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3,91

sur 4067 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
A quoi pense-t-on quand on est adolescent ? On pense que l'on est adulte…

Mais replongeons-nous quelques secondes dans cette période de transition pleine de naïveté, le cul posé entre mal naitre et mal être, l'un étant souvent responsable de ton invincibilité, l'autre de ton envie de crever ta misère sociale au fond de ta solitude…

« Fuck you so much bande de pédés… » (Pédé à cette époque en travaux = les autres glands du trou-de-balle-oune = adultes)

Tu veux tâter de l'hormone la rouquine ? Un cul à damner ses seins qui manquaient d'ambition, elle au premier rang, moi en train de papoter avec les potes sur un sujet très philosophique se rapportant très exactement à deux choses : Nichons & minous… Et suivez mon regard les chaudasses…. Mais surtout à son boule…

Comment faire pour mettre fin à mes soirées de branlette en l'air ? Époque tyrannique pour mon entre jambes qui rougissait sous mes mains cornés d'un quotidien bancal ? Ô comme la vie est belle ornée de grâce… en route folie, il est temps de commencer à essayer…

« À poils les meufs, j'arriveeeeeeeee… »

C'est provoquer les interdits, tester les limites de l'irrationnel à pieds joints, maitre de cette roulette russe qui me défie, j'appuie sur le hasard et je bascule dans la raison ou le mépris, le mépris d'un monde qui m'échappe, l'adolescence est soupe au lait, oscillant entre euphorie et acné de sa mère la pute :

« Je sors pas comme ça, bordel je suis défiguré, laissez-moi crever bande d'infâmes handicapés de l'adulterie, ou je vous enfume aux deux feuilles, je vais me bourrer la gueule jusqu'à plus vomir et fuguer jusqu'à retrouver ma détresse de gosse »

« Maman, Papa je vous hais-me, aimez-moi à vous comprendre, perchés dans votre raisonnable qui m'ennuie, la vie n'est qu'un canular dont je suis le héros, déchu, incompris, la blague mon exutoire à petits chattes… ce faux semblant qui vous berne dans votre incompréhension, vous chiez des points d'interrogations quand je pleure à l'aide, et quand je me marre de cette fragilité que personne ne nous comprend, ou si peu… »

Je veux la rouquine, son cul et sa copine, je veux rouler à tombeau ouvert, je veux m'enivrer d'adrénaline, dormir jusqu'à plus d'heure, fumer à perdre haleine, picoler jusqu'à l'oubli… tituber, tripoter, je veux rire et pleurer, embrasser cette vie qui m'en lasse et m'étouffe dans la joie et la folie…

Mais des fois j'ai peur, j'ai le coeur qui tremble, c'est parfois si glauque, et parfois si beau, que je m'y perds... Dans cette débauche de détresse heureuse de découvertes, je construis ma sagesse d'illusions en désillusions, je bifurque à gauche ou à droite sans me soucier du pourquoi, l'expérience me guide dans cette violence qui s'adoucit avec le temps qui s'éclaire sur le sens de toute cette merde...

Voilà c'est tout ça à la fois je crois… Bonne lecture les copains…
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Vraiment rien de spécialement intéressant dans cette histoire très banale où j'ai attendu en vain quelques rebondissements.

Un campus universitaire ou ne se mêlent surtout pas les boursiers et les bourgeois.

Un bizutage qui aurait pu tourner au drame.

Alaska, qui paraît mystérieuse aux yeux des garçons et dont ils sont tous quasi amoureux et rivalisent afin de capter son attention.

Des jeunes gens qui ont l'air de bien s'embêter et ne pensent qu'à troubler l'ordre établi en bravant les interdits : boire, fumer.

J'avais espéré des révélations qui auraient mis un peu de piment vers la fin mais il n'en a rien été.

Cette citation de François Rabelais " Je pars en quête d'un Grand Peut-être" résume ce à quoi aspirait le protagoniste principal Miles, qui a laissé sa petite vie insignifiante en Floride chez ses parents, mais n'a pas trouver au Campus une vie si riche et florissante qu'il l'aurait espéré.

L'auteur aurait pu écrire ces dernières paroles du président Grover Cleveland :
" Je me suis tant efforcé de bien faire".

