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sur 1536 notes
Certes, c'est un roman philosophique très grand public et certains pourront lui reprocher de l'être trop justement. Quant à moi, je n'ai pas honte d'avouer que ce roman, comme tous ceux de Laurent Gounelle que j'ai lus jusqu'à présent, m'a énormément plu, justement parce qu'il est simple et que cela fait parfois énormément de bien de lire, de temps à autres, de tels ouvrages. Il m'a cependant un peu déçu par rapport à ses autres ouvrages tels "Les dieux voyagent toujours incognito" ou encore que "L'homme qui voulait être heureux" car ce dernier est plus violent (enfin façon de parler) ou dirais-je, plus démoniaque.

D'un côté, Sandro, brillant professeur de philosophie, a été dévasté suite au décès de sa femme un an plus tôt alors qu'elle se rend dans la forêt amazonienne en tant que journaliste pour étudier les étranges modes de vie d'une cité indienne qui vit en pleine nature, isolée du monde et complètement détachée de tous les biens matériels.
Selon l'enquête, cette dernière aurait été victime d'un étrange rituel qui aurait conduit à sa mort. Depuis lors, Sandro n'a plus qu'une idée en tête : se venger et faire souffrir ce peuple comme lui-même a souffert et continue de souffrir. Pour ce faire, il a engagé trois mercenaires : Krakus, Alfonso et Marco qui devront obéir à ses ordres et l'aider à accomplir son plan machiavélique.

De l'autre, une jeune et belle indienne, Elianta, se prépare à prendre la relève de son maître au sein de la tribu en tant que chamane. Lourde tâche car c'est sur le chamane que repose la paix de la tribu : lui (ou elle) a été initié pour guérir les blessures et pour faire ainsi régner l'ordre et la sérénité dans le clan.

Deux destins on ne peut plus éloignés l'un de l'autre :celui d'un homme tourmenté, occidental donc habitué à son petit confort et celui d'une femme qui n'a foi qu'en la nature et s'émerveille chaque jour de ce que celle-ci lui offre.
Ces destins vont se croiser puisque c'est justement la tribu d'Elianta qu'il accuse d'être la responsable de celle qu'il aimait plus que tout au monde.

Comment ces deux êtres vont-ils se comporter lorsqu'ils se retrouveront confrontés ? Sandro ira-t-il jusqu'au bout de ce qu'il est bien décidé d'accomplir et si oui, par quels moyens ? Ou au contraire, arrivera-t-il à pardonner ?
Ou encore, si aucune de ces deux options n'était la bonne et qu'il y avait un autre dénouement à toute cette affaire ?

Pour le savoir, je vous invite vivement à découvrir cet ouvrage car, quoi de plus divertissant que de lire un livre extrêmement bien écrit, avec des chapitres courts, des phrases fluides et limpides lorsqu'on est sur la plage ou encore tranquillement installé sur un transat ? A découvrir ! Un petit plus, ce dernier vous invitera même, grâce à de magnifiques pensées philosophiques attribuées à Marc Aurèle, à vous remettre parfois en question et à chercher en vous ce qui est réellement essentiel dans la vie.
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Sandro est professeur de philosophie à l'université. Mais il est surtout en deuil : son épouse est morte, offerte en sacrifice par une tribu primitive d'Amazonie dans laquelle elle effectuait un reportage. le meurtre a eu lieu il y a presque un an, mais le deuil, malgré tous les bons conseils trouvés dans les livres de philosophe, ne se fait pas. Pour continuer à vivre, Sandro ne voit qu'un seul moyen : se venger ! Mais pas n'importe comment. Il veut que les membres de la tribu souffrent autant que lui souffre de la disparition de sa bien-aimée. Et pour cela, il a un plan machiavélique : à l'aide des quatre mercenaires engagés pour l'amener jusqu'au village des primitifs (ce sont les mêmes que ceux qui avaient accompagné sa femme un an auparavant), il va détruire leur société en leur apprenant ce qu'est la propriété, la compétition, l'envie, la consommation, etc…
Eliana, la presque shaman du village, ne voit pas d'un bon oeil l'irruption des cinq hommes dans la vie de son village mais que peut-elle faire, toute seule avec ses plantes et son bon sens, contre les attraits du miroir aux alouettes de la société de consommation ?

