Méto, tome 3 : Le monde

Je sais, le résumé ne donne pas trop envie mais laissez-nous tenter par cette incroyable aventuré, aux côtés de Méto et ses amis. Il est un jeune garçon, brave et intrépide, auprès duquel j'ai direct accroché. Mais au-delà du héros, j'ai également grandement apprécié l'auteur.

Ce qui n'était pas envisageable est pourtant bel et bien arrivé : Méto se retrouve une fois de plus la proie des Césars et ne sait vraiment plus à qui se fier, d'autant qu'on le fait passer pour traitre afin de l'isoler davantage. Ce troisième tome débute tout en tension et l'espoir semble anéanti. le récit est sombre et pesant.
Méto va toutefois rejoindre un groupe très particulier où la possibilité lui est donnée d'apprendre l'Histoire du Monde. le voile se lève sur bien des mystères même si beaucoup de choses restent confuses. Pour autant, Méto pourra-t-il tenir ses promesses et sauver ses amis ?
Le style est exactement le même depuis le premier tome : très épuré, des phrases courtes et concises, très factuelles. Nous sommes très souvent dans les pensées et le raisonnement de Méto qui tente de jouer sur plusieurs fronts, ce qui n'est pas simple. Rien n'a ébranlé son engagement auprès de ses amis à qui il pense constamment. Sa détermination, son courage, sa lucidité aussi sont un exemple. J'apprécie vraiment ce personnage hors du commun !
D'autres personnages gravitent autour de lui, des rencontres auront lieu, plus ou moins heureuses.
De rebondissements en rebondissements, le dénouement se fait jour et je l'ai particulièrement apprécié car un espoir apparait malgré tout.
Fin d'une trilogie sombre, angoissante, à l'intrigue hyper bien ficelée jusque dans les détails. Elle me laisse toutefois un goût amer car tout cela n'est pas impossible…

Ce troisième et dernier tome de "Méto" est de très haute tenue.
Ici, la réécriture de l'histoire mondiale est glaçante. D'autant qu'elle est quasi prémonitoire ! Lue à l'aune de l'épidémie de covid, la montée du totalitarisme et des contraintes imposées aux survivants sont terrifiantes.

Pourtant, le courageux et malin Méto n'envisage pas d'abandonner ses amis ou la recherche de sa famille.
Nous l'accompagnons enfin sur le continent (logique, son univers allant en s'élargissant au fil de sa prise d'indépendance : la Maison, l'île, le Monde), et les différents liens entre les personnages sont révélés.
Une nouvelle fois, les nouvelles personnalités sont intéressantes et bien exploitées.
Une nouvelle fois, le lecteur est pris par le rythme trépidant des aventures de Méto.
Une nouvelle fois le lecteur sera invité à se creuser les méninges avec des énigmes. Ce côté interactif nous a vraiment plu tout au long des trois tomes.

Mais ce troisième tome est aussi celui des choix. Et les valeurs portées par Méto et ses alliés vont enfin avoir l'opportunité se concrétiser. Pour cela, manipulation, négociation et compromis seront de rigueur !
Si l'on n'échappe pas à quelques facilités scénaristiques et que la libération des différentes Maisons est un peu expédiée, là n'est pas l'essentiel. L'essentiel, c'est qu'Yves Grevet a su tenir en haleine ses lecteurs sans temps mort sur trois tomes, et livrer une conclusion à la hauteur de ses ambitions.
Une saga de grande qualité, à (faire) découvrir !

Ce tome trois conclut de belle façon cette trilogie au scénario décidément très riche, après la maison et l'île, l'auteur nous fait découvrir le monde, un monde qui a bien changé ma foi...
On peut ici parler de dystopie dans un monde post apocalyptique, et la découverte de ce qu'y est devenu la vie et l'évolution de la société va s'avérer passionnante.
L'imagination de l'auteur est vraiment remarquable et la richesse de l'intrigue nous procure une lecture sans ennui, on n'a vraiment qu'une envie, celle de savoir quelle sera la conclusion !
A mon goût, cette saga a les qualités de ses défauts.
J'ai apprécié le rythme vivant et sans temps mort, la fréquence des rebondissements et (je me répète) l'extrême inventivité du scénario, les événements s'emboîtent facilement.
Cela dit je comprends le classement en littérature jeunesse car le "vieux" lecteur que je suis aurait apprécié plus de développements, de préparation entre chaque scène importante, un peu plus de crédibilité aussi parfois, car dans ce monde qui évoque furieusement "1984", on ne devrait pas donner sa confiance au feeling.
Le soucis louable de l'auteur de ne rien oublier (il y a tant de mystères à éclaircir), fait que la succession des révélations semble arriver dans l'urgence et de façon trop commode, ce qui nuit un peu à à la crédibilité selon mon ressenti.
Le même scénario traité avec plus de rigueur aurait été exceptionnel mais il est vrai qu'il aurait fallu probablement doubler ou tripler le nombre de pages et que peut-être alors il aurait perdu une grande partie de son lectorat premier.
Pour conclure, et malgré ces derniers commentaires qui ne sont somme toute qu'une marque d'admiration, je n'ai pas boudé mon plaisir, c'est une belle saga que j'ai pris plaisir à lire et que je recommande chaudement.

