Ce roman Prix du polar SNCF m'a fait voir du pays : d'abord le périple de Mako depuis l'Ukraine jusqu'à Belz ; la poursuite des 3 autres échappés du convois par un tueur roumain qui ne manque pas de ressources ; les légendes du pays de Lorient sur les sorcières, les revenants et l'Ankou.
J'ai aimé Marko, jeune homme qui n'a pas peur du travail et qui, malgré le mal de mer, travaille sur un bateau de pêche ; tombe amoureux de la belle institutrice veuve ; se lit d'amitié avec le libraire.
J'ai aimé son patron, Caradec, un vieux de la vieille qui n'a peur de personne, et surtout pas de Pierrick qui lui reproche d'aller chercher sa main d'oeuvre ailleurs que sur l'île. Caradec qui prend Marko sous son toit et le cache quand la gendarmerie enquête sur la mort tragique de Pierrick.
J'ai aimé Papou qui traine sur le port à la recherche de petits boulots, mais qui n'a pas le pied marin, qui se fait payer en nature et habite une cahute loin du bourg.
Un suspens qui m'a tenu en haleine jusqu'au bout, malgré quelques incohérences : comment le coupable a-t-il trouvé le médaillon d'une jeune femme morte depuis des décennies ?
Un roman qui fleurte avec le fantastique lorsque Marko se retrouve une nuit aux prises avec une bien étrange présence.
L'image que je retiendrai :
Celle de la veille soupière dans laquelle se trouve le bazar de Caradec, et surtout la clé de l'énigme.
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