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Super histoire qui, comme en grande partie chez Astérix, elle nous fait voyager en Espagne cette fois-ci! Tous les poncifs y passent, des touristes à la corrida, à grands renforts de châtaignes gauloises …
Ah qu'il est énervant ce Pépé, fils du chef Hispanique, qui dérobe l'amitié d'Idéfix envers Obélix! Enfant têtu, une tête à claque quoi. Mais quel courage!
Un bon moment qui délasse.
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Et si tous les opprimés du monde se donnaient la main ? En cette année 1969 où Franco songe à passer la main, Uderzo et Goscinny refont jouer, avec bonheur, leur conscience de classe et leur esprit rebelle.
Après avoir sévi en Hispanie comme en Gaule, Jules César apprend qu'un village ibère lui résiste encore. Cela ne vous rappele rien ? Simple parallèle au début de l'album, le lien se noue - comme la respiration - quand le jeune Pépé Soupalognon y Crouton, capturé comme otage par les romains, est envoyé au camp retranché de Babaorum...
Pendant que les français, pardon, les gaulois moyens avancent au pas sur la route - défoncée - de vacances d'été au soleil et meilleur marché, Astérix et Obélix passent douane et montagnes en contrebande, dansent le dos cambré avec des gitans en soirée autour du feu. On assiste aussi avec eux aux défilés traditionnels, goûte la nourriture locale, compare l'addition à celle de l'an passé... et découvre même l'origine de la corrida. En un mot : de vraies vacances, si ! Et tout ça pour le prix d'un simple - mais pas le plus mauvais, loin de là - album d'Astérix. Elle est pas belle la vie ? Olé !
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Projet de relire cette série qui a bercé mon enfance, en complétant avec les ouvrages plus récents.
« Astérix en Hispanie » m'avait laissé le souvenir d'un album très drôle. A la relecture, je suis plus mitigée. Bien sur il y a de bonnes trouvailles et des moments drôles, cocasses. Peut-être certains parallèles avec des situations actuelles me réjouissent moins…
Je ne lâche pas l'affaire pour autant !
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Hispanie : alors que César croit avoir soumis cette dernière à l'empire de Rome, il apprend que les habitants d'un petit village non loin de Munda refusent d'être intégrés à l'empire romain et continuent de résister, Olé!

Pour tenter de faire plier ces derniers résistants, le fils de Soupalognon y croûton, chef dudit village et “papa le plus fort du monde”, a été fait prisonnier et emmené en Gaule. Olé.
(Mais rassurez vous, cela ne va pas empêcher ce fameux papa de continuer de donner des baffes à cet imbecile de César) Olé

Pépé, jeune otage des romains, est rapidement délivré par nos deux héros Astérix et Obélix. Mais de caractère bien difficile (Olé), nos amis n'ont d'autre choix que de le ramener rapidement auprès des siens.
Commence alors un voyage de retour plein d'aventures. Olé!

Un bon cru dans la série “voyages en terres inconnues” de nos deux amis. L'humour, les jeux de mots, les caricatures de l'Espagne, la tauromachie et les rebondissements sont bien là .
Les personnages sont travaillés, leur caractère bien illustré.
Un des albums les plus abouti!
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Le 14e album de la série est prépublié dans journal Pilote et sort la même année en 1969. Cette année-là, en Espagne, Franco est en fin de carrière et désigne officiellement Juan Carlos comme son successeur, Charles de Gaule démissionne, Neil Armstrong et Buzz Aldrin font leurs premiers pas sur la Lune et les Français bénéficient d'une quatrième semaine de congés payés.

L'ambiance est donc à la bouffée d'oxygène, on peut imaginer qu'après le très touristique album Astérix aux Jeux Olympiques, dans lequel tout le village s'offre un voyage organisé en Grèce, et pour tourner définitivement la page tragique de l'épisode du Chaudron, René et Albert décident de poursuivre les aventures de leurs héros du côté de la Péninsule Ibérique, chez nos voisins ibères. On retrouve les auteurs en grande forme, toujours obsédés par les cartes dès lors qu'il est question de tourisme. La carte en dessin de couverture représente symboliquement les héros accrochés à la Péninsule Armoricaine par une corde, une autre carte nous montre le parcours en mer jusqu'à l'arrivée en Hispanie (page 27).

