Le jour des cendres

Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé m'a déçu. J'avais d'ailleurs décidé de ne pas le lire quand on m'avait dit que c'était l'adaptation d'un épisode d'une série tv, et finalement je l'ai emprunté à la médiathèque.
C'est une enquête assez lente. Un homme est retrouvé enseveli sous la voute d'une chapelle dans un contexte particulier car c'est le chef d'une communauté sectaire qui vit en autarcie . Difficile donc d'enquêter car on présente l'affaire sous la forme d'un accident.
Le roman traine donc en longueur mais la fin est stupéfiante, quel dommage de devoir attendre les 10 dernières pages pour apprécier un roman !

Samuel, un homme de la communauté anabaptiste des émissaires est retrouvé mort, sous les gravas de la voûte d'une chapelle du domaine des émissaires. l'inspecteur Niémans est chargé de mener l'enquête, car un doute subsiste.
La communauté est également vigneronne et c'est justement la saison des vendanges tardives, Ivana Bogdanovitch, l'adjointe de Niemans se fait embaucher pour les infiltrer.
Des personnages charismatiques, des chapitres courts et rythmés, une tension palpable, une ambiance complotiste servent un récit certes dynamique mais parfois un peu glauque...
Pour les amateurs du genre.

Ivana Bogdanović et Pierre Niémans repartent pour une enquête au coeur d'une communauté religieuse renfermée sur elle-même. La question étant meurtre ou pas meurtre ?

Bon, je ne vais pas passer par quatre chemins, c'est le deuxième livre de Jean-Christophe Grangé que je lis et j'ai exactement le même ressenti. le sujet est alléchant mais mal exploité. Les personnages sont caricaturaux au possible. C'est lent, un peu redondant dans les mécanismes et pas franchement palpitant. Seul le dénouement apporte un état de grâce. Je passe mon tour pour la suite, si suite il y a.

J'avais été très déçue par la Terre des morts, et comme chez Grangé, c'est souvent bon une fois sur deux, je m'étais dit que celui-ci devrait être pas mal.

Ça se lit rapidement, mais ce nouvel opus n'a rien de transcendant. On est loin du Vol des cigognes et des Rivières pourpres. Je ne supporte plus les clichés utilisés à outrance par l'auteur, ni le mépris de la province que l'on retrouve de façon récurrente. Appeler une fois les gendarmes des "cruchot" est drôle, que ça perdure durant tout le volume devient insultant.

L'Alsace n'est pas un territoire sous-développé dans lequel on ne trouve aucun légiste ! (même si on comprend à la fin pourquoi il était utile qu'il n'y en ait pas). Et le final est relativement prévisible. L'idée était bonne, la façon dont elle est traitée, c'est une autre histoire.

Avec Grange c'est toujours ainsi les gendarmes sont des gugusses, des cruchots bornés et incompétents. Les clichés ne s'arrêtent pas là les policiers se doivent d'être bougons parce qu'ils ont soi-disant tout vu mais c'est le pompon avec cette ancienne droguée infiltrée. Mais il fait le choix moins méprisant de les appeler des flics et non des pinots. Peut-être ne sait-il pas qu'un gendarme peut-être un pandore. C'est la série engrenages en pire ....
A cela une écriture désagréable ponctuée d'argot, de vulgarité sensée faire plus « policier du sordide » revenu de tout. Mais j'ai tendance à dire que ceux qui arrivent à vivre comme Niemans ne sont pas les plus efficaces...Il faut revoir les fondamentaux mon cher JC GRANGE

Enfin les poncifs sur la province ont la vie dure : « il imaginait le bar-tabac, la mairie grisâtre, les supérettes aux rayons à moitié vides. » Je pense que l'auteur n'a pris le temps de visiter cette région...
Attention trop de condescendance et de parisianisme nuit à un auteur qui s'endort un peu sur ses lauriers. Thilliez est un peu plus modeste et à mon humble avis dépassent le maître. Enfin le roman ne devient intéressant que 70 pages avant la fin et l'épilogue apparaît rapidement.Je crois que ce sera mon dernier GRANGE.

