Le réveil

Zut ! Me voilà agacée.
Je savais que je ne devais pas lire ce livre. J'avais fait une mauvaise expérience avec cet auteur il y a peu. Et voilà que je suis retombée dans le piège sur le conseil d'une copine.
"Fantastique !" m'avait-elle dit !
Grrrr....
En quoi est-ce un livre fantastique ?
L'écriture est mièvre. La trame est pathétique.

Je n'aime pas les romans de Laurent Gounelle.
Parce que je n'arrive pas à faire de lien agréable entre ses histoires romancées et les sujets de développement personnel ou, le cas échéant, l'énonciation et la dénonciation des techniques de manipulation utilisées par les êtres humains, les nations et des multinationales en quête d'enrichissement ou de pouvoir.

J'ai déjà beaucoup appris sur les phénomènes de psychologie sociale ou de manipulation de masse. Pour cela j'ai suivi des formations; j'ai lu des essais, des documents scientifiques; j'ai écouté des podcasts; j'ai regardé des émissions; j'ai observé autour de moi; je me suis posé des questions. C'est ma liberté et ma responsabilité de me tenir au courant et de m'engager ou non dans certaines voies.

Mais je n'apprécie pas que ces théories scientifiques soient manipulées et mises en scène de manière grossière dans un pseudo roman.
Je lis un roman pour me divertir pas pour qu'on m'impose un cours de psychologie sociale.

Oui, je suis sévère.
Je me rends bien compte que ce livre peut éveiller les consciences et faire réagir les gentils petits moutons très dociles que nous sommes.
Mais j'ai eu l'impression tout au long de ce roman d'être manipulée par l'auteur qui veut à tout prix me faire hurler : "Attention, autour de nous il n'y a que des loups venant de l'autre côté de l'Atlantique, qui veulent détruire nos langues, nos cultures, nos libertés...Méfions-nous de tout, de tous et surtout de nos pouvoir économiques et politiques qui veulent nous soumettre à n'importe quel prix."

Et puis, soumettons-nous au diktat de la méfiance et de la peur. Ca rend vraiment plus heureux...
Et puis ça dure plus longtemps.
Comme l'Ovomaltine ! (Référence à une pub helvétique).

Le Réveil – Laurent Gounelle (France, 1966) – 2023 – ed. le Livre de Poche
L'auteur nous parle de la façon dont nous avons réagis face à la pandémie de Covid… « le pays est en guerre, » avait déclaré le président. En guerre contre la mort.
Bien sûr on a tous étés atteints et stressés …
« ça pue la manipulation des foules » … Facile à dire après coup !
« la camisole dorée »
Ma foi j'aurais dû capter direct avec le titre « le Réveil » quand autour de la page 100 apparaissent les grands discours complotistes très détaillés etc…
Tout est dit ; )
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg

Pas vraiment un roman... l'intrigue est plate et vide et sert plutôt à illustrer les théories de la manipulation de masse.
C'est très creux sur les maigres personnages présents...
L'idée d'expliquer et de détailler les mécanismes de manipulation est certes intéressante mais noyée dans un récit inintéressant.

Des banalités lues 1000 fois sur Facebook (l'histoire de la grenouille plongée dans l'eau bouillante ; l'histoire du pêcheur grec et de l'américain...).

Le Brexit prôné comme solution miracle pour permettre au peuple de reprendre son pouvoir... mettant au passage de côté toute la manipulation mise en place à l'époque par les politiques favorables au Brexit (Boris Johnson, Nigel Farage...) alors que cela aurait pu être utile de traiter aussi de ces manipulations...

Attaque en règle contre le revenu universel à travers une vision discutable de "l'assistanat". Il semblerait que le seul épanouissement possible pour Laurent Gounelle passe par le travail et l'argent que cela rapporte...

Bref, quitte à critiquer le monde actuel ; il aurait pu nous faire rêver dans une fable utopiste remettant en cause le capitalisme, traçant la possibilité d'un monde différent, porteurs de valeurs...

Un essai de 20 pages (celle écrit par le personnage grec) reprenant les principes de bases des manipulations de masses et les références cités auraient suffit à notre bonheur...

L'auteur prévient qu'il s'est essayé à autre chose que ses romans habituels... Et bien pour moi, c'est raté...

Je ne vais pas trop m'attarder sur ce livre, que j'ai trouvé franchement médiocre. Mauvaise pioche.
La quatrième de couverture parle d'un roman dystopique. C'est inexact. On est ici dans une réalité transposée, dans un présent à peine déguisé. On est loin d'une dystopie.

