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3,66

sur 1539 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Certes, c'est un roman philosophique très grand public et certains pourront lui reprocher de l'être trop justement. Quant à moi, je n'ai pas honte d'avouer que ce roman, comme tous ceux de Laurent Gounelle que j'ai lus jusqu'à présent, m'a énormément plu, justement parce qu'il est simple et que cela fait parfois énormément de bien de lire, de temps à autres, de tels ouvrages. Il m'a cependant un peu déçu par rapport à ses autres ouvrages tels "Les dieux voyagent toujours incognito" ou encore que "L'homme qui voulait être heureux" car ce dernier est plus violent (enfin façon de parler) ou dirais-je, plus démoniaque.

D'un côté, Sandro, brillant professeur de philosophie, a été dévasté suite au décès de sa femme un an plus tôt alors qu'elle se rend dans la forêt amazonienne en tant que journaliste pour étudier les étranges modes de vie d'une cité indienne qui vit en pleine nature, isolée du monde et complètement détachée de tous les biens matériels.
Selon l'enquête, cette dernière aurait été victime d'un étrange rituel qui aurait conduit à sa mort. Depuis lors, Sandro n'a plus qu'une idée en tête : se venger et faire souffrir ce peuple comme lui-même a souffert et continue de souffrir. Pour ce faire, il a engagé trois mercenaires : Krakus, Alfonso et Marco qui devront obéir à ses ordres et l'aider à accomplir son plan machiavélique.

De l'autre, une jeune et belle indienne, Elianta, se prépare à prendre la relève de son maître au sein de la tribu en tant que chamane. Lourde tâche car c'est sur le chamane que repose la paix de la tribu : lui (ou elle) a été initié pour guérir les blessures et pour faire ainsi régner l'ordre et la sérénité dans le clan.

Deux destins on ne peut plus éloignés l'un de l'autre :celui d'un homme tourmenté, occidental donc habitué à son petit confort et celui d'une femme qui n'a foi qu'en la nature et s'émerveille chaque jour de ce que celle-ci lui offre.
Ces destins vont se croiser puisque c'est justement la tribu d'Elianta qu'il accuse d'être la responsable de celle qu'il aimait plus que tout au monde.

Comment ces deux êtres vont-ils se comporter lorsqu'ils se retrouveront confrontés ? Sandro ira-t-il jusqu'au bout de ce qu'il est bien décidé d'accomplir et si oui, par quels moyens ? Ou au contraire, arrivera-t-il à pardonner ?
Ou encore, si aucune de ces deux options n'était la bonne et qu'il y avait un autre dénouement à toute cette affaire ?

Pour le savoir, je vous invite vivement à découvrir cet ouvrage car, quoi de plus divertissant que de lire un livre extrêmement bien écrit, avec des chapitres courts, des phrases fluides et limpides lorsqu'on est sur la plage ou encore tranquillement installé sur un transat ? A découvrir ! Un petit plus, ce dernier vous invitera même, grâce à de magnifiques pensées philosophiques attribuées à Marc Aurèle, à vous remettre parfois en question et à chercher en vous ce qui est réellement essentiel dans la vie.
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Ce roman de Laurent Gounelle, aborde de façon légère et de manière philosophique version « grand public » les bases de notre civilisation. de l'éducation qui pointe du doigt les erreurs mais ne félicite ou ne conforte pas les élèves, aux nouvelles technologies qui isolent en nous donnant l'illusion d'être au sein d'une communauté vivante. Plus on avance dans ce roman plus on se dit qu'on est bien loin de notre nature première.
Sandro, le personnage principal, arrive au sein d'une communauté d'indigène afin de se venger de la mort de sa femme. Sa vengeance est simple, détruire et changer ce peuple à la base de leur fondation, de leur nature. Petit à petit, il va réussir à instaurer la peur, la jalousie, la fierté, l'envie ….
Comme tous les romans de ce monsieur, il nous fait réfléchir. Très abordable pour tout novice en philo. Une lecture enrichissante sur le plan humain !
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Un philosophe new yorkais brillant, disciple de Marc-Aurèle, mais éploré part la mort de sa femme, un désir de vengeance à l'encontre de cette tribu amazonienne oùTiffany (l'épouse) a disparu : voici les prémices de cette histoire. Sandro se rend donc au coeur de l'Amazonie, entouré de son commando, avec surtout deux figures incontournables : le mercenaire Krakus, et l'impénétrable docteur Gody, qui ne parle que par énigmes. Sandro évite tout contact avec les Indiens. C'est donc lui, le cerveau , qui va charger les 2 hommes d'élaborer une vengeance, l'un avec son aura de commandant , l'autre avec son génie de savant ! Mais les choses ne tournent pas comme elles le devraient … car ce peuple est un peuple doux, pacifique, toujours porté vers l'optimisme, et sans doute pétri des théories de Rousseau sur les bons peuples primitifs, que, seule, la civilisation pourrait pervertir. Eh bien justement : il s'agit de les pervertir, mais c'est sans compter sur l'action d'Elianta, apprentie chamane, qui contrecarre tous ces beaux projets avec une rare efficacité. Krakus est humilié, tant dans son autorité de commandant bafoué, que dans sa virilité mise à mal lors de ses tentatives de séduction ! Belle parabole sur la civilisation et ses effets pervers ! Laurent Gounelle nous fait rire et sourire, tout en nous invitant à mesurer l'impact de la société moderne sur les relations humaines, le lien avec la nature, le goût du bonheur...
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Avec ce roman, Laurent GOUNELLE met la philosophie à la portée de tous. Je comprends que cette façon peu académique ne plaise pas à tout le monde. Mais moi, j'adhère.
Laurent GOUNELLE a réussi à ne pas me perdre dans cette forêt, dont l'hostilité ne m'attirait vraiment pas au départ. L'idée de suivre Sandro sur la piste de sa défunte épouse m'a tenue en haleine. C'est déjà un exploit de l'auteur.
Il est vrai aussi que j'ai beaucoup aimé les enseignements prêtés à cette tribu de la forêt amazonienne et, au-delà, la critique de notre société de consommation. Nous sommes éloignés de la nature et ne sommes plus raccordés à nos besoins et aux messages de notre corps. Nous ne vivons pas l'instant présent. Nous nous laissons guider par des diktats comme ceux de la mode et nous nous perdons en chemin, nous perdons NOTRE chemin…
Je me demande toutefois s'il était bien nécessaire de passer par tant de cruauté pour faire cette démonstration… Du coup, ce n'est pas un livre que je lirais de nouveau comme "Le jour où j'ai appris à vivre" et "Les Dieux voyagent toujours incognito" . Seules les citations que j'ai retenues me suffisent à faire le tour des enseignements de ce roman.
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Sandro est rongé de tristesse depuis la mort de sa femme.
Il décide de la venger et repart en Amazonie sur les lieux de sa mort. Il veut faire payer les indiens qui l'ont tuée.
Comment les faire souffrir, eux qui sont en telle harmonie avec la nature?

