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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Le druide Panoramix a cassé sa serpe d'or, objet indispensable pour se rendre à la réunion annuelle des druides gaulois dans la forêt des carnutes. Astérix et Obélix se proposent donc tout naturellement d'aller en acquérir une nouvelle à Lutèce chez Amérix, le seul fabricant valable, qui est aussi le cousin d'Obélix. Une mission très périlleuse pour tout gaulois normalement constitué, mais pas vraiment pour le malin Astérix et le costaud Obélix.
Constructions romaines modernes qui gâchent le paysage, Lutèce grande ville surpeuplée et encombrée à l'air vicié, inflation des prix, Goscinny multiplie les anachronismes et nous amuse, même si le second degré des albums à venir est encore peu présent. le dessin d'Uderzo plus abouti que dans le premier opus de la série est, quant à lui, plus très loin de ce qu'il sera par la suite. Sans aucun doute, un album historique à lire et à relire.

Challenge MULTI-DEFIS 2022
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Deuxième tome des aventures de nos fiers gaulois, et on entre de plus en plus en terrain connu.

D'abord, comme souvent dans la série, les deux héros partent en expédition. Première étape logique avant les longs voyages à l'étranger: la capitale. Ce qui permet à Goscinny de multiplier les gags anachroniques avec la pollution, les embouteillages, les Auvergnats à Paris, le genre d'humour qui fera le succès de la saga.

Ensuite l'intrigue est de plus en plus fouillée par rapport au premier tome. L'enquête sur le traffic de serpes d'or n'est pas de tout repos pour les héros, arrêtés de multiples fois par les forces de l'ordre romaine. Ils sont encore peu connus et échappent donc régulièrement à l'emprisonnement.

Côté graphique, Obelix s'arrondit de plus en plus et se rapproche de sa forme classique. La colorisation connait encore quelques loupés mais moins criants et les couleurs sont plus nuancées que certains fonds agressifs du premier tome. le duo scénariste-dessinateur construit tranquillement sa complicité, à l'image des deux gaulois qu'on sent encore timorés dans leurs disputes, preuve que les sentiments ne sont pas encore très forts et passionnels entre eux deux ! :D

Bref, le tout reste un peu plus daté que les plus grandes aventures qui suivront mais on commence à voir poindre le succès logique qui suivra.
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Deuxième histoire de nos petits gaulois préferés, et déjà le style qu'on lui connait était bien en place. Il manque encore quelques personnages qui n'ont pas leur look définitif, mais on est sur la bonne voie.

L'histoire est classique et très plaisante, en 4 pages, nos deux héros ont une mission cruciale et de haute importance, a savoir acheter une serpe d'or pour leur druide. Dit comme cela, c'est simpliste, mais cela se passe quasiment toujours comme ça dans les BD d'Asterix. En quelques pages, nos héros doivent quitter le village et partir à l'aventure.

Et une fois de plus leur aventure va se révéler semé d'embuches, plus difficile qu'elle n'y parait, le tout avec beaucoup d'humour, de légèreté et de nombreux clins d'oeil a notre société actuelle. Enfin, actuelle à l'époque de la publication de cette histoire, bien que les aventures n'aient quasiment pas pris une ride.

Bref, un bonne histoire, des dessins qui s'affinent, un humour toujours présent et beaucoup de jeu de mots habilement trouvés.
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Chose promise, chose due, j'avance dans la série et attaque aujourd'hui la chronique du deuxième album de la collection : La Serpe d'Or. Ce second album, prépublié en 1960 et sorti en 1962, montre de belles avancées par rapport au premier album, dont les maladresses « de débutant » ont été pratiquement toutes corrigées.

Les incontournables énumérés dans ma précédente critique se confirment : citations latines et jeux de mots parsèment la narration et les dialogues ; une mission confiée à Astérix constitue le moteur de l'action (et cette fois-ci, Obélix est bien de la partie) ; un banquet final clôture l'aventure (et cette fois-ci, Assurancetourix, pieds et poings liés, ne peut participer à la fête finale et commence son long calvaire de barde ostracisé et lynché par les villageois, de tels événements de nos jours donneraient lieu au minimum à la mise en place d'un numéro vert et à une polémique sur les réseaux sociaux.

Cet album déroule une intrigue digne d'un roman policier, sur fond de trafic de serpes. Promus enquêteurs, Astérix et Obélix, en partant de Lentix le lampiste, remontent à son chef Avoranfix, le patron d'un établissement un peu louche (où l'on peut se fournir en serpes de contrebande et dont toute la clientèle fuit à l'arrivée des Romains), puis toute la filière jusqu'au chef des trafiquants, personnage haut placé dans la hiérarchie romaine. Bagarres, courses poursuites, lieu de ralliement et entrepôts secrets complètent cette ambiance de polar.