Quand mon beau-frère m'a proposé ce livre, j'ai dit : "bof merci mais non tu sais, j'ai plein de trucs sur ma table de chevet et sur mes étagères". Comme il insistait et disait que c'était à la fois génial et hyper drôle, je l'ai embarqué avec moi. Puis Gounelle, ça fait longtemps qu'on m'en parle, qu'on m'en vante les mérites, enfin, les ouvrages, à la fois drôles, agréables à lire, et distillant au tout-venant de la culture philosophique. Alors je me suis dit : vas-y Ellane, ne meurs pas bête, prend l'objet à pleine main et plonge-toi dans cette histoire.
Ce livre est, à mon avis (qui ne vaut franchement pas grand-chose mais je suis quand même là pour le donner) un truc puant de démagogie à 3 balles (des balles qui datent d'avant l'euro), mixant un "je te fais la morale sur la télé que c'est pas bien et que ça sert à rien de vouloir ressembler aux top modèles" à une pseudo-histoire d'amour qu'on voit arriver comme le nez au milieu de la figure et qui se hisse, avec difficulté, au niveau des Harlequin de ma préadolescence, et une soi-disant vulgarisation philosophique quasi-culturelle (mais de loin, hein, faut pas pousser la ménagère de moins de 50 ans sur des réflexions trop poussées non plus) qui m'ont donné le sentiment d'être prise, disons-le, pour une abrutie (et ça, je n'aime pas !).
Bon, puisqu'on en est au versant "philosophique" du truc, voici, en substance et "en diagonale" le message : la télévision, la société de consommation, la compétition, les informations, la pudeur, la jalousie, la propriété, boooooouh, c'est maaaaaal. Vivre nu, du produit de sa cueillette et de sa chasse, dans des maisons 100% écolo et durables, en baisant qui nous plait quand ça nous plait, aimons-nous les uns les autres, écoutons les vieux qui ont plein d'expérience à partager, restons positif même quand il pleut (!), etc… ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis, c'est biiiiiiiiiiiien. Super !! C'est sûr, je me sens l'âme à prendre la vie avec beaucoup de philosophie tout à coup !!
Le bon point, c'est que, primo, c'est pas long (300 pages mais écrites en police large !), et secundo, c'est pas compliqué à lire, on ne se pose pas beaucoup de questions.
Ben oui, parce que les indiens primitifs d'Amazonie, qui vivent en pagne et sont pacifiques, mais qui auraient des dieux (!!) auxquels ils sacrifieraient (!!) des blondes mêmes pas vierges (!!), ben ça parle l'anglais d'Amérique. Ben oui ma brave dame !
Et puis, en plus, c'est qu'ils n'ont pas une once de bon sens, de sagesse ou de quoi que ce soit, ces primitifs. Eux, c'est plutôt le genre enfant bisounours naïf (les fameux "bons sauvages" de Rousseau ?), qui n'attendent qu'une chose : se faire corrompre par les vilains premiers mercenaires venus (enfin, même s'ils les ont déjà vu avant !) qui certes, ne sont pas très malin (eh eh, la tête ou les jambes, faut choisir) mais sont déterminés et coachés par un philosophe déçu en plein deuil. Ça fout les jetons hein ? du coup, les grands méchants mercenaires manipulent (ben oui, c'est quand même au coeur de l'intrigue) les gentils petits enfants béats d'admiration devant l'une des leur qui leur raconte que la cueillette a été mauvaise (clin d'oeil à BFM TV ?) et qui s'est mis des bouts de bois dans les seins (pour qu'ils soient plus gros) cachés dans un petit haut (pour donner envie aux hommes de voir en vrai, et aux femmes, d'avoir les mêmes). Bref, intellectuellement parlant, raconter qu'en gros des "adultes" au fait de la modernité peuvent manipuler des "enfants" qui n'en ont jamais entendu parler, ça ne me fait même pas rire jaune, et je trouve ça limite, très limite, très très limite ! Voire même que ça dépasse la limite !