A mon sens, les auteurs de thrillers pourraient être de parfaits psychopathes. Cette théorie m'est très personnelle. Cette noirceur décrite sur papier blanc est tellement sombre parfois, qu'elle prête à faire peur. Malgré tout c'est un genre que j'affectionne, que ce soit en littérature ou au cinéma. le lecteur n'est pas qu'un simple spectateur mais devient acteur par sa réflexion ou les pistes qu'il échafaude. Rien de plus grisant que de mener une enquête, qui peur parfois ébranler nos perceptions et émotions. C'est ce qui me plait le plus dans ce type de lecture, de jouer à Sherlock Holmes, et me poser mille questions, avec comme but ultime de trouver la fin dès le début.

J'ai découvert il y a quelques années déjà Jean-Christophe Grangé grâce à ma lecture des Rivières Pourpres, que j'avais beaucoup aimé. Il m'a d'ailleurs fallu quelques temps avant de regarder l'adaptation, décevante à mes yeux aux vues de l'épaisseur du roman. Comme bien souvent les adaptations ou alors c'est que je suis très exigeante. de Grangé j'ai ensuite lu toute sa bibliographie, des livres parus avant aux livres à paraître au fils des ans, que je m'empressais d'acheter dès leur sortie. Et ce jusque Kaïken. Et puis, je l'ai laissé de côté. Par lassitude peut être. J'arrivais à saturation du genre. J'ai découvert d'autres auteurs, je lisais moins de thrillers. Mais la curiosité s'est faite plus forte que le reste. le jour des cendres marque nos retrouvailles.

Des retrouvailles avec l'auteur, mais pas seulement. Celles avec le commandant Niemans, qui menait la danse dans Les Rivières Pourpres. L'Alsace et ses vignes comme lieu du crime. Une communauté de religieux coupés du monde comme cible. Des écorchés vifs qui viennent chercher refuge dans ces vendanges tardives. Une bulle hors du temps, hors du monde. Une bulle qui se craquelle avec les meurtres de certains de ses membres. La rudesse de la police aux gros sabots confrontée à la délicatesse du silence d'une communauté à la pureté de façade.

Une enquête au cordeau dans le froid de l'hiver alsacien, où la nuit et le froid prédominent et apportent une atmosphère particulière, sans lumière, sans espoir. du nihilisme à l'état pur. L'ingrédient (pas si) secret de l'auteur. Les pages s'enchaînent à une vitesse vertigineuse, laissant poindre une certaine amertume de la part du lecteur. le sang coulent et les cendres pleuvent. Quelle est cette bête dont la venue est tant crainte ? Chimère ou réalité ?

Bien qu'il m'ait été plaisant de retrouver l'esprit noir de Jean-Christophe Grangé, la déception l'emporte malgré tout sur le reste. La vision du monde apportée est trop manichéenne à mon goût, sans grandes nuances et avec force cliché. L'intrigue se déroule lentement, mais ne prend pas en épaisseur. Sa linéarité nous apporte un dénouement rapide et dénué de suspens, qui m'a laissée perplexe.

Mes images d'épinal avaient laissé en moi un souvenir d'excellence. Comme à l'accoutumé dans ces cas là, le présent fait souvent pâle figure.

Bonne lecture à vous !
Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..

Avouons-le, j'ai été déçu de ce Grangé !
Je n'y ai retrouvé ni son style d'écriture, ni sa dynamique dans l'histoire ... comme si il avait utilisé un nègre pour empocher des royalties !

L'histoire se déroule au sein d'une secte présente en Alsace, possédant depuis des centaines d'années un domaine viticole, durant la période des vendanges tardives, un mort suspect entrainant le détachement d'un policier chargé d'aider l'unité locale à définir si il s'agit d'un bête accident ou d'un meurtre ...