Un essai manqué pour moi ce livre, dommage.
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Quand Miles Halter décide de quitter ses parents pour aller étudier dans un pensionnat en Alabama, il est loin de se douter que sa vie ne sera jamais plus pareil. Sa rencontre avec la fantasque Alaska Young va changer sa vie pour toujours. Il y a définitivement un avant et un après Alaska.

Mais quelle claque avec ce roman! Je pensais que ce serait un roman léger sur l'adolescence, et bien pas du tout. Comme d'habitude avec John Green, on y aborde des thèmes forts et puissants. Je ne m'attendais pas du tout à ça! La première partie du roman "avant" est légère et on s'attache facilement à cette bande d'ados adeptes des blagues potaches. Mais dans l' "après", on change radicalement de ton et l'ambiance est beaucoup plus grave. On se pose la même question lancinante que les personnages : pourquoi? J'en veux presque à John Green d'avoir fait ça, même si cela permet au roman de ne pas simplement être un "roman ado".
J'avoue que j'ai eu plus de mal à accrocher à ce roman. J'ai beaucoup plus apprécié Nos Etoiles Contraires qui m'a fait verser pas mal de larmes.
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Miles quitte ses parents pour se rendre en Alabama en internat. Chez ses parents, il n'a pas beaucoup d'amis, il est même le souffre-douleur de certains élèves. Ce qui le passionne, c'est de retenir les dernières phrases prononcés par des personnages célèbres et qui ont marqués l'histoire juste avant de mourir.

A son arrivée, il rencontre le Colonel, son personnage de chambrée. Et surtout il fait la rencontre d'Alaska. Une jeune fille jolie, caractérielle et lunatique. Sa chambre est pleine a craquée de bouquins. Elle a pleins de blagues et de bêtises en tête. Ensemble, les jeunes adolescents fument, boivent et frisent avec des délits loin d'être anodins.

C'est un livre sur les bouleversements adolescents, qu'ils soient bons ou dangereux. Nous nous immisçons dans les interrogations de ces enfants qui grandissent et qui ont eu aussi leurs questionnements adultes. C'est une période qui peut être douloureuse et qui en même temps, pour eux, peut être source de toutes les nouveautés. Ils se rencontrent eux-mêmes, pour se tester et tester les autres et se confronter à l'inconnu.

J'ai trouvé que le style d'écriture était parfois répétitif mais que l'auteur savait retransmettre cette période adolescente avec justesse. C'est un livre touchant qui rappelle qu'il est important d'être présent même quand un adolescent semble déjà gérer son autonomie. Mais on se demande, après la lecture de ce livre si l'auteur ne vaut pas soulever que certains destins sont déjà « écrits » car comme le font remarquer les deux amis du roman après la traversée d'un terrible drame, c'est peut être mieux ainsi et que d'une certaine manière la situation leur semble plus gérable.
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Deuxième roman de cet auteur que je lis mais contrairement à « Nos étoiles contraires. » je n'ai pas eu de coup de coeur pour « Qui es-tu Alaska ? » pourtant c'est une très belle histoire ; mais il me manquait fortement quelque chose.

En effet j'ai trouvé l'écriture pas très agréable à la lecture ; trop lourde et pas assez naturel à mon avis. Malgré tout la philosophie de ce roman est intéressante et merveilleuse ; il y a quelque chose de profond qui m'a donné l'envie de continuer jusqu'au bout.

Les personnages, j'ai eu quelques difficultés a m'attachée à eux. Ils sont sympathique mais agaçant parfois ; pourtant ils ont tous une identité unique qui aurait pu être approfondis surtout pour Alaska qui est trop intrigante.
Miles –Le Gros- de son surnom ; je l'ai bien aimé dans l'ensemble mais je ne me suis pas forcément pris d'affection pour lui.
Il n'y a eu aucune étincelle pour les protagonistes.

L'émotion est présente mais je ne l'ai pas ressenti au plus profond de mon coeur ; elle est là mais pas assez à mon goût. C'est un récit tragique qui laisse l'espoir en avant.

C'est surtout un livre sur l'existence et aussi sur « l'amour » ; mais l'histoire d'amour est absente dans un sens. Il y a deux parties, dans la première je n'ai pas forcément été transporté, dans la seconde j'ai juste été un peu bouleversé mais sans l'intensité que j'aurai aimé ressentir.

