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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ce chaudron qui fleure la soupe à l'oignon emmène les fans d'Astérix dans un périple pour le remplir de sesterces puisque le petit Astérix s'est fait dérober celui dont la garde lui avait été confiée.

Tout au long de l'épopée, c'est l'humour qui domine avec de très belles réparties de la part d'Obélix, une bonne complicité entre les deux héros et, finalement, le rétablissement des choses dans leur norme avec la récupération des sesterces dérobés.

Et le banquet final, barde muselé, pour fêter le retour glorieux des héros.
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Un tome assez spécial que ce numéro 13 qui aborde le problème de l'argent.

Spécial dans le sens que les grandes bagarres contre les ennemis habituels sont surtout au début (un camp romain, et contre les pirates qui cette fois sont à terre), et à la fin.

Spécial car pour la première fois nos héros se retrouvent dans un monde qu'ils ne connaissent pas : l'argent.

L'album est bourré de scènes drôles, dont ma préférée est celle du théâtre ("ils sont fous ces romains"). Il est amusant de voir nos héros essayer plein de métiers pour remplir leur chaudron (« Les beaux, les beaux, les beaux sangliers »).

Cependant, malgré ses qualités, cet album n'emporte pas ma préférence, car on sent bien que Goscinny a du mal a se renouveler lorsqu'il n'est plus dans le style habituel des aventures et des bagarres classiques.

Un bonne prise de risque, mais ça reste quand même un ton en dessous.
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Il faut savoir que cet album faisait partie de ceux que je n'aimais pas, lorsque j'étais jeune (je parle de mes 10/12 ans) et qu'il m'a fallu du temps pour y revenir, le relire et le comprendre, un peu comme avec "Le bouclier Arverne".

Oh, j'avais ri avec les déboires d'Astérix pour remplir un chaudron (qui avait contenu de la soupe à l'oignon) de Sesterces mais je n'avais pas capté les trois quarts de l'album et du message qui était distillé.

De prime abord, il n'est pas pour les enfants, la plupart des jeux de mots et des situations leurs passeront au-dessus de la tête.

Ce qui m'avait choqué, à l'époque (et qui me choque toujours), c'est le bannissement d'Astérix du village. D'accord, il a fait une faute et l'argent confié par un autre chef gaulois a été volé, mais sans même mener une enquête, on le bannit du village avec ordre de ne pas y revenir sans le chaudron rempli d'argent.

— Retourne dans le village, Obélix. Tu n'as pas à me suivre ; je suis banni.
— Tu es banni ? Eh bien nous bannirons ensemble !
— MON OBÉLIX !
— Tu croyais vraiment que j'allais te laisser bannir tout seul ? Mais sans Idéfix et moi, tu ne bannirais pas loin !

On bannit Astérix ? Non mais allo quoi ? C'est violent pour un gosse de voir pareille chose, d'apprendre que votre village, les vôtres, vos amis, les gens que vous côtoyez tous les jours, ceux avec qui vous luttez encore et toujours contre l'envahisseur romain, vous foutent à la porte du village…

Traumatisant pour un gosse qui découvre cela la première fois. On se pose des questions… En plus de ne pas comprendre grand-chose, cet album me donnait toujours le cafard de voir Astérix mis à la porte. Une raison de plus de ne pas aimer cet album.

Et pourtant… Il y en a des thèmes intéressants dans cet album que j'ai compris une fois adulte, notamment le paiement ou pas de l'impôt et l'intelligence avec l'envahisseur.

— Un jour, un collecteur d'impôts est venu… Depuis, nous sommes dispensés d'impôts ! […]
— Et il n'est jamais revenu ?
— Jamais ! Donc, pas de revenu, pas d'impôts !

Goscinny réglait des comptes dans cet album et c'est bien plus tard que j'ai appris que la date de sortie de l'album (1969) coïncidait avec la sortie de Morris de chez Dupuis, pour une affaire de sous aussi (les albums qu'il voulait en "cartonné" et que Dupuis publiait en format souple). Goscinny était avec Morris pour le cow-boy le plus rapide de l'Ouest.

La critique du monde du business est acide, caustique, même si le tout est tempéré par de l'humour et des situations cocasses, telle que la chute des prix de la quatorzaine de sangliers et par Obélix qui a quelques réflexions tout à fait appropriées, même s'il n'a rien compris à leur mission.

— C'est bête de jeter de la bonne soupe à l'oignon pour la remplacer par des sesterces !
— Mais Obélix avec des sesterces on peut acheter de la soupe à l'oignon !
— Ben justement ! Ce n'était pas la peine de jeter la soupe à l'oignon qui était déjà dans le chaudron !

