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4,08

sur 909 notes
Mes incursions en littérature jeunesse sont plutôt rares mais il se trouve que ce titre m'attirait pour au moins deux raisons.
Pour commencer une couverture sympathique et intrigante, ensuite un résumé évoquant un contexte prometteur et lui aussi intrigant, et quand cela m'intrigue, cela m'intéresse aussi.
L'auteur nous propose un scénario qui fait un peu penser à "1984" avec un contexte disciplinaire de type carcéral et une ambiance délétère pleine de mystères.
Les pensionnaires de la maison sont au nombre de 64, exclusivement des garçons, il sont divisés en quatre tranches d'âges qui se distinguent à leurs couleurs, bleu clair pour les plus jeunes (8-10 ans), bleu foncé, violet et rouge pour les plus âgés.
Des garçons dont les plus anciens souvenirs ne remontent pas plus loin que le premier jour de leur incorporation. Les journées sont rythmées par un programme immuable du lever au coucher, activités sportives éreintantes et souvent violentes, mais aussi une instruction scolaire "classique" sous la férule impitoyable des "Césars".
Les punitions sont fréquentes, dures et parfois dangereuses, voire léthales.
Ce qui va très vite se révéler captivant c'est évidemment de comprendre le fonctionnement et les us et coutumes de la "maison".
Mais ce qui va être essentiel dans cette intrigue sera d'essayer de comprendre à travers le questionnement de Méto et de quelques uns pourquoi ils sont là, que peuvent bien devenir ceux qui atteignent l'âge limite et qui disparaissent tous un jour mystérieusement. Question obsédante pour Méto qui est "rouge" et qui se sent de plus en plus en sursis...
Un premier tome palpitant au suspense assez prenant, on oublie aisément le classement en littérature "pour ados", le style est agréable et le rythme idéal, c'est indéniablement une bonne pioche !
Reste deux tomes à lire, je suis confiant pour la suite.
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WOUA! J'ai ce livre depuis longtemps dans ma bibliothèque et je ne me décidais pas à le lire. J'avais tort!
Méto, c'est l'histoire de 64 garçons qui vivent isolés dans une maison. Ils sont regroupés par tranche d'âge, chacune correspondant à une couleur. Aucune liberté, l'emploi du temps de la journée est minuté. Même les secondes entre chaque bouchée lors des repas doivent être comptées, sous peine de sanction.
Les chefs sont appelés César. Un clin d'oeil ici à l'Antiquité romaine puisque tous les enfants, hormis Méto, ont des noms en "us": Claudius, Marcus, Titus...qui ne sont pas sans rappeler ceux des empereurs.
Plusieurs mystères planent au dessus de cette maison: qui sont ces enfants? Pourquoi sont-ils là? Que deviennent ceux qui du jour au lendemain disparaissent de la maison?
Beaucoup d'interrogations auxquelles ni le lecteur, ni les enfants eux-mêmes n'ont de réponses.
Yves Grevet dresse ici une intrigue époustouflante, au rythme haletant. Les pages se tournent toute seule à une rapidité que l'on voudrait parfois réfréner pour ne pas finir trop vite!
Mais que l'on se console, 2 autres volumes suivent.
D'ailleurs, j'ai déjà le numéro 2 entre les mains!
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Méto est un jeune garçon à l'âge incertain. Depuis 4 ans, il vit dans la Maison, avec soixante-trois autres enfants. Répartis par classes d'âge (les Bleu clair, les Bleu foncé, les Violet et les Rouge), les enfants sont soumis à des règles très stirctes. Leur vie est entièrement cadrée jusqu'à ce qu'ils "craquent". Lorsqu'ils deviennent trop grands, leur lit craque, et ils disparaissent. C'est donc, pour tous, la hantise de grandir, car sans souvenir de leur passé, ne connaissant du monde que la grande maison, et les cruels César qui les encadrent, ils pensent tous avoir beaucoup de chance de vivre ensembles. Mais Méto se pose beaucoup de question. Il est rouge, et la fin de la cohabitation est proche pour lui. Que va-t-il devenir? Quel monde existe-t-il en dehors de la Maison? N'existe-t-il pas un monde meilleur quelque part loin de cette île volcanique?
Yves Grevet crée un univers avec ses règles, ses jeux (l'Inche, un sport étrange et ultra violent), ses lois. Méto apprend à penser par lui-même dans un univers qui cherche à tous prix à former des esprits.