Allez zou, j'arrête le sarcasme (je me sentais pourtant bien partie) et je vais dire ce qui m'a le plus dérangé dans ce livre. Ce qui m'enquiquine le plus, c'est pas l'histoire d'amour gnan-gnan, la fin cucul la praline, le manichéisme pas vraiment cousu de fil blanc qui donne l'impression qu'on est vachement intelligent parce qu'on a compris que l'auteur mettait en parallèle, avec caricature et humour (je n'y suis pas sensible mais c'est pas grave), deux systèmes de société opposés, les discours démago de Sandro à ses sbires qui ne comprennent pas à quoi ça sert de manipuler les primitifs , etc… Moi ce qui m'embête, c'est qu'à la lecture de ce livre, on a l'impression que l'humain, il est bon et gentil intrinsèquement. Et que c'est le dehors, la société, les manipulateurs, qui corrompent cette bonne nature. Que en plus, nos petits bisounours, ils n'y peuvent rien, c'est extérieur à eux, au-delà de leur système de compréhension du monde, et qu'ils le subissent de plein fouet, et qu'ils n'ont pas les moyens d'y résister, parce que ce méchant extérieur ne leur en laisse pas l'opportunité et qu'ils ne s'en aperçoivent même pas. Et que, s'il n'y a pas une presque-chaman pour les guider sur le bon chemin, quelqu'un d'éclairé donc, qui réfléchit par lui-même, ben les petits bisounours se transforment en gentil troupeau de moutons qui suit le dernier qui aura parlé. Parce que le cerveau, faudrait voir à pas s'en servir, au cas où il s'userait ! Pour un Laurent Gounelle, "spécialiste des sciences humaines" et dont les "livres expriment sa passion pour la philosophie, la psychologie et le développement personnel" (dixit la courte biographie précédant l'ouvrage), le message aurait gagné à être un peu plus… réfléchi ? (désolée de ma replongée dans le sarcasme).
Bref, je n'ai pas du tout aimé ce livre, au même titre que je n'aime généralement pas ceux de Musso ou de Coelho ; ce n'est pas leur faute, mais je prends leurs textes comme des leçons de morale du genre "yakafokon", ce qui me donne des boutons, de l'urticaire, l'envie de manger deux tablettes de chocolat, de me ronger les ongles, etc… Après, je connais des gens très bien à qui ça plait. Alors ne vous laissez pas influencer par ma chronique chagrine, pensez par vous-même, et décidez en votre âme et conscience si, oui ou non, vous vous laisseriez tenter par l'histoire de ce "Philosophe qui n'était pas sage" !
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Gounelle poursuit son aventure, dans la lignée des ouvrages précédents ; mix de roman, de développement personnel et de philosophie grand public.
Cette fois, il y rajoute une pointe d'exotisme. Cap sur la forêt tropicale et une peuplade reculée.
Gounelle se sert de cette histoire de manipulation d'un peuple par des hommes venus de la « civilisation », pour nous proposer une parabole en forme de critique de notre société actuelle.
Allégorie sur les méfaits de la société de consommation, de l'individualisme forcené et du capitalisme.
C'est à prendre au deuxième degré, l'auteur ayant décidé de prêter des mots qu'on ne devrait pas trouver dans la bouche de ces « indigènes ».
L'idée est simple et fonctionne globalement bien. Il insiste sur la différence marquée entre le mode de vie de ces gens proches de la nature et l'égoïsme de notre mode de vie, différence entre leur respect des autres et notre mépris.
C'est souvent manichéen, parfois trop, simpliste parfois dans le message, touchant à d'autres moments, et ça se lit tout seul (et c'est plutôt correctement écrit).
Certains passages sont excellent (la transposition du management autoritaire à ce peuple, par exemple).
3 étoiles ? 4 étoiles ? J'aurais aimé une fin moins sirupeuse et un peu plus de surprises pour faire pencher la balance (avis personnel). Malgré son titre, un peu trop sage.
Au final, un bon moment, des idées simples mais fortes et qu'il n'est jamais inutile de rappeler. Égoïstes de tous poils, passez votre chemin, ici on parle de respect.
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ah la la... Parait qu'il fait un tabac ce bouquin-là... Ben moi je l'ai trouvé bien mal écrit, avec un style d'adolescent d'ailleurs c'est à ça qu'il m'a fait penser : une lecture d'ado, de celles que l'on aime quand on se construit, entre idéalisme et matérialisme, quand on se cherche, quand on est friand d'idées à ajouter à sa check-list ;-)