Une leçon de sagesse sur la vie, l'amour, le bonheur et la nature qui est agréablement mis en écriture par Laurent Gounelle!
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Même s'il reste un roman philosophique grand public, j'ai trouvé que les idées simples qui nous touchent tous dans notre quotidien qu'il évoquait, étaient plus que pertinentes. C'est un joli manière pour l'auteur de mettre en exergue certains éléments de nos vies et de nous questionner à leur sujet.
Si je ne suis pas parvenue à véritablement m'identifier au personnage principal, son histoire, ses actions, ses croyances, ne me le rendent pas non plus antipathique.
Ce roman est accessible à tous, sa lecture très fluide, m'a amenée à remettre certains détails quotidiens en question, en bref, j'ai passé un agréable moment
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Ce petit dernier de Gounelle est un vrai petit conte philosophique comme on les aime empli de métaphores qui nous montrent les failles de notre société.
Une belle parabole satirique selon moi qui m'a vraiment touché quant à la manière de mettre en scène ces indiens purs, naïfs et heureux en union avec la nature à qui on va inculquer toutes ces envies inutiles, tous ces besoins égoïstes, toute cette consommation que nous vivons nous même au quotidien afin de les rendre malheureux.
J'ai aimé comment se livre met en scène un tel désastre une telle cruauté psychologique.
L'écrivain nous montre par cette parabole comme il est facile d'utiliser ses connaissances à de mauvaises fins, le philosophe qui doit être remplie de sagesse mais qui ne pense que vengeance, les anciens guerriers sauveteurs de la forêt amazonienne qui violent sans vergogne, le médecin qui utilise son savoir scientifique pour sa propre gloire.
Tout y est dans ce petit conte et l'on se rend compte que même un idiot comme Krakus, un peu bourrin et en recherche de gloire peut faire basculer une société pure dans les envies inutiles et la consommation qui détruit peu à peu les vraies valeurs de la vie, une seule personne mal intentionné peut corrompre tous les idéaux d'un peuple serein.
J'ai frémis à chaque passage où on infligeait une énième doctrine de notre "joli monde civilisé" à ces pauvres indiens qui étaient si heureux avant.
J'ai adoré toutes ces idées de vengeance qui ressemble si bien à notre monde actuel, les femmes belles mises au devant de la scène, les gamins que l'on dévalorise à qui on occupe sans cesse l'esprit pour les empêcher de se construire, les vieillards qui n'ont plus d'intérêt et dont on se moque, les tentations qu'on met sous notre nez en nous forçant à penser qu'elles sont tout de même mauvaises...