J'ai aimé: l'univers, l'ambiance, les recherches, le suspens, les mystères. Il s'agit là d'un bon roman d'initiation d'un adolescent dans un monde répressif.


J'ai moins aimé: l'écriture. J'ai eu du mal à rentrer dans le roman. le style d'Yves Grevet est assez haché, les phrases sont courtes. Mais je m'y suis finallement faite, et j'ai même fini par oublier ce petit désagrément au cours de la lecture.


Un roman qui annonce une délicieuse trilogie, que je conseillerai majoritairement pour les garçons.
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Voici un roman d'aventure comme j'aurai aimé en lire dans ma jeunesse. Mais ce n'est pas grave, car je me rattrape bien aujourd'hui. je ne peux que conseiller ce roman aux jeunes et aux moins jeunes, le contexte est tout d'abord très intrigant, de nombreuses questions ne effleurent l'esprit.

A la fin du roman, tout n'est pas éclairci, loin de là, puisqu'il faut lire les deux tomes suivants pour que les mystères trouvent leur solution, je pense.
J'ai trouvé le personnage de Meto attachant, il est juste, sensible, courageux. Il souhaite retrouver ses souvenirs, des images de ses souvenirs et de ceux de ses camarades lui permettent de garder espoir.
Mais qui sont donc ces "Césars", et d'ou viennent tous ces enfants?

A suivre...
Lien : http://livresque78.over-blog..
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Quand on est, comme moi, fan de littérature jeunesse, impossible d'occulter la célèbre trilogie de la « Maison » d'Yves Grévet. Méto, le protagoniste principal est un jeune garçon qui habite dans la Maison, une sorte de pensionnat où vivent soixante-trois autres garçons. Quand l'un d'eux grandit, il est remplacé par un autre. Les règles de cette Maison sont extrêmement rigides et chacun doit s'y conformer. Répartis par classes d'âge (les Bleu clair, les Bleu foncé, les Violet et les Rouge), la vie des pensionnaires est entièrement cadrée. Lorsqu'ils deviennent trop grands, leur lit craque et ils disparaissent. Pour eux c'est la hantise de grandir. Méto se pose beaucoup de questions. Il est rouge et la fin de la cohabitation est proche pour lui. L'auteur crée un univers avec ses propres règles et ses lois. Méto apprendra à penser par lui-même dans un univers qui cherche à tout prix à formater le caractère des pensionnaires.
Bien qu'ayant largement dépassé l'âge des juniors (13-14 ans), j'ai été vraiment happé par l'univers de ce premier tome qui est à conseiller pour tous les adolescents (plutôt des garçons mais à confirmer).

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Méto est une saga jeunesse/ado qui a fait assez parler d'elle et plus particulièrement en ce moment, puisque le premier opus a eu le droit à son adaptation BD. Je connaissais les grandes lignes : l'histoire se déroule dans un huis clos exclusivement masculin. Isolés et endoctrinés, ils vivent en suivant des règles strictes, ont intérêt à obéir sous peine de punitions douloureuses et n'ont aucune liberté. Les semaines se ressemblent toutes, mais le pire est à venir, puisqu'une fois considérés comme trop grands, les pensionnaires disparaissent mystérieusement… C'est intriguée que j'ai découvert « la Maison », cet étrange endroit rempli de secrets dirigé par les Césars, des adultes froids, autoritaires, dictateurs, sévères, inflexibles et tyranniques. À côté d'eux, une maîtresse d'antan punissant les élèves à coups de règle en fer sur les doigts ressemble à un enfant de choeur… Ici, tout fait tellement froid dans le dos !

Répartis par des rubans de couleur correspondant à leur ancienneté, les enfants semblent être une sorte de légion que les Césars modulent à leur convenance… Ainsi, les pensionnaires doivent suivre des directives précises comme manger en même temps en laissant un laps de temps chronométré entre chaque bouchée, pratiquer du sport comme l'Inche (une discipline violente), suivre des cours, chanter, subir des piqûres, etc. Certaines choses leur sont interdites comme le fait de ne pas toucher aux lits, ne pas garder d'affaires de leur vie d'avant (qu'ils ont oublié), obéir sans bouger et sans prendre la parole sauf si on leur en donne l'ordre, ne pas regarder dehors puisqu'il n'y a aucune fenêtre ouverte dans la Maison. Ceux qui désobéissent ou se battent subissent des sévices collectifs ou sont envoyés dans le frigo où ils doivent survivre dans le froid parfois plusieurs jours… Et gare à ne pas s'endormir sous peine de perdre des doigts gelés par les basses températures ! Leur quotidien est véritablement réglé comme du papier à musique. Ainsi, les enfants n'ont vraiment pas le droit d'agir ou de parler comme bon leur semble. Ce qu'ils traversent est à la fois révoltant, intriguant et étrange. J'ai été assez perturbée par cette étrange ambiance qui avait tendance à devenir malsaine à cause des conditions ou des punitions inhumaines. Tout cela ne m'a pas laissée indifférente…

