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sur 853 notes
ouahou merci monsieur pour ce livre...... Après l'épisode de la crise sanitaire, il est bon de lire ce livre pour mieux comprendre les techniques de manipulation de masses ainsi chacun peut les reconnaitre quand elles sont à l'oeuvre afin de les déjouer et ainsi pouvoir conserver sa liberté. Bien entendu on ne parle pas de covid dans ce livre....ici on parle de l'interdiction de rouler en voiture car trop dangereuse. On parle du sucre aussi. On parle d'un français qui accepte ce que le gouvernement lui impose et d'un grec qui lui démontre le pourquoi il accepte tout ça et qu'il y a manipulation. ce n'est pas un livre pour dire non au vaccin mais un livre pour réfléchir sur le poids des dirigeants et la manipulation des discours...... Je vous laisse le soin de le découvrir.
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Si vous ne devez en lire qu'un livre de Laurent Gounelle, c'est bien celui-ci. L'auteur de l'optimisme et des histoires positives a fait une exception en 2022. Partant du principe que c'est de la responsabilité des intellectuels de dire la vérité et de dévoiler les mensonges. Pour écrire ‘'le réveil ‘', il a trouvé son inspiration en observant de près la situation que nous vivons tous depuis que le Covid-19 s'est répandu sur Terre en mettent en lumière les rouages et les mécanismes à l'oeuvre dans ce que nous subissons depuis quelque temps.
Lien : https://latrace.org/2022/03/..
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Une fable passionnante sur la manipulation politique. Provoquer la peur pour amener la soumission des populations.
« Celui qui contrôle la peur des gens devient le maître de leurs âmes. »
Machiavel

Tom est ingénieur, bon niveau de vie, bon niveau d'études. C'est lui qui raconte. A partir d'une situation banale, la voiture et ses dangers potentiels, il nous entraîne dans une spirale infernale de situations, toutes basées sur la peur des gens, qui le pousse (et qui les poussent) à rechercher un maximum de protection de l'état, au prix de la liberté individuelle.
« Quand une information qui induit une peur en toi est répétée à longueur de journée dans les médias, ça doit être un signal pour te dire que quelque chose se trame et que c'est certainement à tes dépens. La meilleure chose à faire est alors de prendre du recul et de te demander ce que ta peur peut apporter au pouvoir en place. »

Ce roman-essai est un magnifique mais terrifiant miroir de notre société et du monde qui nous entoure.
Il aborde le rôle de la mondialisation et ses effets délétères sur les salaires,
les lobbyings, la pseudo écologie bien rentable, les réseaux sociaux et l'asservissement à l'approbation d'autrui.
Ce qui est bien montré aussi, c'est le confort de croire le discours ambiant, celui de la majorité. Ceux qui s'y opposent sont des paranos dont il faut supprimer les discours sur les réseaux sociaux.

C'est aussi, et c'est sans doute ce que j'ai apprécié le plus, une réflexion sur le sens de la vie. Quand on cherche à se protéger de tout, de tous, on ne vit plus.
« Quand on fait la guerre à la mort, on fait la guerre à la vie, car la vie et la mort sont indissociables. Aucune ne peut exister sans l'autre. »

Une anecdote à propos d'Avicenne, médecin et « prince des savants » au 11ème siècle :
« Mais enfin, Avicenne, vous êtes quand même médecin, vous êtes conscients que boire autant, ça va réduire la longueur de votre vie. »
Réponse d'Avicenne :
« Moi, ce qui m'intéresse, ce n'est pas la longueur de la vie. C'est sa largeur. »

Je l'ai trouvé très intéressant aussi, par sa double construction.
L'histoire du personnage englué par le caractère anxiogène de sa vie, qui le pousse à obéir de plus en plus aux diktats de l'état, et la partie réservée à Christos, son ami grec, qui avec le recul, analyse ce qui se passe et tente de sauver son ami du chaos dans lequel il se retrouve.

Un seul bémol : quelques longueurs et par moments, le discours de Christos, un peu prêchi-prêcha : « Ecoutez-moi, braves gens, avant de sombrer ».

Exceptée cette légère réticence, c'est un excellent roman qui suscite les réflexions, l'esprit critique et le recul sur notre environnement social et politique.
Une réussite !