Il est juste réellement dommage que la fin soit si mièvre et inutile.
Le roman est bien écrit et se dévore plus qu'ii ne se lit, même si on sait bien par avance qu'il est impossible que ces gentils indiens aient sacrifiés la femme de Sandro on ne lit pas ce bouquin pour faire une enquête mais réellement pour se poser les bonnes questions sur le bien fondé de nos idéaux de notre société actuelle.
Donc c'est sûr que c'est très prévoyant que Krakus et ses hommes sont les responsables de cette mort, on s'en douterait même dès les première pages mais ce qui est le plus décevant c'est qu'après toute cette parabole on attend des remords, des complications pour cette société indienne à se remettre du passage des bougres blancs mais au lieu de cela on a une fin à l'eau de rose ou le gentil Sandro oublie sa haine pour retomber amoureux.
Je dois dire que j'ai réellement hésité à mettre une note de 4/5 au vu de cette fin qui m'a fortement déplu et que je trouve des plus inutile, on avait pas besoin de cela et finalement on s'en fiche qu'il refasse sa vie et oublie sa vengeance au contraire on voudrait qu'il souffre de remords de n'avoir pas été assez clairvoyant pour savoir que ces indiens n'étaient pas les responsables de la mort de Tiffany et d'avoir aveuglement fait souffrir et détruire une civilisation.
On en a donc pas pour notre compte et notre morale à la fin et c'est bien dommage car le roman tout entier porte un message simple mais juste et cette société dans laquelle nous vivons n'est selon moi jamais assez remis en cause en littérature c'est pourquoi malgré cette fin vraiment bâclée et mauvaise je maintiens une bonne note car j'ai vraiment passer un super moment dans cette lecture.
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Après un très court chapitre à New York en compagnie de Sandro et de sa souffrance, nous voici plongés en pleine forêt amazonienne où nous découvrons Elianta au chevet d'un chamane dont elle prendra la succession. Voilà campés les deux personnages principaux du roman de Laurent Gounelle ; auteur que je découvre à travers ce livre.

L'idée de Sandro consiste à détruire tous les Indiens d'une tribu car il les juge responsables de son terrible malheur. Pour ce faire, il a recours à une bande de mercenaires menés par Krakus dont la seule motivation tient à l'argent que cela va lui rapporter. Pour Krakus et ses acolytes il n'y a qu'une façon de détruire un peuple : les assassiner en ayant au préalable pris du bon temps avec les femmes. Sandro, en sa qualité de philosophe, a une toute autre méthode : "les rendre malheureux chaque heure, chaque minute, chaque seconde de leur vie, jusqu'à la fin de leurs jours." Autrement dit du chinois pour les mercenaires qui ne connaissent que la force et la violence.

L'auteur nous invite, de manière que j'ai trouvé très subtile, à penser la vie de deux façons très différentes. Les Indiens savourent chaque minute passée sur terre. Ils vivent très bien ensemble. Il n'y a pas de tension puisque que chaque membre de la tribu contribue à la hauteur de ses moyens. le concept de l'appartenance privée n'existe pas. Ils partagent les huttes, la nourriture, ils prennent soin des uns et des autres. Ils vivent en harmonie entre eux et avec la nature.
A l'inverse, Sandro, Krakus et sa bande se sont construits chacun leur hutte, ils souffrent de la chaleur, de l'ennui, ont peur des animaux sauvages. Ils cohabitent tant bien que mal. Plutôt mal que bien d'ailleurs.

Au fil des pages, nous assistons à l'évolution des mentalités des Indiens car "les étrangers" parviennent à bousculer l'équilibre de vie des Indiens en leur apprenant le concept de la vie privée, de la possession, de la vente, du profit, de la communication basée sur la mise en avant de certains au détriment des autres, la comparaison, la peur, la jalousie...

Cela m'a à la fois passionnée et déroutée, dérangée, voire même mise en colère, car j'ai vu ma manière de fonctionner, le monde dans lequel je vis et qui ne me plait pas toujours. Cela m'a apporté de la clarté sur ce qui est important pour moi à savoir privilégier la qualité des relations avec autrui plutôt que le matériel. C'est pour moi une invitation à la vigilance afin de faire en sorte que tous mes actes tendent vers cet objectif.

A travers certaines critiques et certaines citations, cela me donne envie de me plonger dans d'autres livres de Laurent Gounelle.
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Gounelle prend le contrepied de ses deux romans précédents dans la manière de faire passer un message, pour arrivée au final à peu près au même objectif.

Ici, Sandro, jeune prof de philo veuf, part venger sa femme sacrifiée par une tribut amazonienne. Cette population vit en communion avec la nature, sans individualisme, sans être polluée par le mode de vie et les sentiments occidentaux.

Son objectif?
Sans recourir à la violence physique, il veut ruiner ces gens, en leur instillant des comportements caractéristiques des pays évolués.

Le moyen?
Il s'associe aux guides qui ont ramené le corps de sa femme, et qui connaissent bien la forêt.
Mais plus le ''poison" agit sur ce peuple, plus Sandro se sent mal...

Ce roman relève du voyage initiatique, doublé d'une quête d'une paix intérieure. C'est un ouvrage qui amène à réfléchir sur nos modes de vie, nos émotions, nos impulsions qui nous dirige au quotidien.

Qu'est ce qui fait le bonheur?
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J'avais adoré l'homme qui voulait être heureux. Les dieux ... M'avait moins plu
Celui ci m'a beaucoup plu, même si la fin m'a laissée sur ma faim.
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