L'acide coule aussi à flot envers ceux qui n'assume pas leur collaboration avec l'ennemi, ceux qui disent, la main sur le coeur, que non, ils ne pactisent pas avec l'envahisseur mais qui, dans le dos de tout le monde, leur lèche les bottes et tente de rouler les autres dans la farine.

Un excellent album qui frappe sous la ceinture, qui est caustique, amer, truffé de jeux de mots. Un album où Astérix va devoir faire quelque chose qu'il ne sait pas faire : gagner de l'argent.

Durant toute l'aventure, il va courir derrière, sans jamais le rattraper et se rendre compte que la potion magique ne lui est pas d'une grande aide pour gagner des sous et remplir son chaudron qui n'est jamais que la métaphore d'une dette à apurer.

Gosse, je n'avais pas très bien compris le final où il était question de l'argent qui ne devrait pas avoir d'odeur mais qui là, en avait une. Ce n'est que plus tard que ça a fait "tilt" dans mon petit cerveau. C'était un perfide, Moralélastix.

Une fois de plus, un excellent album ! Mais ce n'est pas un scoop que de dire cela puisque toute la collection scénarisée par Goscinny est excellente.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Après avoir lu hier "Le Schtroumpf financier", c'est maintenant le tour d'Astérix et Obélix de courir après l'argent, de comprendre sa valeur ... Ou pas !
Car nos héros ont bien compris que l'argent ne fait pas le bonheur, et dans leur petit village, ils n'en ont nul besoin.
Obélix est tout simplement hilarant, comme a son habitude. Ses répliques sont tout simplement exceptionnelles.
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Est-ce la lassitude des deux auteurs ? Est-ce la malédiction du nombre 13 ? Cet album est le 13e de la série, et j'ai ressenti à sa lecture comme une légère retombée du soufflet, comme si le souffle épique de la série marquait le pas, après la parution consécutive de sept excellents albums, auxquels j'ai attribué la note maximale.

Le scénario est un peu plus désabusé que d'habitude. Nos deux héros semblent avoir perdu toute bonne humeur et toute confiance en soi. On les voit souvent pleurer et s'apitoyer sur leur sort (pages 12, 33, 36 et 42), faire des têtes d'enterrement et s'engueuler copieusement, ce qui n'est pas commun, avouons-le, dans la série, et installe même un sentiment de tristesse un peu nouveau.

Pourtant, tout commençait bien. La première vignette nous montre une magnifique vue printanière du village gaulois, avec des protagonistes épanouis et des arbres couverts de fleurs roses. Nous voyons pour la première fois représentée de façon réaliste la forge de Cétautomatix, forgeron et maréchal-ferrant, en plein travail. Panoramix cueille des fleurs printanières, Astérix discute avec Agecanonix, Abraracourcix va chercher de l'eau au puits pour sa femme Bonemine. Bref, tout va bien. Mais un messager apporte dès cette première image une mauvaise nouvelle que personne n'attend : l'arrivée dans le village du chef gaulois Moralélastix.

Moralélastix confie à Abraracourcix une mission : mettre en lieu sûr ses économies, matérialisées par un chaudron rempli de sesterces et sentant la soupe à l'oignon en raison d'un voyage décidé dans la précipitation (ce qui dément le dicton « l'argent n'a pas d'odeur »). La mission durera le temps de la levée du nouvel impôt décidé par Jules César. Astérix est désigné pour monter la garde et veiller sur la fortune de Moralélastix. Contre toute attente, le chaudron est volé pendant la nuit.

Victime d'une machination qu'il n'a pas vu venir, Astérix est mis au ban du village, seul le fidèle Obélix prête main forte à Astérix et l'accompagne dans son périple de banni. Tous les habitants du village versent une larme au départ d'Astérix. L'histoire se poursuit ensuite par une succession de tentatives infructueuses de la part d'Astérix et Obélix qui ne parviennent pas à remplir le fameux chaudron. Petit à petit, nous voyons le moral de nos deux compères s'amenuiser dans ce qui ressemble à une chute inéluctable vers leur déshonneur.