La narration est vue du côté de Méto, un adolescent franc, calme, observateur, patient, silencieux et attachant. le pauvre arrive bientôt en « fin de parcours », puisque d'après sa taille, il ne lui reste que trois à six mois avant de disparaître. Loin de paniquer, Méto a plutôt tendance à se poser des questions, à continuer à vivre et à essayer d'ouvrir les yeux sur l'endroit où il se trouve. J'ai beaucoup aimé son caractère posé et paisible en surface, mais en réalité bouillonnant. Il s'interroge énormément et va tenter d'éclaircir certains mystères de la Maison. Malheureusement pour lui, ces découvertes prennent énormément de temps. de plus, comme à chaque fois qu'un enfant trop grand n'est plus là, les Césars intègrent des petits que les plus âgés doivent prendre sous leur aile. Méto va être responsable du petit Crassus et va devoir veiller au grain pour que le bambin comprenne chaque règle et ne commette aucun écart ! En effet, si Crassus se comporte mal, c'est Méto qui payera à sa place… Cette situation renforce le climat de peur et ajoute un soupçon de tension déjà bien présente. J'ai trouvé le tandem intéressant. L'arrivée de Crassus va habilement permettre à l'auteur de montrer les nombreuses facettes de ce pensionnat lugubre. le lecteur va ainsi découvrir l'endroit en même temps que le jeune novice dont les réactions seront souvent les nôtres (effroi, peine, peur, malaise).

Le rythme du récit est d'abord assez lent, ce qui permet de bien saisir toutes les subtilités et le fonctionnement de la Maison. Cela permet également de découvrir les nombreux personnages… Et, à mon grand regret, il y en a beaucoup ! J'ai dû noter quelques noms sur une feuille, car j'étais perdue avec tous ces enfants dont le prénom antique se termine souvent par « us » (Marcus, Paulus, Claudius, Crassus). Il y a de quoi se perdre un peu, car les informations à assimiler sont nombreuses… Une fois que l'on commence à enfin cerner l'atmosphère de l'ouvrage, le suspense va commencer à s'accroître avec les actions et les découvertes de Méto. C'est le passage que j'ai préféré, car j'étais véritablement prise par les rebondissements qui en découlaient. En revanche, le dernier tiers ne m'a pas spécialement captivée… J'ai eu l'impression que le soufflet retombait et que les choses stagnaient un peu. Il faut dire qu'après une telle montée en puissance et la révolte grandissante due au soulèvement de certains protagonistes, je m'attendais à une confrontation plus musclée ou plus haletante… le dénouement incite le lecteur à se pencher sur la suite cependant, même si je suis intriguée, je n'en fais pas une priorité.

Plusieurs éléments restent plein de mystères. Nul doute que le second opus mettra en lumière quelques questions comme le monde (Est-ce le nôtre ? Un univers post-apocalyptique ou futuriste ? Une histoire se déroulant dans le passé ?), ce qu'il se passe hors de la Maison au cadre totalitariste ou la place des femmes. J'avoue que ce dernier élément m'a beaucoup perturbée. Après une cinquantaine de pages, je me questionnais déjà sur l'absence des demoiselles. Serait-on un mythe ou un sujet tabou dans ce monde d'hommes ? La fin de l'ouvrage apporte quelques réponses grâce à Méto qui va expliquer certaines choses aux plus jeunes. Cela dit, je pense que la suite mettra en avant un personnage féminin. La confrontation devrait être intéressante… Je remercie Mikasa qui m'a permis de découvrir ce premier tome déroutant, atypique, captivant et énigmatique !
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un roman à l'atmosphère très étrange, emplie d'un mystère opaque qui ne s'éclaircira, je pense, qu'au fil des tomes suivants... Nous sommes dans le tome de présentation: découverte des lieux, de l'univers, des personnages. Une intrigue commence à se nouer et provoque une grande attente pour lire le tome 2!
J'ai beaucoup aimé cette atmosphère renforcée par un style épuré, des phrases courtes et concises. le personnage de Méto est touchant dans ses interrogations mais aussi dans son engagement auprès de ses camarades.
C'est une lecture que je retardais depuis longtemps, à tord! Je vous conseille donc de le lire au plus vite si l'occasion vous en est donnée! Cela vaut le détour!
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Lu grâce à l'excellente critique de CasusBelli que je remercie : sans lui je serai probablement passée à côté de cette saga pourtant qualifiée de classique par de nombreuses critiques par ici (et 150 critiques, ça commence à en imposer !).