Le roman effleure des sujets intéressants tels l'inceste, la consanguinité, l'eugénisme .... mais là aussi je reste sur ma faim !

C'est un roman qui m'a laissé sur ma faim je m'explique c'est pas un mauvais roman mais je n'ai pas retrouvé le style Grangé que j'affectionne. Pour moi ce roman n'est pas un thriller mais un roman policier.

Par contre j'ai beaucoup aimé entrer dans le "domaine" des rites des prières des uniformes c'est très sectaire et nous renvoie (en tout cas c'est mon avis personnel) que finalement on est pas malheureux dans notre vie de "mondain"
C'est pas un livre que je retiendrai car j'ai eu l'impression d'attendre et toujours attendre qu'il se passe un truc.

Le dernier @jcgrangeofficiel en version poche "les promises" m'attend dans ma PAL et j'ai espoir que je vais y retrouver l'univers thriller que j'aimais tant.

J'ai hésité à parler de ce roman, parce que même si c'était sympa, c'était loin de ce que j'aime chez Grangé.
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Ici nos deux personnages vont enquêter sur un meurtre d'un homme appartenant à une communauté religieuse. C'est une enquête compliquée car cette communauté n'accepte personne sur ses terres (sauf au moment des vendanges).
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Je suis très friande des enquêtes qui peuvent tourner autour d'une secte, ou d'une communauté religieuse comme celle ci (D'ailleurs si vous avez des titres que vous avez aimé, je prends note 😉) Mais je trouve qu'ici Grangé ne va pas assez loin, et beaucoup de choses sont trop simple.
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La résolution est sympa mais pareil, ça manque de profondeur. Et je suis loin de m'être attachée à Niemans et sa coéquipière.
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En bref, une lecture rapide, sympa mais sans plus. Et surtout, qui n'est pas pour moi, au niveau de ce que peut nous faire JC Grangé.
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Ce roman est le premier que je lis de cet auteur, mais c'est aussi mon, quoi... troisième thrillers ? Il faut dire que je n'ai pas vraiment d'expérience dans le genre, moi qui reste bien cloîtrée entre les romans de fantasy... mais j'ai été assez contente de découvrir ce livre, que j'ai dévoré en quelques heures et bien apprécié !


Bon, je dois avouer que j'ai vécu ma lecture comme un visionnage de série policière française. Apparemment les enquêtes de cet auteur sont adaptées en épisodes de série, j'en ai vu un, et c'est bon mon esprit visualisait les personnages et les transitions cinématographiques chelous 😂

En plus, ce roman s'inscrit dans une "suite" d'aventures suivant les mêmes enquêteurs, et heureusement je n'ai pas vraiment senti le fait que je n'avais pas lu les tomes plus anciens. On sent que les deux personnages ont déjà un vécu ensemble, un background difficile qui doit être développé dans d'autres romans, mais la majorité est expliqué et bien résumé donc ça ne gêne pas du tout la lecture.

Bon, je ne m'y suis pas du tout attaché de toute façon donc bon TT

J'ai surtout été happé par l'intrigue, les mystères et les révélations de fou ! J'ai trouvé le concept assez cool, tout était bien documenté et bien développé. Même si la conclusion finale était super satisfaisante, je n'ai malheureusement pas ressenti le gros "OHLALLAA" de fin, quand toutes les pièces de puzzle s'imbriquent d'un coup et qu'on comprend tout avec fascination. Ça venait plutôt petit à petit lors des derniers chapitres. Ce n'est pas un mal bien sûr, mais bon l'impression de fin est moins forte.


En tout cas, j'ai beaucoup aimé la narration : des dialogues qui vont droit au but, avec des phrases courtes et directes, et des chapitres courts et agréables !


En bref, c'était une très bonne découverte !