Comme toujours, le scénario est interconnecté au contexte de l'époque de parution, ici, plus précisément, Goscinny et son équipe viennent de vivre un épisode traumatisant qui fait suite aux événements de mai 68 (j'y reviendrai). Directement liée (ou pas) à mai 68, on peut voir dans cet album la critique du monde des affaires et des jeux de pouvoir, et plus précisément, de tout ce qui tourne autour de l'obsession de l'argent, de l'appât du gain faisant perdre de vue les vraies valeurs (comme la fidélité et la confiance). Astérix se rend compte au passage qu'il n'est pas doué pour gagner de l'argent (« Gagner de l'argent ? mais nous n'avons jamais fait ça ! » alerte Obélix, jamais à cours de bon sens, page 17) et récupérer la somme perdue, ni en tant que conteur d'histoires vécues, ni en se lançant dans une carrière de vendeur de sangliers, de dresseur d'animaux, d'acteur de théâtre ou de gladiateur, ni même, descendant de plus en plus bas, en misant sur les paris sportifs ou en braquant une banque.

La quête d'Astérix ira même jusqu'à provoquer de véritables catastrophes : bagarre généralisée chez les romains de Petibonum, qui sont eux aussi en manque d'argent et au bord de la cessation de paiement des soldes, destruction du restaurant "le Pirate échoué", alors que pour une fois, nos amis pirates auraient bien voulu se ranger et se sédentariser, effondrement du cours du sanglier, ruine des petits commerces, etc. Même l'épisode de braquage de la banque, pourtant très bien imaginé, se traduit par un fiasco monumental. le pessimisme règne. La situation ne va se redresser vers le traditionnel happy end que dans les toutes dernières pages de l'album.

Que se passe-t-il à la même époque, pour expliquer la tonalité atypique de cet album un peu moins enthousiaste et plus sombre que d'habitude ? le 13e album d'Astérix est prépublié dans Pilote à partir d'octobre 1968 et sort en 1969, on pense immédiatement à mai 68 et ses conséquences. A cette époque, rien de va plus au sein de la rédaction de Pilote, dont la parution a été suspendue en raison des grèves. Goscinny a été secoué par une dispute avec d'anciens collaborateurs qui l'ont traité de « suppôt du patronat », lors d'un procès « stalinien » improvisé dans une brasserie de la rue des Pyramides. Se sentant trahi, Goscinny songera même à abandonner la bande dessinée. On peut convenir d'une certaine amertume résultant de cet épisode, qui donnera également plus tard le ton à l'album La Zizanie (1970), encore à venir.

Pour autant, les gags visuels et scénaristiques, les jeux de mots, sont toujours très nombreux et d'un excellent niveau. On pourra entre autres noter : « Non ! Les romains font des fouilles... Il y a tellement d'impôts enterrés, qu'on trouvera encore des monnaies pendant des siècles, probablement ! » (page 7) ; « – Si on racontait nos aventures aux gens ? Peut-être qu'ils nous paieraient pour les entendre ? – Je ne m'y connais pas en affaire, mais je peux te dire que ça, ça ne rapportera jamais d'argent ! » (discussion entre Astérix et Obélix, page 17) ; « En avant, vous autres ! J'en vois une qui n'est pas au pas ! » (page 18, en parlant d'une oie dans un défilé) ; « Nous avons mergitur, mon vieux, et je ne sais pas quand nous allons fluctuat de nouveau ! » (page 41) ; « Sentir de l'argent ? Mais ça n'a pas d'odeur ! » (page 44). Et ce n'est ici qu'un petit échantillon.

Notons également les polices de caractères utilisées par le collecteur d'impôts envoyé spécial de Jules César, qui ressemblent au formalisme des imprimés officiels de type CERFA. le langage administratif est ainsi immédiatement perçu comme une langue étrangère incompréhensible, à l'instar de la langue des Goths ou des Égyptiens.

Au niveau des caricatures, Goscinny et Uderzo n'étant jamais mieux servis que par eux-mêmes, se sont cette fois représentés en Romains spectateurs accompagnant le préfet de Condate au théâtre (page 30), un pas de plus franchi après leur apparition sur un bas-relief dans Astérix aux Jeux Olympiques. On reconnaîtra également les acteurs Éléonoradus (qui prend les traits de l'acteur Laurent Terzieff) et Juleraimus (sous les traits de Jules Muraire, alias Raimu).

Pour conclure, cet album ne nous entraîne aucunement dans une grande épopée aux horizons lointains telle qu'avaient pu l'imaginer les auteurs pour les précédents albums de la série. de fait, cette histoire assez triste s'apparente plutôt à un chemin de croix et à l'expiation d'une faute (le manque de vigilance d'Astérix). Elle se conclura fort heureusement par une issue honorable. Astérix reprendra du poil de la bête, le méchant sera reconnu coupable et puni de sa cupidité et de sa collaboration avec l'ennemi, on ne se moque pas impunément du petit teigneux par Toutatis ! Astérix lavera son honneur. Au passage, les pirates seront dédommagés, ce qui constitue une délicate attention de la part des auteurs. Mais cette fin heureuse n'occulte en rien le pessimisme ambiant ni l'atmosphère larmoyante de l'album, qui voit donc sa note globale légèrement baisser. Enfin, juste un petit peu… oui, un tout petit peu allez… car si l'on y réfléchit à deux fois… c'est quand même toujours… Snif… Troooompfff ♫♪ pardon… Enfin bref… Qui bene amat, bene castigat, comme disait l'autre.
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Album beaucoup plus sérieux (hihihi), faut dire que les impôts, c'est sérieux…, surtout pour ceux qui n'en payent pas ;-) Ben oui, pas de revenus, pas d'impôts, et César te fout la paix :-D