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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J'ai trouvé ce livre au pied du sapin et je n'avais lu qu'un seul roman de cet auteur (Dieu voyage toujours incognito). C'est donc avec plaisir que je l'ai ouvert. Mais quelle déception ! Ce n'est pas un roman, c'est un réquisitoire, un catalogue, une litanie. Je voulais l'abandonner, mais, coincé dans un train en panne au milieu de nulle part, je n'avais que ça à lire. C'est un exemple de récit négatif qui vous donne envie de vous pendre pour peu que le ciel soit gris (ou que votre train tombe en panne). Bien sûr, il y a du vrai dans ce que l'auteur dénonce, mais pas que, et puis l'exagération et le martellement desservent sa cause. Je ne suis pas non plus un grand fan de Noam Chomsky, érigé ici en référence absolue. Je ne suis pas sûr que la période actuelle se prête bien à la sortie de ce genre d'ouvrage. A oublier.
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Un livre à lire absolument pour comprendre et ouvrir les yeux sur le monde dans lequel nous vivons. Il invite à prendre du recul sur notre mode de vie, à l'analyser et à se forger une opinion sur le conditionnement plus ou moins conscient qui nous est imposé. Certes le confinement a pu nous amener à réfléchir sur les conditions de notre liberté, à nous interroger sur la capacité de nos dirigeants à nous faire accepter des conditions de vie et des mesures qui dans un contexte normal nous auraient paru inconcevables, insensées, que nous n'aurions jamais acceptées. Comment sommes-nous arrivés à les trouver justes et nécessaires ? La peur est-elle seule en cause ? ” Plus on met les gens dans un état de peur, plus ils acceptent de se soumettre à l'autorité.” Avons-nous été conditionnés, manipulés ? Et si oui par quel processus ?
Avec des exemples autres que celui de la pandémie, Laurent Gounelle explique le procédé de ”manipulations des masses” auquel nos sociétés apparemment libres et responsables sont soumises. ”J'ai donc choisi d'écrire ce livre car je crois que, dans le contexte qui est le nôtre actuellement, chacun est en droit de connaître les techniques de manipulation des masses auxquelles sont formés les puissants. Ainsi chacun peut les reconnaître quand elles sont à l'oeuvre, afin de les déjouer et ainsi pouvoir conserver sa liberté.” L'emprise des dirigeants politiques et des multinationales est considérable. le tableau fait frémir et notre avenir, déjà très impacté, semble inéluctable. Mais tout n'est pas joué. Il dépend encore de nous, du pouvoir de chacun. Il est entre nos mains et il est temps, et même urgent, de réagir, en connaissance de cause. Réveillons-nous ! le monde de demain en dépend.
Le réveil : un livre intéressant, utile et incontournable.
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Excellent !
Je ne suis pas une grande fan de Laurent Gounelle car je me fie à son image d'auteur de roman feel good le plus souvent mais, influencée par quelques critiques qui promettaient autre chose (confirmé par l'auteur lui même), j'avoue que ce livre m'attirait.

Merci beaucoup M. Gounelle d'oser remettre les pendules à l'heure, de montrer du doigts nos dirigeants, les manipulations des foules, la mondialisation et tant d'autres choses encore !

Si la lecture du contenu ne surprend pas, c'est quand même extrêmement plaisant que cela soit écrit et à la portée de tout le monde.
La lecture de certaines sources ou essais économiques étant réservée à un public initié, seul un écrivain "populaire" peut s'adresser au plus grand nombre.

Tout est dit dans ce roman/essai et très bien dit.

Alors lisez le, c'est à la fois fluide, court et percutant.
Mais pas rassurant du tout...
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Une claque, un vrai réveil à la vie...
Consciente de tout ce qui se passe depuis quelques temps maintenant, je termine ce roman les larmes aux yeux, un sentiment d'incrédulité au plus profond de mon être.
Peut-être serait-il grand temps de commencer à voir le monde autrement et de s'unir afin de retrouver cette liberté si chérie !
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Un livre très rapide à lire, que j'ai un peu de mal à qualifier de roman, tant l'histoire est secondaire. L'auteur tient particulièrement à faire prendre conscience des différentes techniques de manipulation qui ont pu être utilisées lors de la pandémie. Et la fin est tout aussi sombre.
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Je ne vais pas trop m'attarder sur ce livre, que j'ai trouvé franchement médiocre. Mauvaise pioche.
La quatrième de couverture parle d'un roman dystopique. C'est inexact. On est ici dans une réalité transposée, dans un présent à peine déguisé. On est loin d'une dystopie.

On comprend vite que l'auteur a mal vécu le confinement, la campagne de vaccination ou toute mesure liée au Covid. Il a donc chaussé ses gros sabots et pris sa plume pour dénoncer le complot et la manipulation qu'il a subis. Il nous concocte ce livre dans lequel il tente de transmettre sa vision d'un monde où la masse est exploitée par les puissantes et trompeuses élites. Et il verse vite dans la caricature. C'est tellement manichéen que même mon petit-fils de six ans en rirait.