Sans rire, Sandro et les Indiens ne sont qu'un prétexte facile pour mettre en situation 2 façons de vivre diamétralement opposées, et pour ni vu ni connu, faire une critique acerbe de la société matérialiste dans laquelle nous vivons. Mais comme c'est lourdingue, et qu'en plus les "idées" manquent totalement de nouveauté, on s'ennuie du début à la fin, d'autant plus que l'histoire est cousue de fil blanc (il est évident que les Indiens, vu leur façon de vivre, n'ont en aucun cas tué la femme de Sandro, et il est évident aussi que Sandro va faire son deuil et retomber amoureux, d'Elianta bien sûr) et on sait d'avance ce qui va se passer.

sans surprise, donc...
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Laurent Gounelle nous met face à un miroir, à ce que notre société ressemble, face aux incohérences, à ce qui semble être positif mais qui nous empêche de vivre le présent, la nature. Non, nous ne sommes pas libres.
J'ai aimé cette lecture, ce miroir face auquel on se retrouve immanquablement nous questionne. C'est une bonne chose, même si cela s'arrête là...
L'histoire en elle-même, je l'ai trouvé un peu facile et peu crédible. Quant à la fin, rien n'est résolu et l'auteur n'apporte aucune réponse, aucune solution éventuelle, pas un soupçon pour ce sortir de cet état de consommation, de société humaine. Dommage. le questionnement est intéressant, mais... il m'a manqué quelque chose !
La réponse est peut-être en chacun de nous finalement...
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Incapable de se remettre de son chagrin après la mort de sa femme, Sandro décide de partir en Amazonie. Son épouse y est morte en étudiant une tribu mondialement connue pour son harmonie, et le bonheur de ses membres qui profitent des bienfaits de la nature qui les entoure en toute simplicité. Animé par la vengeance, Sandro n'aura qu'un seul objectif : détruire ce havre de paix en leur apportant tous les méfaits de la société occidentale individualiste.

L'idée de base est plutôt intéressante, et amène son lot de situations cocasses : techniques managériales modernes pour organiser les indigènes, mise en place de canons de beauté impossibles à atteindre, nouvelle échelle de valeurs basées uniquement sur la possession d'objets, séances de télévision obligatoires, etc. La pauvre tribu se métamorphose en un rien de temps en une foule de cadres dépressifs.

La réalisation ne m'a pourtant pas convaincu : les situations sont ultra-prévisibles et les critiques manquent de subtilité. Dans les autres satires sociales que j'ai déjà lues, elles sont introduites sous forme de métaphores et d'allégories, et c'est au lecteur de faire l'effort (pas bien grand certes!) de retrouver de qui on parle précisément. Rien de tout ça ici, les personnages n'hésitent pas à dire crûment « Installons des télévisions pour briser les liens sociaux et favoriser les pensées négatives ». Les satires sont déjà généralisatrices par essence, le trait devient beaucoup trop forcé à mon goût. On a l'impression que l'idée de l'auteur est que les humains vivraient sereinement sans une poignée d'êtres malfaisantes qui distillent leurs idées empoisonnées à toute la population… Message un peu trop simpliste à mon goût !

Les défauts des livres de Gounelle sont récurrents : trop caricaturaux, trop manichéens… Parfois j'arrive à en faire abstraction, cette fois-ci la sauce n'a pas pris.
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La femme de Sandro, professeur de philosophie est morte l'année passée, tuée par une tribu aborigène d'Amazonie. Il n'arrive pas à faire le deuil et ravagé par le chagrin et le désir de vengeance, il part sur les traces du dernier voyage de son épouse. Il embauche les mêmes mercenaires et se sert d'eux et des pensées philosophiques de Marc Aurèle pour détruire la sérénité de la tribu qui vit dans un bonheur permanent. Ils vont se retrouver confronté à Élianta, héritière du vieux Chaman. de virus en leçons d'économie, les indiens succombent aux vices de la société moderne.

C'est un récit écrit comme un conte moderne et j'ai eu bien du mal à le lire jusqu'au bout. Trop simpliste pour mon univers.