Si Yves Grevet a choisi Méto pour personnage principal, c'est grâce à l'initiation de Crassus que le lecteur comprends les très nombreuses règles qui régissent la Maison. Règles absurdes, uniquement destinées à asseoir le pouvoir des César et à abrutir de fatigue les 64 garçons enfermés là.

Jusque-là, je n'avais pas été convaincue par les romans d'anticipation d'auteurs français. Peut-être n'ai-je pas lu les bons. Mais Yves Grevet tient la comparaison avec les meilleurs auteurs américains du genre. Ce qui n'est pas un petit compliment !
Son univers est glaçant (au sens propre, avec le Frigo) et terriblement efficace. Malgré leur planning d'automates, chaque personnage Rouge a sa personnalité propre, tous sont intéressants. Les péripéties s'enchaînent sans temps mort, les réponses arrivent mais des questions restent en suspens... C'est donc avec grand plaisir que je vais attaquer le deuxième tome, que j'ai heureusement sous la main !
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Méto est un rouge : un des grands de la maison. Un de ceux qui vont bientôt craquer leur lit parce qu'il est trop grand, et qui va donc disparaître. Des enfants vivent dans cette maison, qui semble coupée de tout. Entre règles strictes, sport et cours de différentes disciplines, les enfants sont conditionnés à un rythme de vie bien précis. Mais Méto ne se satisfait plus de ce dernier. Que se passe-t-il la nuit ? Où vont les enfants qui ont trop grandi ? Méto se lance dans une enquête qui ne le décevra pas…
J'ai adoré ce livre ! Malgré l'histoire qui pourrait sembler absolument fictive, à bien y réfléchir, on peut y déceler une dénonciation de certains pans de la société. Des situations incongrues, des sports imaginés, une punition qui rafraichit les esprits (être enfermé dans un frigo). Ce roman est un parfait alliage de fiction et de réalisme. Un roman au parfum de séries comme Lost ou Under the dome…
Lien : https://hipelos.home.blog/
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Meto. Tome 1 : La maison / GREVET, Yves
Syros- Avril 2008- 206 p -
ISBN 978- 2-74 850688-4 – Prix 14,90 €

Résumé :
Mais qui sont-ils ces garçons, adolescents enfermés dans cette Maison », coupés de tous, qui vivent dans la terreur sous la férule d'administrateurs interchangeables, en attente du jour où , trop grands ils devront quitter ce lieu, mais pour aller où ? Pour quel avenir ? Mystère, personne n'est encore revenu de l'autre coté pour le leur dire.
Le héros principal du livre s'appelle Meto. Lui se refuse à se plier à cette discipline de fer et a fait plusieurs séjours au « frigidaire » ce lieu glacé dont il n'est revenu que grâce aux visites de « l'ange » qui l'aide à tenir.
Petit à petit, une résistance se met en place autour de lui et de quelques anciens qui réussissent à communiquer avec eux.
Le premier volume se termine par une révolte dont on ne sait quelle sera la conséquence exacte, si ce n'est, dans l'immédiat, la mort de quelques uns des participants à cette révolte et la fuite de certains résistants dont METO….
Mots-clé :
EDUCATION/ VIOLENCE /SOCIETE FICTION / AMITIE
Commentaires :
Beaucoup de questions autour de ce livre de « société fiction », dans lequel les enfants (uniquement des garçons) ignorent tout de la notion de parents, de femmes, où le dressage par la violence est le seul mode de fonctionnement de cette mini société dont la plupart des membres sont destinés à devenir des esclaves. On se laisse prendre à cette histoire pleine de mystères et de rebondissements mais le tableau est bien noir et on ne voit pas trop où l'auteur a l'intention de nous conduire. Sans doute la suite donnera-t-elle quelques réponses…..
Niveau conseillé : Plutôt pour bons lecteurs 4ème



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