Il y a cependant des précautions à prendre, comme chacun sait, sur la route des vacances. Les fameux bouchons sont montrés une fois de plus (page 27), après ceux de la Serpe d'Or et du Tour de Gaule sur la Voie Romaine VII, ils se forment cette fois en direction de l'Hispanie et avec des maisons entières tractées par des chevaux (les ancêtres des caravanes). Et comme l'annonce un vacancier à Astérix : « Nous allons en Hispanie ! (…) pour y passer des vacances, tiens ! le cours du sesterce est avantageux et on est sûr de trouver du soleil… Bien sûr, les prix ont monté depuis l'année dernière, ils ont compris… Tous les étés, les ibères deviennent plus rudes ! »

Tout commence classiquement dans le petit village que nous connaissons bien, avec une vue plongeante sur la poissonnerie d'un nouveau venu : Ordralfabétix, qui jouera un rôle essentiel dans cette histoire en proposant son bateau pour le voyage. Ordralfabétix est d'emblée accompagné de sa femme Iélosubmarine. Sa poissonnerie sera régulièrement montrée par la suite, pour donner lieu à un gag récurrent sur la fraîcheur douteuse de ses poissons. Dans le précédent album, Astérix et le Chaudron, nous avions bénéficié d'une vue équivalente sur la forge de Cétautomatix, le village se construit ainsi petit à petit, au fil des albums, et sa population s'enrichit de nouveaux personnages. La scène du village montre également au loin Agecanonix qui suit sa nouvelle épouse, que l'on reverra de plus près dans le prochain album La Zizanie. Jamais désignée autrement que par « Mme Agecanonix », elle n'a toujours pas de prénom à ce jour. Mais le plus particulier dans cette première vignette se situe au niveau du texte d'introduction, dans la date annoncée : « Ce matin du 17 mars, 45 avant J.-C. » ; nous ne sommes donc pas en 50 avant J.-C., mais plus tard, et ce sera pour la seule et unique fois, par Toutatis !

On ne transige donc plus avec la chronologie des faits réels. Cette année-là, Jules César achève sa campagne militaire, près d'Osuna en Hispanie. Il vient de remporter la bataille de Munda, où il a vaincu des partisans de son rival Pompée. L'action de l'album se situe un an après la victoire de Thapsus, laquelle constitue le théâtre des aventures de nos héros dans Astérix légionnaire (qui pourtant avait eu lieu en 50 avant J.-C. et non en 46 avant J.-C.). Bon j'espère que vous avez tout suivi car je ne vais pas le répéter deux fois. La rigueur historique n'étant pas l'apanage de la série, on peut simplement s'interroger sur cette précision. En fait, elle souligne simplement l'équivalence entre les deux victoires romaines distinctes, Alésia et Munda, entachées dans les deux cas par un petit village qui résiste encore et toujours à l'envahisseur. Pour Munda, ce sera le village du chef Soupalognon y Crouton.

César parvient à prendre en otage Pépé, le fils du chef Soupalognon y Crouton, et confie au centurion Claudius Nonpossumus la mission de transférer cet otage dans le camp romain de Babaorum en Gaule. On le devine, Nonpossumus n'est pas au bout de ses peines.

Les gags et les répliques bien sentis fusent d'emblée dans cet album, où l'on retrouve un Goscinny au sommet de son art, après le petit coup de mou du Chaudron. A titre d'exemples : « Légionnaires, je suis content de vous ! » (César parodiant Napoléon à Austerlitz, page 5, associé au toucher d'oreille des légionnaires / grognards, ce qui émeut les Ibères assistant à la scène) ; « Oui, notre moral l'exige » (jeu de mots avec morale, page 20) ; « – Que fait César ? – Il affranchit le rubicond. » (page 22, réplique devenu culte dans la série) ; l'allusion aux alignements de Carnac (page 23) ; « Je ne savais pas qu'il fallait un Vaccéen pour entrer en Hispanie ! » (page 28) ; « – C'est un spectacle horrible et lâche ! – Mais non ! L'homme a sa chance, et puis, c'est une mort noble pour un homme de combat. C'est de la sensiblerie que de plaindre l'homme. Et il y a la musique, l'ambiance, la couleur… » (page 44, un amateur de corrida n'aurait pas dit mieux, mais en parlant du taureau !) ; « – Un poisson ! Mon règne pour un poisson ! » (page 48, Cétautomatix imite Richard III dans Shakespeare, le poisson étant désormais devenu un outil approprié pour les bagarres du village).

