Une rescapée du massacre de Bentalha... qui, pour échapper au cauchemar qui la poursuit (le souvenir du massacre de toute sa famille sous ses yeux d'adolescente (douze ans), le harcèlement sexuel, la présence désormais admise par la justice de terroristes repentis...), se déguise en garçon et, pour «vivre en paix», cherche auprès d'un médecin la solution : se faire couper les seins.
le médecin, lui, ne sait même pas où se trouve Bentalha (il n'a pas regardé la télé algérienne depuis plus de dix ans !) et ce qui s'y est passé, car vivant en vase clos entre ses consultations à la chaîne (pour faire face au crédit accordé pour payer sa belle villa encore inhabitée), les beuveries entre amis dans les bars et restaurants de luxe de la capitale et les coups de fil à sa belle et jeune épouse française qui... s'est réfugiée, avec leur fille... à Paris. Seul lien, le téléphone... pour demander de l'argent.
C'est, alors, le grand réveil. Voulant apporter son aide à la jeune désespérée qu'il avait mal (ou pas bien) reçue, il remonte le temps et l'espace. Il se rend à Bentalha... et là, sa vie va, pour ainsi dire, basculer. Adieu Laurence ! ... Ne vous en faites pas, tout est bien qui finit bien. Comme dans tous les romans d'amour du «bon vieux temps»!
Encore une histoire d'amour. Un ouvrage qui traîne un peu en longueur. Trop de descriptions, d'explications et de réflexions critiques (sur la société, sur les citoyens «aux visages crispés et hagards», sur les hôpitaux, sur la vie quotidienne, sur la télé publique, sur le pouvoir, sur le système, sur la famille, sur le mariage mixte, sur les bourgeois
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«Les Algériens sont des tendres qui expriment leur manque d'affection par la violence» (p 75
«Souvent, on ne sait pas pourquoi on aime, toujours on sait pourquoi on n'aime plus» (p 153).
«A trop prier Dieu, on en vient souvent à oublier l'homme» (p 16).