Côté graphique, des progrès ont été réalisés. Les personnages n'ont pas encore trouvé leur physionomie définitive, mais on s'en approche. Les plans très étudiés adoptent des prises de vue cinématographiques, caractéristiques du style Uderzo : plongée (vue initiale du village, planche 1a) et contre-plongée (foule lutécienne, planche 7a), nombreuses associations plan-large, arrière-plan et avant-plan (construction de l'aqueduc planche 6a ; arrivée à Lutèce planche 6b, etc.).

Il subsiste néanmoins des indices qui trahissent encore l'absence de maturité de cet album, par exemple la taille disproportionnée d'Astérix par rapport à celle d'Obélix, tous deux représentés devant Lutèce sur la couverture. Cette anomalie sera corrigée sur les éditions récentes Hachette à partir de 2010 (en reprenant la couverture publiée dans « La Grande Collection » de 2006). La comparaison des deux couvertures est à ce titre édifiante.

Une nouveauté dans cet album qui mérite d'être signalée : l'apparition de caricatures en référence à des personnages, réels ou non, externes à l'histoire. Dans le premier album, rien de tel, si ce n'est une vague ressemblance entre Jules César et son modèle réel. Dans ce deuxième album apparaissent deux acteurs de cinéma : Raimu (dans le rôle du tenancier de l'auberge « Au soleil de Massalia » à Lutèce, et que l'on retrouvera plus tard… à Massalia, dans le Tour de Gaule, tenant le rôle de César Labeldecadix, patron de l'Auberge « La Taverne des Nautes ») et Charles Laughton (dans le rôle du préfet de Lutèce Gracchus Pleindastus, blasé et vraiment très las de sa personne), célèbre pour avoir joué dans quelques péplums tels que Spartacus ou le Signe de la croix).

Les jeux de mots et allusions gagnent en finesse : « XXII ! Les Romains !!! » ; « les serpes qui viennent d'Amérix sont les meilleures, c'est bien connu » ; l'auberge du « Barbare repenti » évoque la lutte contre la maffia et la corruption, thème sous-jacent de l'album.

La satire de notre monde moderne transposé dans la Gaule antique est omniprésente : « les constructions modernes des romains qui gâchent le paysage », « l'air vicié » dans les rues de Lutèce, la pollution de la Seine « avec toutes les saletés que les gens jettent dans le fleuve, les « amphorisages » sur la voie romaine avec le panneau « Ralentissez, esclaves au travail » ; le « sanglier hors de prix à Lutèce » et « les prix qui vont encore monter (pauvre Gaule) ! » ; le programme pour touristes étrangers « Les nuits de Lutèce » vendu dans un établissement ressemblant au célèbre Moulin Rouge…

Un dernier fil rouge, déjà évoqué dans ma précédente chronique publiée sur le premier album Astérix le Gaulois, consiste à étudier l'absence ou la présence de personnages féminins qui comptent vraiment dans le récit. On sait que les femmes ont été totalement absentes du précédent album, elles commencent ici à devenir une minorité visible, mais dans des rôles de figurantes. J'en ai dénombré une douzaine maxi sur les doigts de mes deux mains. Trois villageoises sont mises en situation dès la première image (panoramique) qui représente le village : une mère de famille grondant son enfant, une femme, avec ce qui semble être un rouleau de pâtisserie ou un bâton à la main, cherchant son fainéant de mari en train de se reposer sur la toiture de sa maison, une jeune fille porteuse d'eau se faisant conter fleurette près du puits (planche 1a). Qui a dit stéréotype ? Viennent ensuite : une femme portant un panier sur la tête dans la foule de Lutèce (planche 7a), deux autres femmes portant une amphore et un panier, toujours dans la foule de Lutèce (planche 10b), la jolie préposée au vestiaire de la boîte de nuit d'Avoranfix (planches 11b, 12a et 12b), une femme dans un char à boeufs sur la Voie Romaine VII (planche 19), une marchande de salade romaine et sa cliente sur un marché de Lutèce (planche 33), la femme du boucher sur ce même marché (planche 34), une jeune fille – non identifiée – à la porte du village au retour de nos deux héros, s'interrogeant sur la mode vestimentaire à Lutèce (planche 49, 4e image en partant de la fin). Soit une douzaine de figurantes au total, dont 5 prennent la parole. Ceci constitue un record absolu pour l'époque, car ce score va dramatiquement chuter dès l'album suivant Astérix et les Goths.