En voulant faire plaisir à un chef gaulois voisin et toursiveux voilà notre Astérix banni du village. Obélix le suit de bon coeur dans son bannissement car c'est son ami, ils banniront ensemble et surtout, il veut comprendre le mystère du chaudron ! Mais pourquoi donc ont-ils jeté la soupe à l'oignon pour y mettre des sesterces qui ne servent à rien alors que la soupe à l'oignon, ma foi, c'est si bon ! Et le travail commence alors pour récupérer des sous et c'est là que les quiproquos s'enchaînent et certains sont particulièrement hilarants.

Ah, les sesterces aux petits oignons, une révélation qui sauvera Astérix, ruinera le voisin toursiveux, une pluie miraculeuse pour les pirates, discrets pour le coup, et un village qui retrouve sa sérénité autour d'un banquet final bien joyeux et d'un Obélix heureux mais qui s'interroge toujours :-)
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Un album tellement en mauvais état dans ma bibliothèque qu'il en est devenu illisible. Dommage, cet histoire d'erreur judiciaire et d'escroquerie est vraiment réussie. de la quête d'un revenu pour rembourser cette dette indue (mais il y va de l'honneur du village) jusqu'à la surprise finale au moment où tout semble perdu, on passe par une démonstration économique (on retrouvera une autre idée économique avec Obélix et Compagnie) dans laquelle Goscinny excelle. Plus sérieux, moins léger que beaucoup d'autres, c'est un excellent opus.
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ou Astérix et l'évasion fiscale
Astérix est dans la panade. il a failli à sa mission: veiller sur un chaudron rempli de sesterces confiés par le chef d'un autre village gaulois juché sur la falaise qui veut se jouer du fisc.
l'argent est volé, le chaudron vide, Astérix est banni.
notre héros naïf mais honnête et loyal veut réparer sa faute. l'éternelle question se pose alors. comment avoir de l'argent? comment le gagner ? que faire ? travailler ? mais dans quel domaine ?
dans une histoire avec un(e) Moralélastix, on parlera forcément d'orgies (en tout cas ils en veulent), de bagarres, d'arnaque, de concurrence et de la chute du cours du sanglier, de turf antique et même de braquage!
heureusement que son compère, fidèle et solidaire ne le laissera pas seul dans cette galère.

on notera la participation restreinte pour ne pas dire inexistante d'Idéfix, les caricatures des auteurs parmi le public du théâtre, ce percepteur des impôts qui s'exprime avec les cases à cocher de formulaires administratifs. et si cette fois l'ennemi n'était pas l'occupant romain?
. Par ici la bonne soupe!
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13ème album du duo gaulois. Il reprend le thème « collabo » (comme le combat des chefs) mais cette fois sur le mode économique avec Moralelastix le bien nommé . L'intrigue est linéaire et un peu répétitive , les tentatives des deux compères pour « faire » de l'argent (commerce, métiers du spectacle, paris, cambriolage) échouant les unes après les autres. Quelques trouvailles savoureuses : le théâtre d'avant-garde, les bulles du percepteur…Globalement un peu en dessous des meilleurs opus.
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Par toutatis, c'est l'honneur d'Astérix et de son village qui sont en jeu ! Car c'est le contenu d'un chaudron placé sous la garde d'Astérix qui a disparu...et ce contenu, c'était des sesterces, beaucoup de sesterces ! Pour réparer cette tragique faute, Astérix, assisté d'Obélix, qui n'a pas voulu lâcher son copain dans ces moments difficiles, va multiplier les initiatives : le commerce, le pari, l'attaque d'une banque, tous les moyens sont bons pour remplir de nouveau ce chaudron ! Tout se finira, comme toujours, par un grand banquet : c'est donc que l'issue de cette aventure sera une nouvelle fois heureuse pour nos gaulois préférés. L'honneur est sauf !
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Moralélastix est un chef Gaulois d'un village située au sommet d'un falaise.

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Thème : Astérix, tome 13 : Astérix et le chaudron de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

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