Il y avait un certain temps que j'avais ce livre d'
Ann Granger dans ma liste d'envie. Et j'ai bien fait de m'y mettre. Il ressemble assez à la série Monk, d'
Anne Perry, avec une jeune femme qui n'a pas la langue ni les yeux dans sa poche à une époque où les femmes devaient demander ce qu'elles devaient penser, et être à l'abri de la connaissance de certains désagréments de la vie, du moins les dames de la bonne société. Cela se passe également à la même époque, deuxième moitié du dix-neuvième, à Londres.
Si je n'y ai pas trouvé tout à fait la même densité que dans Monk, je n'ai pas boudé mon plaisir.
Or donc, une jeune femme du Derbyshire, région minière où son père était un médecin très apprécié, ne réclamant pas souvent ses honoraires auprès des pauvres et leur donnant au contraire de l'argent. Autant dire qu'il ne laisse pas une fortune à sa fille en mourant. Aussi celle-ci doit se résoudre à devenir dame de compagnie auprès de la veuve de son parrain qu'elle n'a jamais vue. Dès son arrivée elle apprend que la précédente a disparu et passe pour une fille sans vertu. Mais cela ne suffit pas comme explication à Elizabeth. L'inspecteur chargé de l'enquête est de la même région où grâce à l'intervention du médecin il a échappé à un destin de mineur. Tous deux veulent découvrir ce qui est réellement arrivé à la disparue.
La destruction de taudis détenus par des gens de la bonne société pour la construction de la nouvelle gare de Saint Pancras, voilà la toile de fond de cet épisode.
Voici une série qui promet d'être agréable.