Une bonne lecture philosophique ; qui met en avant l'espoir et le pardon aussi.
Une mauvaise romance, qui n'est pas assez exploité.
Des personnages appréciables mais pour lesquels je ne garderai pas forcément de souvenirs, ils leurs manquaient de l'élégance.
« Qui es-tu Alaska ? » est un roman que j'ai découvert avec plaisir même s'il ne m'a pas totalement convaincue.
Lien : http://lesfaceslitteraires.b..
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Un livre touchant, traitant de l'adolescence et de ses questions existentielles. On suit Miles dit « le Gros » qui débarque dans un pensionnat et qui, par cette démarche, va bouleverser sa vie. Il va rencontrer des personnes qui deviendront ses meilleurs amis et la fameuse Alaska, aussi belle que mystérieuse.
Ce roman est bourré d'humour et on suit donc avec plaisir le quotidien de cette bande d'amis jusqu'au fameux événement qui va tout chambouler.
Beaucoup de questions sur la vie, la mort et l'existence en général, un roman très bien écrit et addictif. J'avais beaucoup entendu parlé de ce livre et je dois dire que, bien qu'il m'ait plu, je m'attendais à quelque chose de différent, de plus bouleversant.
Un très beau livre sur l'amitié et la quête de sens.
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C'est le premier John Green que je lis alors j'avais pas mal d'appréhension car j'avais peur d'être déçue à cause de tout le bien qu'on dit sur cet auteur. de plus, ce n'est pas non plus le genre que j'ai l'habitude de lire.

Mais pourtant ce fut une lecture agréable et très facile, je l'ai fini en deux jours. Les pages se tournent à toute vitesse et les personnages sont attachants. J'ai bien aimé le personnage principal ainsi que son ami le Colonel.

J'ai apprécié leurs manies, comme connaître par coeur les dernières phrases des gens célèbres pour Miles ou encore le planisphère pour le Colonel.

L'ambiance du campus, malgré un début assez dur pour Miles se révèle chaleureuse et amicale car celui ci se trouve de véritables amis sur qui compter. C'est une lecture addictive, qui a pour principale force ses protagonistes qui ont des défauts comme des qualités.

Cependant, étant de la littérature adolescente, les occupations principales des personnages sont les blagues qu'ils font à l'Aigle (le proviseur) et le sexe. On est donc pas dans un roman abordant des thèmes vraiment profond, même s'il y a quelques réflexions intéressantes sur le deuil et la culpabilité mais qui restent plus ou moins simplistes.

Par ailleurs, je ne me suis pas attachée à Alaska. Je ne sais même pas s'il est possible de s'attacher à ce genre de personnage tellement elle est lunatique. Mais le problème ne vient pas du fait qu'elle ai trop de facettes différentes… le problème est que je n'ai pas cru une seule seconde à son personnage. On aurait dit qu'elle jouait un rôle, le fait qu'on ne connait presque rien sur elle la rend encore moins crédible, et ses sautes d'humeur la rendent plus agaçante qu'autre chose. Elle n'a pas réussi à me captiver, c'est comme si on me répétait sans cesse qu'elle était folle et insoumise mais que ça ne restait que des mots en l'air, même son prétendu côté féministe me semblait forcé. Il y a quelque chose de creux en ce personnage, peut-être qu'on ne pouvait tout simplement pas la décrire convenablement à cause de sa complexité… Je ne sais pas, en tout cas j'ai deviné ce qui allait lui arriver dès le début et quand ça s'est enfin produit je n'ai pas été bouleversée. Ce personnage, qui est quand même quelqu'un d'important aux yeux de Miles et qui donne son nom au roman, n'a pas pour moi rien de concret et m'a laissé complètement indifférente. J'aurais préféré la haïr.

Enfin, ça reste tout de même une bonne lecture et je pense lire d'autres romans de John Green.


3/5 Lecture facile.