Enfin, décernons une mention spéciale pour le pauvre Amérix, cousin d'Obélix, « celui qui a réussi dans la famille », la même tête qu'Obélix sur un corps tout maigrichon, orfèvre et fabricant de serpes en or massif et qui n'apparaîtra plus jamais dans les albums suivants, malgré les très nombreux déplacements de nos héros à Lutèce. Qu'est devenu Amérix ? « J'abandonne sur mon chemin, tant de choses que j'aimais bien » chantait Joe Dassin « Mais l'Amérix, l'Amérix, je veux l'avoir, et je l'aurai… » Peut-être un jour dans un futur album ?

Ma conclusion : de gros progrès par rapport au précédent album, mais La Serpe d'or est encore bien loin de l'âge d'or ! « Dum spiro, spero* » (*Tant que je respire, j'espère) comme disait Cicéron
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Après les présentations, faites dans Astérix le gaulois, voici Astérix et Obélix partis sur la trace de trafiquants de serpes d'or.
Le récit prend l'air de la ville, à Lutèce, et la série prend sa vitesse de croisière... Au prochain épisode, on quitté la Gaule!
Littéralement vissé à sa planche de dessin, Albert Uderzo assure les deux planches hebdomadaires d' Astérix et de Tanguy et Laverdure! Les journées sont donc longues pour ce dessinateur aussi doué que fertile.
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Premier voyage pour nos irréductibles gaulois dans ce deuxième volet des aventures d'Astérix.
Pour l'instant, ils ne traversent pas encore les frontières mais iront juste à Lutece, déjà bien polluée.
Leur mission, car ils en ont une, c'est de ramener une serpe d'or pour Panoramix ! Ce dernier en a absolument besoin pour avoir le droit de se présenter dans la foret des Carnutes où aura lieu le congré annuel des druides.
Astérix et Obélix ( qui n'est pas encore trop susceptible puisqu'on peut le traiter de gros sans qu'il réagisse) vont avoir à faire face à un trafic de serpes. Bien entendu les romains vont s'en mêler avec quelques belles baffes à la clef !!
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Lalala, fichtre, plutôt Hihihi car j'ai encore bien ri ;-)

Obélix a pris quelques rondeurs et participe plus à l'aventure, Astérix est toujours le petit futé, Idéfix n'est pas encore là mais un cousin apparaît dans une planche, les romains sont toujours aussi rigides et les magouilles dans les grandes villes ne datent manifestement pas d'hier. Une aventure qui nous fait visiter Lutèce au temps où l'île était la grande ville :-)

Pauvre de moi, la cote du sanglier a monté et il est donc hors de prix, surtout à Lutèce et comme je n'y suis pas, je m'en régale quand même avant une autre aventure :-)
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Pour Astérix et Obélix les voyages commencent avec ce 2° tome. Direction Lutèce pour affronter les trafiquants de serpes d'or. Ils se débarrassent des brigands en route (plus tard dans les futurs albums il y aura des pirates sur les mers) et connaissent la prison dont ils s'évaderont plusieurs fois.
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Une histoire simple et de bons gags. le seul reproche, comme beaucoup de bandes dessinées de l'époque, l'absence de filles. Moi ça me manque, qu'est ce vous voulez !
Panoramix, le druide, en coupant du gui, vient de casser sa serpe en or. le gui pour avoir des pouvoirs magiques doit être cueilli avec une serpe d'or. Problèmes : le druide doit partir bientôt pour la réunion annuelle des druides gaulois et les meilleures serpes ne se trouvent qu'à Lutèce. Astérix et Obélix se propose de s'y rendre.
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J'ai enchaîné avec le second album de la série, La serpe d'or, publié en 1962. le druide Panoramix ayant cassé sa serpe d'or, essentielle pour la préparation de la potion magique, Astérix et Obélix se rendent à Lutèce pour lui en trouver une nouvelle. Mais une fois sur place, Amerix, le fabricant de serpes est introuvable. En partant à sa recherche, ils font la rencontre de trafiquants dans scrupules. Les investigations de nos deux gaulois les mèneront jusqu'au repère des brigands dans le futur bois de Boulogne.

J'ai préféré ce tome au premier. Les anachronismes m'ont fait sourire notamment la vie à Lutèce qui n'est pas sans rappeler le mode de vie parisien contemporain ou la grande course de chars à boeufs intitulée les 24 heures de Suindinium (nom latin de l'actuelle ville du Mans), référence d'Uderzo pour sa passion automobile. Un moment distrayant.
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