisse lui prendre.
Astérix se retrouve donc a devoir surveiller le butin qui va disparaitre pendant la nuit, seule façon de ne pas apporter la honte sur le village ? retrouver le chaudron !

Une affaire de gros sous dans cette aventure d'Astérix et Obélix où nos 2 héros devront remplir un chaudron de sesterces.
On pourra constater que Astérix n'est pas très bon commerçant, n'est pas un bandit qui a du flair et qui n'a pas de chance aux jeux.
Une aventure interessante, pas aussi marrante que les autres, mais assez trépidante.

Honneur et négligence vont se relever d'ardeurs et d'arrogances.

Petits clins d'oeil à notre Raimu national et à la caricature des pères de ce cher Astérix, de son ami et de son fidèle compagnon.

De course à l'échalote en crise de morale, l'amitié confraternelle de nos héros se voit parer des plus beaux atours de bravoure et de complicité.

Déboires et détours à suivre avec curiosité et surprise, les affiches peuvent se faire surprenantes, parfois.

Un excellent moment à passer . Passionnant et plein de rebondissements. C'est toujours agréable de les voir et de partager leurs aventures.

Si ce n'est pas le meilleur tome de nos amis gaulois, Astérix et le chaudron se lit quand même très bien. On doit reconnaitre une constante à Goscinny et Uderzo : même quand ils étaient moins bons, ils restaient bons, et une aventure d'Astérix est toujours un chouette moment. Alors nous voilà embarqué dans un détournement d'impots sur fond de soupe à l'oignon. On croise un chef de tribu crapuleux et un Astérix qui mène l'enquête pour sauver son honneur. Il y a des bagarres, de la potion magique et des jeux de mots. Bref un Astérix de la vieille époque (1969 pour ce tome, déjà) et on se régale.

Drole et agreable encore une fois, un peu de traitrise et de larcins pour rendre ce tome encore plus prenant

Comment peut on trouver une histoire aussi bien ???
J'adore ce livre.

C'est le premier tome avec lequel j'ai trouvé le temps un peu long. Il se trouve que l'énigme autour du vol de sesterces est assez prévisible. On se doute de l'identité du coupable dès le début vu comment le personnage est dépeint et cette aventure n'est donc qu'une suite de péripéties au résultat infructueux pour tomber finalement sur la seule solution logique. le bannissement d'Astérix est également déconcertant.

On sent que c'est forcé afin de créer un petit challenge pour le personnage qui doit rétablir son honneur. Mais les aventures précédentes avaient trouvé des moyens plus cohérent pour faire sortir le héros du village dans cet univers au ton léger. C'est donc un petit flop pour moi même si les essais deux deux gaulois en affaires sont amusantes.
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Un tome de Astérix toujours aussi drôle et vraiment agréable à lire.