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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est le mot Dolomites qui m’a fait aller vers ce roman d'un auteur que je ne connais pas. L'écriture est poétique, de petits détails attendrissants. Comme dans les premières pages où une miette de croissant tombe sur un encadré du journal qui l'oblige à le lire. Sous cette miette, on y parle d'une femme qui aurait un lien avec un couple retrouvé morts attachés au fond d'un précipice. Il reconnaît Federica, celle qu'il a connu, voici 20 ans. La nostalgie vient à lui qui le ramène, entre autre, sur les toits de Paris. J'ai été déroutée par la façon dont l'intrigue se déroule. Les arguments, quant à leurs morts, ne m'ont pas convaincue. le début était pourtant prometteur.
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***

Alors qu'il est tranquillement en train de manger un croissant devant son journal, le narrateur voit apparaître dans un des articles, le nom de Federica Bersaglieri. Cette femme, il l'a rencontré il y a plus de 20 ans à Paris... Ils ont passé une semaine à flaner sur les grands boulevards, chiner chez les bouquinistes ou les antiquaires, déguster des cafés en terrasse tout en regardant les passants... Elle a disparu sans qu'il ne puisse la retenir. Comme un songe... Il part alors à la recherche de ses souvenirs, mais il tente également de comprendre le lien qu'elle peut avoir avec ce couple d'architectes italiens retrouvés morts au pied d'une montagne...

Je ne connaissais pas Mark Greene avant de lire son dernier roman, sorti lors de cette rentrée littéraire.

L'histoire qu'il nous raconte ici est très poétique.
Le narrateur se souvient d'une femme qu'il a rencontré 20 ans auparavant, par un été où la chaleur le clouait dans son petit appartement sous les toits. Lui, le jeune homme solitaire, qui a perdu ses rêves d'écriture, se voit entrainer par une femme pétillante, originale et impulsive. Sur les toits de Paris, ils vont contempler les paysages, le soleil et apprécier la douceur des nuits...

Rattrapé par ce passé, le narrateur revient sur cette femme qui l'a marqué et sur son absence. Il se plait alors à imaginer la rencontre qu'elle a pu avoir là-bas, en Italie, avec ce couple d'architectes, et leur prête une fin imagée et douce.

C'est avec une écriture toute en finesse, toute en fluidité, que Mark Greene nous emmène dans son univers. Une lecture particulière, comme suspendue...

Un grand merci à NetGalley et aux éditions Grasset pour leur confiance...
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Mark Greene, Federica Ber - 2018

Cela commence par des croissants et un journal que l'on achète un matin et qui nous ramènent des souvenirs d'un passé lointain.

Dans le temps actuel, Umberto Belazzi et Phaedra Lyle sont retrouvés morts attachés l'un à l'autre, tombés dans le vide. C'est du moins ce que le narrateur peut apprendre par les journaux du jour. Une certaine Federica les accompagnait. le narrateur se questionne, se remémore sa rencontre et le temps passé vingt ans auparavant avec une certaine Federica, originale, proche de la vie. Est-ce la même ?

Le roman ne serait pas inintéressant mais on décroche quand l'auteur perd le point de vue limité du narrateur qui essaie d'en savoir plus via les journaux pour nous mettre en présence des trois personnes disparues. Cela manque de cohérence à mon avis même si la narration est intéressante. On pourrait passer outre cet accroc mais le dénouement ne nous réconcilie pas. Nous ne saurons rien du tout ! On pourrait applaudir au mystère entourant Federica et savoir que l'on ne sait pas toujours tout d'une histoire, mais on a plutôt l'impression d'une finale en queue de poisson et on reste sur notre appétit. Évanescence de la vie peut-être, mais j'attends plus d'un roman !
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Furtive et insaisissable – à tel point qu'on se demande presque s'il ne s'agit pas d'une apparition… Federica a pourtant laissé une empreinte indélébile dans la mémoire du narrateur qu'elle a, jadis, brièvement initié à l'insouciance et aux déambulations contemplatives, dans les rues et sur les toits de Paris. Vingt ans plus tard, elle refait brusquement incursion dans la vie de celui qui se présente lui-même comme un professeur de français et écrivain raté, solitaire et désenchanté. En lisant son journal, il apprend en effet qu'une certaine Federica Bersaglieri est suspectée en lien avec la disparition mystérieuse d'un jeune couple d'architectes dans les Dolomites. Aussitôt, les souvenirs surgissent et poussent le narrateur à mener l'enquête : qui était-elle vraiment ? Qu'est-elle devenue ?

Autant le dire tout de suite, je n'ai pas été transportée par l'extravagance et par les invitations peut-être un peu convenues de Federica à la légèreté et à la prise de risque – ne trouvant, il faut bien l'admettre, rien de tout cela extraordinaire au point de rester si marquant vingt ans plus tard. Rien qui ne donne envie de cultiver son goût du risque et de repousser ses limites en bravant des précipices surplombant Paris ou de vertigineux sommets italiens… Ces souvenirs sont, certes, probablement sublimés par la fascination entêtante exercée par la jeune femme sur le narrateur. Frêle et forte, avec son goût pour les hauteurs, son blouson de cuir et ses discours existentialistes, Federica pourrait être un personnage de cinéma des années 1970. Les escapades littéraires dans lesquelles elle entraîne le narrateur ont le même charme un peu désuet.

Le fil de pensée du narrateur est restitué avec finesse et sensibilité par la belle plume de Mark Greene, avec ses méandres, ses incursions dans le passé teintées de mélancolie. Récit, extraits de journaux, souvenirs, spéculations et l'écriture retrouvée du protagoniste s'entremêlent et finissent par se fondre. Le mystère ne se dissipe guère plus que ce que dévoile déjà copieusement la quatrième de couverture. La fin du roman, suggestive et empreinte de mystère, m'a donné l'impression de m'être fait prendre par un trompe-l'oeil, me donnant l'occasion de partager intensément la frustration du narrateur : moi qui avais envie de connaître le fin mot de l'histoire, j'ai finalement eu le sentiment que l'intrigue offrait plutôt un prétexte à des réflexions sur la solitude, le hasard, le processus d'écriture, le sens de la vie et le temps qui passe…

Un grand merci aux éditions Grasset, à Babelio et à l'opération Masse Critique consacrée à la rentrée littéraire 2018 !
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Perplexe...je ne sais pas si je l'ai aimé (poétique, nostalgique, amoureux, Paris, Italie...) ou s'il m'a ennuyé (l'attente qu'il se passe quelque chose, des questions, des doutes, mais sinon....???)
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