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Complètement fan de cet auteur !
Il sait nous faire entrer dans le développement personnel sans nous coller des phrases savantes, des tournures philosophiques alambiquées et moi, ça me va.
Néanmoins, j'ai mis plus de temps à rentrer dans cette histoire car l'Amazonie avec ses petites bêtes , ne m'attirait pas.
Evidemment c'était sans compter sur la magie de la plume de LG qui adroitement nous amène à apprécier cette tribu dénuée de tout mais si riche de ce qui nous manque, nous les occidentaux.
Je vous laisse découvrir cet élément essentiel.
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Plus proche du conte allégorique que d'un roman au sens moderne du terme, le récit de Laurent Gounelle nous entraîne au coeur de la forêt amazonienne, celle dont on ne revient pas. C'est là que vit une tribu indienne en totale harmonie avec la nature loin des leurres clinquants qui pourrissent notre vie de civilisés. Jusqu'au jour où Sandro, un veuf éploré, débarque chez eux avec une troupe de mercenaires pour les faire expier du meurtre de son épouse. Prêts à en découdre, les gros beaufs voient leurs plans de vengeance échouer comme autant de coups d'épée dans l'eau. C'est alors que Sandro élabore un plan machiavélique pour assouvir ses pulsions de représailles : corrompre leur société en y propageant tous les maux qui font des sociétés dites évoluées un cauchemar pour les individus : consommation, convoitise, compétition et leur conséquence, la violence. Même l'apprentie chamane s'y fourvoie. Il faudra une conjonction de prises de conscience pour démêler le mortifère écheveau tissé par la triste bande.

Le propos prend une tournure très manichéenne, exploitant clairement le mythe du bon sauvage, contaminé au sens propre comme au figuré par les virus de la civilisation, comme au temps des invasions coloniales. L'auteur entend démontrer comment l'on peut créer un sentiment de frustration en inoculant le sentiment d'un besoin créé de toute pièce. Les changements induits sont si brutaux que les origines du mal sont simples à identifier et donc réversibles. Mais qu'en est-il de notre monde coupé depuis si longtemps de ses racines?

Impression globale de déjà vu, déjà lu, de spiritualité pour les nuls et d'exploitation d'un filon tendance



Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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- Sandro, arrête, déconne pas !
- Si je vais aller les buter, ces primitifs, ces sauvages, ces mal emplumés qui vivent nus, tous sous la même hutte et dont le seul but est de trousser qui ils veulent ! Ce peuple qui n'a pas même pas de télé, qui ne se préoccupe de rien, ni d'hier ni de demain !
Mais Sandro, t'es sur le coup de la colère !
Non, z'ont refroidi ma femme, je vais les exploser de l'intérieur. Je vais leur pourrir la vie jusqu'à plus finir, jusqu'à ce qu'il ne reste plus qu'un tas de plumes et de bois !
Bon bon , c'est peut-être pas tout à fait les mots qu'emploient Laurent Gounelle, mais ce bouquin est tellement compliqué que j'en ai fait une traduction simple, accessible à tous.
Ce livre m'a un peu … (beaucoup ?) dérangé :
1) D'abord, c'est le cadeau de Noël de ma copine Delphine et je suis bien emmerdé pour en dire du mal.
2) Au boulot, c'est tellement tendu, que le soir un bouquin simple ça aide à se croire malin.
3) le début de l'histoire me parait improbable : un phizolof qui veut se venger en flinguant des indiens … franchement ?
4) La suite est, elle aussi, tout aussi improbable.
5) Les lascars qui servent de guide à Sandro sont des vilains pas beaux qui marchent dans son sens.
6) Je commence cette critique sans avoir lu la fin, mais je la vois déjà arriver énorme comme l'embouchure de l'amazone.
7) Les deux côtés sont caricaturés à l'extrême : les blancs = pas glop pas glop, les indiens = glop glop.
Alors alors Mac Grégor ? Un bouquin à jeter aux piranhas ?
Non grâce au point numéro 1 et 2.
Il y a des fois ou lire une bande dessinée, un bouquin simple, vous aide à passer une bonne soirée, meilleure que celle que votre chef vous a concoctée et puis un livre de Delphinette, ça vaut son pesant de cacahuètes. Vous ne vous posez pas de questions, ça roule, ça coule tout seul. Vos paupières se ferment sur de jolies indiennes allant torse nu le pagne en fleur, et vous faites un joli dodo tout mimi. Ahreu, ahreu !

Musique d'accompagnement ; Wahnfried 1883
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