Lien : https://lemiroirdeslivres.wo..
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Miles Halter est un adolescent qui décide d'aller poursuivre ses études loin de sa famille, en internat à Culver Creek, en Alabama. Il y fait la connaissance de Chip Martin, dit le Colonel, de qui il partage la chambre, de Takumi, le poète et de la belle et sexy Alaska dont il tombe amoureux. Il va y vivre ses premières fois amoureuses et ses premières bêtises d'adolescent avant que le Destin n'intervienne et qu'Alaska ne perde la vie dans un accident de voiture. Cet événement va faire grandir d'un seul coup Miles...
Après avoir lu "Nos étoiles contraires" du même auteur, j'avais hâte de lire ce premier roman de John Green mais je n'ai pas trouvé autant de plaisir ici que dans le volume cité précédemment. La première partie du roman peut paraître un peu fade et ce n'est vraiment qu'après l'accident mortel que j'ai trouvé plus de plaisir à cette lecture. Néanmoins ce roman nous fait replonger en adolescence et nous rappelle des souvenirs.
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Que dire de nouveau sur ce livre qui n'aurait déjà été dit ? J'étais curieuse de découvrir cet auteur, alors quand ce livre est arrivé entre mes mains je n'ai pas hésité et ai décidé de le lire.
Ma lecture avait pourtant très mal commencé, les deux premiers chapitres étaient assez lourds et j'étais à deux doigts d'abandonner. Sans doute la perspective d'un "Grand Peut-être" (il faut lire le livre pour comprendre) qui m'a donné l'envie de continuer. Et je me suis prise au jeu. J'ai suivi le décompte et j'ai espéré, attendu... et suis ressortie de cette lecture avec quelques plumes en moins. C'est assez prenant pour un roman adolescent. Bon d'accord, c'est également de la littérature américaine donc le larmoyant est au rendez-vous (et la fin m'a un peu déçue).

A part ça, c'était plutôt un agréable moment.
Bonne lecture :)
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J'avais lu « Nos Etoiles Contraires » et je voulais lire un autre livre de Mr. Green. J'avais donc choisi son premier, Qui-es-tu Alaska ? malgré ses avis très mitigés. Il faut dire d'emblée que qui souhaite lire ce livre ne doit pas s'attendre à trouver la même histoire, la même façon d'écrire, les mêmes sentiments que dans « Nos Etoiles Contraires ». Il faut bien les distinguer comme deux one-shots différents.


On va donc suivre Miles Halter, jeune homme ayant fini le lycée et qui part, pour sa première année de fac, dans un établissement assez étrange. En effet, bien qu'il y règne une discipline de fer, c'est un endroit où tout est possible si vous êtes avec les bonnes personnes. Dés le début, il va donc rencontrer le Colonel, son colocataire, qui va l'introduire auprès de la fameuse Alaska. Et dés la première nuit, en raison de cette « colocation », il va avoir droit à un bizutage assez carabinée. Bref, c'est ainsi que cette épreuve ainsi que les jours qui passent vont lui permettre de devenir amis avec le Colonel, Alaska et le reste de la bande. Puis adviendra un événement au milieu du roman qui va chambouler toute leur vie.



Au-delà d'une simple histoire d'étudiants qui brisent tous les tabous (ils fument, boivent, …), ce livre est une réflexion sur la jeunesse, le besoin de se construire loin des parents, de vivre ses propres expériences. Bien sûr, et c'est pour cela qu'il a été critiqué (non sans quelque raison), Mr. Green a forcé le trait sur les descriptions et les situations. Il faut se rappeler que c'était son premier roman. Mais je trouve que cela n'enlève rien à son propos. Par contre, il est vrai que la première partie, avant l'Événement est assez longuette et on a du mal au bout d'une dizaine de chapitres à ne pas s'ennuyer. L'intérêt est relancé après celui-ci.


Au niveau des personnages, c'est là que j'ai moins accroché. En fait, à part pour Miles, on ne sait quasiment rien de la vie des autres et encore moins sur Alaska. Peut-être l'auteur l'a-t-il fait exprès pour susciter encore plus d'interrogations, mais quand on ferme le livre, on se dit « tout ca pour en arriver là ? ». Ceci n'est pas péjoratif, mais beaucoup trop de questions demeurent et même si la réflexion menée par la transformation de ces adolescents reste pertinente, cela fait malgré tout un grand emballage pour un petit cadeau.


En résumé, il faut vraiment voir ce livre comme une réflexion sur la construction de soi à travers les expériences de la vie et du franchissement des interdits. Et c'est ce en quoi il diffère de « Nos Etoiles Contraires » qui est une véritable ode à la vie et où tout ce qui est dit est essentiel.


Lien : http://aventures-livres.blog..
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