Citations sur Astérix, tome 9 : Astérix et les Normands (75)
Grossebaf : Fais-nous peur !
Goudurix : P... plaît-il ?
Grossebaf : Fais-nous peur, j'ai dit ! Nous sommes venus de loin pour connaître la peur, alors fais-nous peur !!
Goudurix : Mais c'est un malentendu ! C'est vous qui me faites peur !
Grossebaf : Moi, je te fais peur ? Comment puis-je faire quelque chose que j'ignore ? Alors comme ça, en ce moment, tu as peur ?
Goudurix : Ben oui, j'ai des sueurs froides, la tête vide, l'estomac noué...
Batdaf : Il a la grippe. La peur, c'est la grippe.
Grossebaf : Tu as déjà vu la grippe faire voler par Odin !
Grossebaf : Pour vous remercier selon la tradition normande, nous allons vous offrir un grand festin…
Astérix : Ne vous donnez pas ce mal, votre départ nous suffit. Partir, c'est nourrir un peu.
Astérix : Je t'ai déjà dit, Obélix, que les huîtres, c'est comme les noix : on ne mange que l'intérieur.
Obélix : Mais les noix, je les mange comme les huîtres, entières.
Astérix : Courage, Goudurix ! Montre à ces Normands comment trépasse un Gaulois !
Goudurix : Eh ben, ils n'ont pas fini de rigoler !
Grossebaf : Alors voilà… Tu voles un peu par là, à gauche, et puis après tu vas…
Goudurix : Ne vous inquiétez pas pour l'itinéraire, il est tout trouvé !
Grossebaf : Non !! Non, par Odin ! Tout, mais pas ça !
Astérix : Et pourquoi pas ?
Grossebaf : À l'idée d'entendre ça encore une fois, mes genoux tremblent, mes dents claquent, des sueurs froides couvrent mon front et mon estomac se noue !
Astérix : Bref : tu as peur !
Je t'ai déjà dit, Obelix, que les huîtres c'est comme les noix : on ne mange que l'intérieur
Obélix : Il est formidable, mon Idéfix, hein ?... Je lui ai appris à flairer les menhirs pour qu'il devienne un bon chien de chasse… J'ai commencé par des menhirs parce que ça va moins vite que les lapins, par exemple.
Obélix : Bon. On commence.
Astérix : On commence quoi ?
Obélix : Ben, on commence à en faire un homme, et pour commencer à en faire un homme, on commence à lui donner des baffes !
Astérix : Mais jamais de la vie !
Obélix : Ah ? Et alors, Monsieur Astérix, comment allons nous commencer à en faire un homme, si nous ne commençons pas à lui donner des baffes pour commencer à en faire un homme ?
- Regarde ! Idéfix est en arrêt ! Il a flairé quelque chose ! Suivons le !
- Bon, si c’est un sanglier, on partage ; si c’est un romain ou un normand, tu me le laisse ; si c’est un champignon, je te le laisse…
Gaulois ,vole !
Mais jamais de la vie.