Des caricatures de célébrités sont à signaler dans cet album. On y croise le chef d'orchestre Gérard Calvi (page 44), qui n'est autre que le père du journaliste de radio Yves Calvi, et qui composa plusieurs musiques des dessins animés d'Astérix pour Goscinny. On le voit ici diriger l'Orchestre de l'arène d'Hispalis (Séville). de façon plus singulière, on rencontre également sur la route des personnages de fiction si célèbres qu'il n'est même pas nécessaire de les nommer dans l'album : Don Quichotte et Sancho Panza, à la recherche de moulins et prêts à en découdre (page 32),

Les Ibères sont caricaturés comme un peuple fier, ponctuent leurs phrases de « Homme ! » et de « Olé ! », et ont une physionomie de gitan, ces clichés (trop caricaturaux) ont été reprochés à Uderzo en son temps. Les critiques sont tenaces, mais que deviendrait Astérix sans son lot de caricatures ?

Place au folklore ! Comme dans le Tour de Gaule et Aux Jeux Olympiques, profitons de cette épopée touristique. On appréciera les paysages magnifiés par la plume d'Uderzo : la croisière dans le bateau d'Ordralfabétix, avec un traitement particulier des couleurs du ciel (page 25) ; la traversée majestueuse des Pyrénées (page 29 et suivantes). On retiendra l'originalité de la cuisine locale : l'Auberge de la Montagne, dans le Pays Basque, qui propose de l'ours (des Pyrénées) et du « Poulet Vasconne » (page 28) ; l'auberge du Touriste satisfait, avec son vin aux herbes et sa cuisine à l'huile (page 33) ; l'auberge « typiquement Vandalouse » qui, en attendant les Vandales qui n'arriveront que dans les années 400, sert en réalité de la nourriture adaptée aux touristes Goths : saucisses, choux et lard, servis avec de la cervoise (page 41).

En matière de folklore local, on peut également signaler l'invention d'une nouvelle sorte de corrida par Astérix (page 45 et suivantes), et la participation d'Obélix à la danse et aux chants gitans (page 35) qui supplanteront au grand dam de Cétautomatix, les chants d'Assurancetourix lors du banquet final (page 48).

Comme dans bien des albums de la série, Astérix en Hispanie, tout en nous servant un scénario touffu et une intrigue solide, est l'occasion de se projeter dans un superbe voyage sous des cieux ensoleillés et dans une ambiance fleurant bon les vacances d'été. Vacances estivales facilitées par cette 4ème semaine de congés payés, obtenue mais peut-être est-ce un hasard, l'année de la parution de l'album. Alors comme le disait mon pote vandalous Profiton y Gouton : Hombre ! Feliz lectura a todos ! Olé !
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Cette fois-ci superbe BD !

Nous sommes plongés dans le voyage tout au long de la BD. J'adore comment est réaliser l'histoire avec nos amies espagnoles ! Sans oublier les caricatures du tourisme en Espagne que je vous laisse découvrir durant votre lecture ! Cette fois-ci j'ai beaucoup rigolé durant la lecture, je vous le recommande.
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Album n° 14 . Nouveau voyage ,en Espagne cette fois ,toujours pour apporter de l'aide aux dissidents de l'Empire et faire enrager Jules. Les scénaristes utilisent un personnage classique générateur de gags ,le gamin infernal (Pepe est du style Abdallah chez Tintin), et leurs recettes habituelles :stéréotypes nationaux ( corrida, flamenco,Don Quichotte en guest star…) satire à base d'anachronismes( les touristes ),running gags (le poisson, les pirates) . Bon album.
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¡ Olé !

