AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 978B00F0JGPF0
Lemerre (01/01/1883)
3/5   2 notes
Résumé :
La Muse noire
par Stanislas de Guaita

La Muse Noire - Heures de Soleil

Paris Alphonse Lemerre, Éditeur
27-31, Passage Choiseul
1883

Je veux naïvement, suivant la mode ancienne,
Ouvrir ma porte à l'air, au soleil ma persienne;
Ne rien cacher— suave ou sinistre frisson.—
Mais je t'en avertis : souvent la girouette
Tourne; car hier soir je hélais la chouette,
Et ce mati... >Voir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten
Que lire après La Muse NoireVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Guaïta a gagné en maturité poétique depuis "Oiseaux de passage" : des images plus fortes, des idées plus nettes, des vers ciselés, souvent audacieux, jamais hors du commun, mais parfois vibrants, car émanant d'une sensibilité qui sait désormais se dire, mieux, se chanter.
Commenter  J’apprécie          00

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La Disgrâce de la Lyre
à Armand Silvestre
I
Lorsqu'aux doigts d'un mortel vibrait la grande Lyre,
O Muse,où sont les temps où pleuraient les lions,
Où dansaient les rochers, en proie au saint délire,
Sous le regard ému des constellations?

Eurydice rendue à la vie — O trophée
D'un poète vainqueur de l'Érèbe attendri !...
Pluton n'écoute plus les chants plaintifs d'Orphée :
La clémence infernale est un ruisseau tari.

Le chêne, inattentif aux Lyriques sublimes,
Ne penche plus le front pour entendre leurs voix,
lit le tigre royal, en quête de victimes,
Poursuit, indifférent, sa chasse, au fond des bois.

La foule, que ravit le jeu des saltimbanques,
Lorsque chante Erato, se met à rire, ou dort,
Ou court mêler ses cris a la rumeur des banques :
Là n'a jamais pleure le luth aux cordes d'or!

Pour les divins concerts l'homme n'a plus d'oreilles !
Pour les splendeurs du Beau le peuple n'a plus d'yeux!
De l'Art miraculeux dédaignant les merveilles,
L'humanité stupide a renié ses dieux...
Commenter  J’apprécie          50
I
Je vis une négresse aux formes opulentes
Dont les yeux, pleins d'amour, d'attirance et d'ennui,
Reflétaient vaguement les étoiles tremblantes,
Mouches d'or au manteau bleu foncé de la nuit.
Je vis une négresse aux formes opulentes.
II
Ange de la Douleur qu'on ne peut consoler,
Elle avait dans le Ciel deux ailes étendues,
Qu'elle agitait parfois, comme pour s'envoler,
lin songeant au trésor des voluptés perdues,—
Ange de la Douleur qu'on ne peut consoler.
III
De son corps ruisselait l'effluve des luxures
lit des rares désirs inassouvis toujours.
Sa gorge palpitait, où saignaient des morsures
Ouvertes sous la dent féroce des amours.
De son corps ruisselait l'effluve des luxures.
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : occultismeVoir plus
Acheter ce livre sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten


Lecteurs (3) Voir plus



Quiz Voir plus

Concours : Gagnez la Bande dessinée La cellule Prométhée, Tome 1 : l'escouade 126

Quelle héroïne célèbre évoluait dans un Paris du début du 20 ème siècle peuplé de "monstres et d'êtres étranges" ?

Adèle blanc-sec
Bécassine
Laureline
Mélusine

10 questions
90 lecteurs ont répondu
Thèmes : ésotérisme , bande dessinée , paranormalCréer un quiz sur ce livre

{* *}