Un super roman choral. La magie des mots, l'humour tendre et la plume de
Virginie Grimaldi ont encore opéré sur moi. J'ai aimé et voulu serrer, tour à tour, dans mes bras, Théo, Iris ou Jeanne...Tous trois sont à un tournant important de leurs vies : Théo a eu 18 ans et a dû quitter le foyer où il était. Il a trouvé un boulot en apprentissage, mais cela ne lui suffit pas pour se loger à Paris. Iris, elle, travaille depuis peu en tant qu'auxiliaire de vie à Paris. Son propriétaire lui demande de quitter le logement au plus tôt. Jeanne vit avec Boudine sa chienne dans l'appartement qu'elle occupait avec son époux. Il est malheureusement décédé quelques mois plus tôt et elle n'arrive plus à joindre les deux bouts. Elle va se résigner à louer les deux chambres vacantes de son appartement à Iris et Théo. Comment cette colocation à priori incongrue va-t-elle se dérouler ? Qu'ont voulu fuir Théo et Iris ? Et Jeanne ?
Que va-t-il leur rester ? Perso, il me restera un merveilleux souvenir de ce livre. Encore un de ces livres qu'on referme comme une boîte à bijoux, comme un petit trésor.
Mes sentiments :
+ j'ai aimé suivre les personnages au fil des mois
+ l'alternance des points de vue avec des chapitres très courts
+ malgré les sujets abordés, il y a toujours une pointe d'humour dans les romans de
Virginie Grimaldi. C'est fin et ça fait du bien,
+ J'ai eu l'eau à la bouche et pris quelques kilos avec les pâtisseries de Théo,
+ l'amour que porte encore Jeanne à son mari,
+ Iris est très attachante,
+ la façon dont l'auteure part petites touches arrive à faire de cette colocation une amitié
+ la résilience qui est très présente,
+ la quatrième de couverture qui, une fois de plus, est magnifique,
+ les synchronicités, les liens invisibles parfois qui peuvent exister, les rencontres qui sont comme des évidences,
+ l'épilogue et la chute "Vous ne l'avez pas sauvé ,lui, mais vous m'avez sauvée moi"