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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'aime David Goudreault . Je l'aime pour ses mots qui prennent position et qui sonnent. Je l'aime pour son humanité, son empathie, sa compréhension sans jugement . Je ne le connais pas mais c'est l'effet qu'il me donne.
Avec Maple il me touche encore une fois.
Cette Maple que nous avions aperçu attaquant un policier dans La Bête, sort maintenant de prison, libérée de quelques-uns de ses poisons et voulant à tout prix découvrir qui est le tueur de collègues de la rue et de clients.
Avec cynisme et humour noir, l'auteur nous raconte un quartier, des vies, une vie, un système plein de failles et insuffisant. Il le fait toujours avec cette facilité qu'il possède et maîtrise pour la formule, pour la tournure de phrases qui ont su me toucher, m' allumer et m'ouvrir les yeux.
Mais c'est beaucoup en si peu de pages. Uppercut à chaque paragraphe. C'est un brin essoufflant peut-être lassant et pour moi, ça perd de son punch.
Peu importe. Malgré le rocambolesque de la quête de Maple pour trouver l'assassin, je n'ai pu qu'apprécier ce roman et le regard de Goudreault sur ce monde est toujours aussi bienveillant.
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Marilynne Morneau, alias Maple, a les cheveux gaufrés, du front tout le tour de la tête et la langue bien pendue. Tout juste sortie de prison, elle veut se refaire. « J'étais prête pour ma résurrection sociale, ma revanche, un nouveau départ. Je suis superstitieuse, il paraît qu'être amoureuse, riche et en santé, ça porte bonheur. J'avais envie d'essayer. »
D'abord, retrouver ses copines de la rue, celles qui lui sont encore loyales, et joindre ses pas aux leurs dans la pratique du plus vieux métier du monde. La suite, il faut le découvrir dans ce polar déjanté ourdi par David Goudreault, à la plume toujours aussi acérée et caustique.
J'ai rigolé, surtout dans la première moitié du roman, alors que les métaphores drolatiques fusaient à toute allure sous mes yeux. Maple est une bête de scène comme celle imaginée par l'auteur dans sa trilogie. « Une chatte de ruelle dans une chienne de vie. » Mais sous la chape de l'humour cinglant de ses personnages, David Goudreault se pose en sociologue d'une faune bigarrée et interlope que l'on préfère ignorer et éviter au quotidien.
Une lecture animée et haute en couleur, vite lue mais sensiblement prégnante.
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Maple de David Goudreault est une gentille histoire de meurtres qui se passe dans Hushlagg (Pas Homa). Une histoire déjantée avec Maple, une vieille travailleuse du sexe de 57 ans en liberté conditionnelle qui enquête à son compte sur les meurtres de ses collègues de travail. Elle part du principe qui comme les sodomites le plus dur est derrière. Maple est un génie encore dans sa bouteille, ne vous frottez pas à elle, car en plus de l'orgasme, vous aurez l'agonie. La Bête est morte vive Maple.
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L'auteur est un magicien des formules chocs, manie les énoncés lapidaires et caustiques avec un rare talent, le tout avec un sens rythme enviable. On le savait déjà de par ses écrits antérieurs et il en donne à nouveau la preuve ici. Pour le style et la forme, ce “Maple” m'a paru remarquable. Par contre, autant j'avais pris plaisir à haïr le personnage de “La bête” de la trilogie éponyme, autant cette héroïne m'a laissé de marbre tellement elle est trop, trop tout !

Goudreault fait une mise en garde préalable quant au contenu pouvant être choquant, wokisme oblige je suppose; rien ne m'a dérangé de ce coté. Mais l'écriture sous stéroïde, ou à la meth c'est selon, m'a achalé, surtout au début ; à la limite ça sentait le cabotinage à force d'en rajouter, de mettre la pédale au fond, de beurrer plus épais qu'épais, bref d'exagérer et de multiplier les effets de toge. Par la suite, même si la trépidation demeure, ça se calme un poil, j'ai pu entrer dans le jeu, car c'en est un nul doute, et apprécier cette histoire rocambolesque tout en ne lisant que quelques pages à la fois pour éviter l'effet de saturation. Comme le dit un slogan bien connu de notre Société des alcools, la modération a parfois meilleur goût . . . Et je prend à rêver que Goudreault prête la prochaine fois son immense talent à un récit moins déjanté. Chose certaine, quel qu'il soit, je le lirai !

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Cela faisait longtemps que Maple trainait dans ma PAL au point que j'ai dû me rafraîchir la mémoire sur sur sa présence dans la trilogie de la Bête. On retrouve Maple à sa sortie de prison suite à son agression sur un policier dans la Bête. Elle apprend qu'un tueur agit dans le quartier Hochelaga et que les victimes sont des prostitués. Elle décide donc de mener sa propre enquête afin de trouver celui ou celle qui s'en prend à sa "gang".

Grâce à son expérience professionnelle, David Goudreault nous fait voir encore une fois le monde de la rue d'un autre oeil ou l'entraide et l'amitié côtoient la drogue et l'alcool. Moins dérangée entre ses deux oreilles que le naïf sociopathe rencontré dans la Bête, Maple est de nature plutôt entêtée et fonceuse, sans regard sur les possibles répercussions. On se l'imagine bien du haut de ses 57 ans, le corps meurtri par des années d'abus, les leggings léopard, le crop coat en minou et la cigarette au coin de la bouche s'imaginant être la réincarnation de Miss Marple. L'auteur ne lésine pas sur les stéréotypes sociaux et culturelles du monde de la rue et au-delà de l'humour, c'est ce qui rend ce roman vrai d'une certaine façon.

J'avais beaucoup d'attente sur ce roman par contre alors que j'avais adoré la Bête. L'écriture, l'humour et la psychologie des personnages m'avaient fasciné et j'espérais retrouvé tout ça ici. C'est réussi mais à un niveau inférieur, un peu comme un série télé qu'on essaie d'étirer mais où on a fait le tour du sujet. Belle finale par contre que je n'avais pas anticipée et malgré tout, j'ai trouvé Maple bien sympathique.
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Préquel réussi de la trilogie "La Bête" .Le personnage de Maple est très attachant et l'histoire est rythmée, imprévisible et pleine de rebondissements. Les références au quartier d'Hochelaga sont riches et habiles. Pour les gens familiers avec le secteur c'est un plus. Possiblement la fin de l'univers de "La Bête".

Je recommande.
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Un polar déjanté peuplé de personnages rocambolesques et dans lequel l'histoire se déroule dans l'univers des marginaux : prison, maison de transition, la rue d'un quartier pauvre. Maple, une prostituée fraîchement sortie de prison, va enquêter sur le meurtre de prostitués avec l'aide de quelques alliés inattendus.

Seul hic : des passages sur des opinions politiques et sociales qui semblent un peu plaqués. On sent trop la critique de l'auteur qui tente de se cacher ainsi derrière son narrateur.


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Un mélange juste et raffiné de trash, de vulgaire et de poésie. Les derniers instants sont à couper le souffle tant ils sont captivants et remplis d'actions, une fin qui vaut certainement les détours que nous fait prendre maple. Seul bémol, j'ai trouvé les changements de scène légèrement abusif tout au long du récit ce qui coupe la lecture en de trop nombreux fragments. Je recommanderais tout de même!
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