L'histoire ? Tom, ingénieur parisien, voit son existence chamboulée par une série de mesures contraignantes que le gouvernement met en place. L'objectif à long terme est d'éradiquer la mort. La première étape sera de mettre un terme aux accidents de la route. La machine est lancée, des mesures de confinement sont prises, l'industrie cherche à apporter des nouvelles solutions.
Après la voiture, un autre ennemi sournois sera dans le viseur des autorités dans cette guerre contre la mort : le sucre.

Tom subit d'abord toutes les contraintes en bon citoyen. Puis, de plus en plus perdu, il confie son désarroi à Christos, son ami grec vivant à Athènes. Ils se sont connus quand ils étaient étudiants. Il est philosophe et sociologue et est décidé à sortir Tom du piège infernal dans lequel il est pris. Il décide d'écrire une sorte de cours sur la manipulation. Un truc simple, clair et pédagogique qu'il remettrait à son ami. Cela lui ouvrirait les yeux et lui permettrait de se libérer de la démoniaque emprise qui l'étouffe.

Rien de révolutionnaire dans ce livre mal écrit, mal construit, sans aucun style, bourré de clichés et d'évidences sans intérêt, sur un ton paternaliste, voire complotiste.
J'aurais dû me douter qu'avec un titre pareil, on risquait de rester dans le premier degré.
Dans ce monde binaire, le lecteur que je suis se sent vite manipulé, justement.
J'ignorais tout de cet auteur. Je sais maintenant qu'il a un très large lectorat et qu'il oeuvre pour le développement personnel. Hum, je suis très sceptique.
Bon, j'ai bien compris, ce genre de bouquin au public ciblé ne m'est pas destiné. Je serai plus vigilant dorénavant.
Vite, une nouvelle lecture !
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Un jour, le Président fait une déclaration fracassante au pays. Il a décidé de partir en guerre contre la mort en s'attaquant à ses principales causes. La première étant les accidents de la route, il décrète, après consultation de son « Conseil de défense », ne plus autoriser que la circulation des nouveaux véhicules robotisés avec assistance à la conduite, les seuls parfaitement sûrs car exempts de toute erreur humaine, et de « confiner » les bagnoles classiques, véritables tombeaux roulants. Les médias s'en mêlent en annonçant 24 heures sur 24 et 7 jours sur sept le nombre de décès de la route avec force reportages bien sanglants à la clé. Tom, jeune ingénieur habitant un immeuble dans une lointaine banlieue, est, comme beaucoup d'autres, touché par la mesure. Ne pouvant plus se déplacer, il doit passer au télé-travail. Il vit la situation comme une privation de liberté qui dure trois longs mois et qui le fait peu à peu sombrer dans la dépression faute de rapports humains. S'ensuit l'obligation du port de la minerve pour le bien de tous bien entendu. Puis le Président passe aux excès de consommation de sucre causant diabète et maladies cardio-vasculaires. Pour mieux lutter, chacun devra se faire implanter une puce sous la peau… Et pendant ce temps, à Athènes, Christos, inquiet pour son ami Tom, décide de lui envoyer un résumé des principales techniques de manipulation mentale et de fabrique du consentement des masses…
« Le réveil » est un court roman en forme de conte philosophique dystopique très différent des habituelles productions littéraires de Laurent Gounelle. Devant le silence et la lâcheté de nombre d'artistes, il a eu le courage et le mérite de vouloir appliquer le célèbre précepte d'Albert Camus : « Les deux charges qui font la grandeur du métier d'écrivain sont le service de la vérité et celui de la liberté ». Il a pris la précaution de ne pas se focaliser sur un certain virus ni sur un certain vaccin. Il a préféré explorer d'autres dérives voisines et a même été un peu plus loin que ce que nous avons vécu : disparition de l'argent liquide, reconnaissance faciale, contrôle social à la chinoise, puçage et fichage généralisé. Tout est sourcé (importante bibliographie en annexe), intelligent, bien observé et même un brin humoristique, tant ces techniques de propagande peuvent avoir aussi bien un côté liberticide et humiliant qu'un aspect irrationnel et ridicule. Ouvrage fort bien écrit, qui se lit en quelques très courtes heures, qui donne à réfléchir et qu'il faut conseiller au plus grand nombre en espérant aider à leur « réveil ».
Lien : http://www.bernardviallet.fr
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