J'ai beaucoup apprécié la trilogie Méto que j'ai dévoré en quelques jours d'affilée. le rythme est prenant, j'ai beaucoup aimé le personnage de Méto, calme et réfléchi et qui ne laisse rien transparaître de son bouillonnement intérieur. L'auteur a vraiment réussi à nous immiscer dans son ambiance d'obéissance malsaine et de quasi-absence de liberté, a un point que la lecture est parfois étouffante mais c'est ce qui fait la force de l'univers !
Je termine néanmoins ce dernier tome avec une pointe de déception, il y a encore des zones d'ombre.
/!\ attention, spoilers dans la partie qui va suivre/!\
La signification de l'inche, ce sport bestial et mystérieux, n'a jamais été donnée, comme d'autres mystères. J'étais aussi un peu déçue de la tournure qu'à pris la relation entre Méto et Eva, qui s'est tourné sans trop d'explication vers Caelina, ce qui m'a beaucoup moins emballé car c'était un revirement soudain et plutôt incohérent avec le début de relation qui s'amorce avec Eva dans le tome 2.

L'aboutissement de la trilogie est aussi passionnante que les deux tomes qui précèdent. Dans le monde, Méto découvre une autre partie de la Maison en même temps que l'extérieur, le continent et son passé. Peu à peu les mystères se résolvent dans un rythme toujours aussi haletant.
Méto replonge dans la mise en place d'un projet de rébellion et c'est avec précision qu'Yves Grevet nous raconte la mise en oeuvre de son plan. Jouant sur le doute de la confiance à accorder aux alliés et aux ennemis, l'auteur excelle dans l'écriture du suspense : un véritable chassé-croisée où les relations humaines sont explorées à fond et constituent le ressort de l'action.
Dense, le roman aborde amour, amitié, courage, loyauté et lutte pour la liberté dans un ensemble cohérent et qui prendra le lecteur du début à la fin. Celle-ci est d'ailleurs un peu rapide à mon goût par rapport au long développement central même si ça reste satisfaisant et que cela met fin à toutes nos questions.
La trilogie Méto dont le premier tome a déjà reçu plusieurs prix, mérite le détour et ce troisième livre vient nous confirmer qu'Yves Grevet qui s'initiait dans le genre de l'anticipation, s'en sort avec brio.

Ce dernier volume est celui que je souhaitais lire avec le plus d'impatience, et il a répondu à mes questions.

Méto a toujours l'esprit de rébellion mais est confronté à une hiérarchie solide. Quand les évènements le conduisent sur le continent, il y voit une chance de modifier la vie contraignante qui a court sur l'île.

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre avec ce récit; Yves Grevet y réécrit L Histoire et ça n'a rien de déplaisant. L'auteur décrit un pouvoir aux responsables stricts agissant de manières abusives et irréfléchies, une éventualité qui, malheureusement, ne paraît pas totalement invraisemblable...
"Le Monde" nous offre donc les éclaircissements attendus suite aux nombreuses interrogations qu'avaient insufflés en nous les deux tomes précédents, très sibyllins, et c'est un soulagement certain que de pouvoir enfin comprendre le pourquoi de toute cette aventure. Les explications ne convaincront peut-être pas toujours, dû à l'intensité extrême des évènements du passé ayant conduit à la situation présente que vit Méto, mais le tout reste pensé et construit. de plus, davantage d'action dans ce tome permet à l'intrigue rythmée de captiver le lecteur, et la fréquente mise en danger du personnage-titre permet un attachement.
Si cette lecture ne nous laisse pas sur notre faim, un curieux sentiment d'inachevé m'a pourtant gagné en refermant ce livre, ou plutôt le ressenti d'un potentiel inexploité: peut-être cette trilogie aura-t-elle un jour droit à une suite ? Elle en a toutes les capacités en tout cas !

Cet univers m'aura d'abord grandement intrigué avant de m'intéresser complètement. Ce fut finalement une aventure agréable à vivre, avec du potentiel. Cette trilogie plaira certainement à un public de jeunes adolescents.
Lien : https://letoucherdespages.bl..

C'est bien mais au bout des trois tommes (car il y a 3 tommes) on en peu plus, c'est un peu toujours la même chose…

Les dernières aventures de Méto... De retour à la Maison, il va devoir faire ses preuves une nouvelle fois auprès des Césars et de Jove.
Manipulateur, calculateur, intelligent, rebel, et sûr de ses convictions, il va continuer à se battre pour un monde meilleur, un brin utopique, sur l'ile.
Comment ? Va-t-il arriver à ses fins ? Quelles vont être les embûches ?
Ce tome 3 se révèle pleins de rebondissements et comme les deux autres,on a envie de savoir la fin et vite.
Néanmoins, je regrette que l'auteur n'ait pas creuser certains aspects de la vie sur le continent ou la vie de certains personnages.

Méto est de retour à la Maison et les Césars ont fais en sorte que tous les enfants le considèrent comme un traitre, ce qui l'empêche de réorganiser une rébellion. Méto intègre le groupe E, qui effectue des missions en dehors de l'île. Méto va -à l'insu des Césars- découvrir des éléments de son passé, de sa vie d'avant. Et il va tout faire pour recommencer une rébellion -avec cette fois l'aide des soldats et des enfants du monde extérieur-.

Le troisième tome de Méto est le meilleur, bien que l'écriture d'Yves Grevet soit toujours aussi simple. On découvre que la trilogie est une Uchronie (un ou plusieurs éléments de l'Histoire ont changé ce qui fait que le présent est différent), on découvre le monde extérieur et ses habitants, etc.