On comprend vite que l'auteur a mal vécu le confinement, la campagne de vaccination ou toute mesure liée au Covid. Il a donc chaussé ses gros sabots et pris sa plume pour dénoncer le complot et la manipulation qu'il a subis. Il nous concocte ce livre dans lequel il tente de transmettre sa vision d'un monde où la masse est exploitée par les puissantes et trompeuses élites. Et il verse vite dans la caricature. C'est tellement manichéen que même mon petit-fils de six ans en rirait.

L'histoire ? Tom, ingénieur parisien, voit son existence chamboulée par une série de mesures contraignantes que le gouvernement met en place. L'objectif à long terme est d'éradiquer la mort. La première étape sera de mettre un terme aux accidents de la route. La machine est lancée, des mesures de confinement sont prises, l'industrie cherche à apporter des nouvelles solutions.
Après la voiture, un autre ennemi sournois sera dans le viseur des autorités dans cette guerre contre la mort : le sucre.

Tom subit d'abord toutes les contraintes en bon citoyen. Puis, de plus en plus perdu, il confie son désarroi à Christos, son ami grec vivant à Athènes. Ils se sont connus quand ils étaient étudiants. Il est philosophe et sociologue et est décidé à sortir Tom du piège infernal dans lequel il est pris. Il décide d'écrire une sorte de cours sur la manipulation. Un truc simple, clair et pédagogique qu'il remettrait à son ami. Cela lui ouvrirait les yeux et lui permettrait de se libérer de la démoniaque emprise qui l'étouffe.

Rien de révolutionnaire dans ce livre mal écrit, mal construit, sans aucun style, bourré de clichés et d'évidences sans intérêt, sur un ton paternaliste, voire complotiste.
J'aurais dû me douter qu'avec un titre pareil, on risquait de rester dans le premier degré.
Dans ce monde binaire, le lecteur que je suis se sent vite manipulé, justement.
J'ignorais tout de cet auteur. Je sais maintenant qu'il a un très large lectorat et qu'il oeuvre pour le développement personnel. Hum, je suis très sceptique.
Bon, j'ai bien compris, ce genre de bouquin au public ciblé ne m'est pas destiné. Je serai plus vigilant dorénavant.
Vite, une nouvelle lecture !

Habituée des premières heures....je suis déçue profondément., par cet ouvrage.
Ce n est pas un roman "juste"un essai (par ailleurs assez basique), articulé autour d une pseudo amitié, sur les manipulations de masse. D' ailleurs il se lit très voire trop rapidement.

Même si tout ce qu'il écrit est vrai (sur la manipulation), les parties fiction et « essai » s'articulent très mal : il aurait mieux fait de choisir un style d'écriture et de s'y tenir. Et la partie fiction est grotesque tout comme le héros et c'est dommage car ça peut discréditer tout le reste pour ceux qui auraient encore des doutes sur la manipulation massive.

Je ne sais pas trop qu'en penser. L'idée est bonne mais je ne sais pas, je reste sur ma faim. Ça méritait peut être 200 pages de plus pour aller au fond du délire de minerves et tout. du coup ça fait brouillon, téléphoné. le protagoniste, trop ignorant pour être crédible. Les références notamment Chomsky gardent le bateau à flot... Je suis sûrement critique car cela fait longtemps que je suis Christos, donc je n'ai pas eu l'effet "wahoo, on nous manipule autant! Incroyable". Merci quand même à l'auteur, c'est sûrement à lire pour une bonne partie de la population, si ça peut aider à "ouvrir des yeux...". de mon côté je préfère conseiller Chomsky directement... Profit over people, understanding power, manufacturing consent.

Un livre qui aurait pu être très intéressant s'il avait creusé le sillon du partage de théories développées par d'éminents scientifiques, mais qui se limite, avec une complaisance et absence de créativité totale à singer dans les détails les plus insignifiants (au sens littéral : qui ne démontrent rien) les errements, tâtonnements et autre faux pas qui ont émaillé l'épisode éprouvant de la gestion du Covid. le « héros » ne se réapproprie pas grand chose, n'en déplaise à la 4e de couverture, et la lessiveuse du grand complot tourne à plein régime. Dommage ; j'aurais aimé apprécier L. Gounelle mais ce ne sera pas pour cette fois.

Laurent Gounel est un auteur dont j'ai lu tous les ouvrages.
J'apprécie beaucoup son style.
A travers ses personnages il nous conduit sur les chemins de la réflexion et du développement personnel.
Cet ouvrage n'est ni un roman, ni un essai.
Il traite de la manipulation de masse et ce qu'il écrit est juste.
Dommage que le style du livre, les personnages peu attachants et tout ce réquisitoire dans des domaines très différents discréditent le sujet
L'auteur aurait tellement pu mieux faire en écrivant un roman se déroulant durant le confinement.
Avec tous les talents qu'on lui connaît il lui aurait été facile de nous faire prendre conscience de tout ce que nous avons accepté durant cette période