La malédiction de la PAL a encore frappé.
Lire le capitaine Alatriste m'a donné envie de me revenir en Hispanie avec nos deux fameux potes Gaulois.
Un de mes préférés.
Enfin, je crois, je dis presque toujours ça des Astérix de la période Goscinny.
Marrant, j'y découvre encore des choses.
Par exemple, ce cri de Pépé à César et son escorte : « Vous ne passerez pas ! »
Serait-ce un emprunt à Gandalf dans la Moria face au Balrog, dans le film La Communauté de l'Anneau de Peter Jackson ?
Naan !
En fait, c'est peut-être un clin d'oeil au « ¡ No pasarán ! » des Républicain Espagnol face aux rebelles nationalistes.
Comme d'hab Goscinny et Uderzo jouent anachroniquement avec les clichés.
Les « caravanes » des vacanciers Gaulois qui s'engueulent dans les bouchons et se tapent sur l‘épaule une fois rendus en Hispanie. « Entre compatriotes, faut s'entraider ».
La corrida. Asterix a donc inventé la muleta ?
La cuisine à l'huile. C'est devenu un peu écoeurant pour moi qui doit faire gaffe à ce que je mange (ça manque de pimientos et de tapas, ceci dit).
Le flamenco.
Et les gaies processions.
Les jeux de mots avec les noms propres hispaniols sont savoureux.
Les baffes aussi, vues du côté gaulois.
Et le coup de la respiration retenue pour imposer sa volonté, j'en perd mon souffle.
Bon, je ne vais pas révolutionner Babélio avec ce billet. C'était juste pour marquer le coup.
Sur ce, buenas tardes, je m'en vais louer un poisson.
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Nous sommes en 50 avant Jésus-Christ. Toute l'Hispanie est occupée par les Romains... Toute ? Non ! Un village peuplé d'habitants refusant d'intégrer le monde romain résistent enocre et toujours à l'envahisseur...

Ne se laissant pas débattre, Jules César en personne vient rencontrer Soupalognon Y Crouton, le chef du village, en ayant en cours de route capturer son fils.

Refusant de se laisser dominer par Rome, le chef voit son fils partir vers la Gaule pour y être prissonnier mais en Gaule les romains se font attaquer et le fils du chef sera amené dans le village de nos chers gaulois.

A partir de ce moment ils vont faire le chemin inverse au nez et à la barbe des romains. En Hispanie, le romain en charge du fils de Soupalognon à l'origine, les rencontre et fera tout pour les empêcher d'atteindre le village.
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Astérix en Hispanie est peut être l'une de mes BD préféré de notre petit gaulois. Je crois que celui qui en est la cause est Pépé, le fils de Soupalognon Y crouton chef Ibère résistant à César.

Sauvé par Astérix et Obélix, Pépé au début donne du fil à retordre au deux guerriers mais finira pas s'attacher à eux. Nos amis gaulois doivent gagner l'Hispanie et rendre Pépé aux siens.

C'est donc par un voyages tout d'abord maritime assez mouvementé avec bien sur les pirates mais aussi arrivé en Hispanie en passant par les Pyrénées que les ennuis continu avec de bonnes baffes aux romains de passage. Les gaulois font halte dans des auberges à la cuisine espagnol qui ne sont pas de refus pour Obélix, Les gaulois et Pépé croiseront également le fameux chassé croisé des vacanciers qui partent en Hispanie.

Astérix et Obélix découvrirons aussi les coutumes locales avec la dance espagnol qui sera fort apprécié par Obélix. L'album fait office de beaucoup de références sur la culture espagnol bien que certaines assez stéréotypés aussi bien visuellement que dans le texte notamment les moulins à vent en référence à Don Quichotte et les professions des druides qui rappelle les processions catholiques.

Un quatorzième tome gardant l'esprit premiers et sur une nouvelle destination avec une aventure très humoristique.
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Thème : Astérix, tome 14 : Astérix en Hispanie de René GoscinnyCréer un quiz sur ce livre

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