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L'excellente idée de départ était pleine de promesses, la 4ème de couverture n'hésitant pas à évoquer Bradbury. Il serait exagéré de dire que le roman est raté mais il ne tient pas ses promesses.

Le style, abrupte, qui sonne presque comme un premier jet est plutôt réussi et apporte au récit du dynamisme.
Certains passages sont très réussis, comme par exemple le moment où le héros découvre un grenier rempli de bobines de films. La litanie des titres, assez bien choisis d'ailleurs, est assez enivrante.
L'intrigue est menée de façon efficace et accroche suffisamment le lecteur pour l'emmener jusqu'au bout du livre malgré ses défauts.

Pour qu'une dystopie soit réussie, elle doit apparaitre comme plausible. Or, ici, même si l'univers décrit est à peu près cohérent, quelques petites choses empêchent d'y croire totalement. Tout d'abord, il est impensable qu'un pouvoir autoritaire interdise les images mais ne fasse peser aucun interdit sur la littérature. Dans les livres se trouvent pourtant les germes de la contestation. Ensuite, le personnage de l'impératrice Harmony enlève une bonne part de crédibilité à la société décrite.

Certaines bonnes idées ne sont qu'esquissées. Par exemple, l'auteur ne donne pas assez de relief à la légende du diaphragme, énorme gisement de films qui serait caché quelque part, et se contente de l'évoquer rapidement.
Lorsque Kao sauve 3 films, Guéraud choisit très bien les titres (Nuit et brouillard, Les temps modernes, La jetée) mais finalement n'exploite pas suffisamment leur potentiel d'évocation. D'ailleurs, parmi ces 3 films sauvés, il y en a un qui n'est même pas visionné, c'est La jetée (alors que c'est celui qui collait le mieux avec le thème du roman).

Par ailleurs, le lien qui se noue entre kao et la jeune fille donne lieu à une sous-intrigue sans intérêt. de toute façon, j'aurais préféré que le héros ne soit pas un adolescent.

En bref, une lecture divertissante mais très dispensable.
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C'est une relecture et c'est assez rare que cela m'arrive ! J'avoue qu'au départ, c'est pour raisons professionnelles dans le cadre d'un travail avec des classes de Troisième. Malgré tout, je suis retombée dedans et l'ai relu tout de go avec beaucoup d'intérêt. Un roman de Guéraud, c'est un peu toujours un coup de poing dans l'estomac. Alors, bien sûr, on aime ou on déteste ! Il aura fallu que je rencontre deux fois l'auteur avec des classes particulièrement « sportives » pour que j'éprouve pour cet auteur admiration et respect. Sous des abords peu faciles, il aura suscité à chaque fois de l'intérêt pour l'écriture et la lecture chez des adolescents qui le prenaient pour un « bouffon » et qui n'avaient pas lu son livre et étaient assis au premier rang par pure provocation. le lendemain de la rencontre, ces gamins-là venaient chercher les romans de Guéraud pour les lire ! Bref, oui c'est racoleur dans certains choix de thèmes, c'est violent dans les images, le langage est volontairement cru parfois un peu gratuitement mais à chaque fois, Guillaume Guéraud touche son lectorat et incite à réfléchir les adolescents qui le lisent. La brigade de l'oeil aborde des thèmes ô combien d'actualité : un régime totalitariste qui a banni toutes les images fixes ou mobiles et qui condamne tout contrevenant à avoir les rétines brûlées au chalumeau par cette fameuse brigade, un adolescent, Tao qui se révolte non pas par pur esprit de contradiction mais parce que sa mère l'a éduqué en forgeant son esprit critique et sa libre pensée. C'est aussi un récit qui parle de la mémoire individuelle et collective, de la charge émotionnelle d'une photo et d'un souvenir, du pouvoir de l'union d'un peuple autour d'une valeur à défendre, du drame de la pensée unique qui condamne toute société qui l'adopte. La révolte de Tao qui deale les images interdites sous le manteau porte en elle la tragédie de l'individu qui se brise les ailes contre les murs érigés par la dictature mais nulle autre option n'était envisageable pour un adolescent pleinement conscient de son humanité et des valeurs à défendre. Son engagement le conduira à affronter le terrible et cruel lieutenant Falk. Un personnage plus complexe que ce qu'il n'y paraît dans les premiers chapitres. Certes, le roman n'est pas « parfait » : on peut penser que certains passages auraient pu être plus comme ci ou comme ça. Quoiqu'il en soit, on se laisse emporter par le souffle brûlant de l'écriture de Guillaume Guéraud très visuelle et immersive. La trame ne nous laisse aucun répit et même si l'on voit se dessiner la succession des événements, on se lance tête baissée dans la cohue. le livre refermé, on relit l'histoire à l'envers, on tisse des liens avec l'Histoire, avec le présent, on zoome et on dézoome en réfléchissant sur la destinée de nos sociétés de plus en plus injonctives, imposant de plus en plus des diktats de pensées politiquement correctes. Alors, si ça fait ça dans la tête de mes ados à casquette, c'est un auteur qui pour moi mérite amplement d'être lu.
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A Rush Island, les images sont interdites. Toutes, fixes et animées. Quiconque est surpris avec une image, est condamné à avoir les yeux brûlés, sur le champ. Et l'image est immédiatement détruite par le feu. Pourquoi cette haine des images ? Elles sont jugées dangereuses. C'est dans ce contexte que Kao, lycéen dint l'enfance a été bercée par l'évocation du cinéma, découvre des centaines de bobines de films. Il parvient à en sauver 3.
Hommage inversé à Bradbury, qui lui interdit les livres au profit des images. Ici la littérature est omniprésente, presque oppressante. La guerre contre les images fut violente, continue de l'être. Pourtant, quelques personnes y croient toujours, aux images et à leur diffusion.
Guillaume Guéraud a un style haché, qui se voit également dans la typographie. Cela happe le lectuer, le feoce à voir véritablement les scènes. Et comme souvent chez Guéraud, la violence n'épargne pas les héros.
A lire absolument.
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Depuis vingt ans, la loi Bradbury interdit à Rush Island les images, notamment les photographies et les films. Falk dirige la brigade de l'oeil, chargée de brûler les images et les pupilles des contrevenants. Guillaume Guéraud signe un roman de science-fiction percutant, hommage au cinéma et au roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury.
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Un livre touchant qui dénonce un régime totalitaire qui impose ses lois et ses règles, avec une Brigade, la Brigade de l'oeil, qui n'hésite pas à employer la terreur, la violence pour punir les récalcitrants ; un régime où l'image, qu'elle soit fixe ou mobile n'a plus de place. Que serait notre monde sans ces images qui occupent aujourd'hui notre quotidien ? L'écriture de Guillaume Guéraud, toujours aussi poignante, revisite l'histoire cinématographique et nous replonge dans ces débuts ! Quel merveilleux ouvrage !
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Sur l'île de Rush Island, au milieu du XXIe siècle, l'impératrice Harmony a instauré un régime totalitaire dont dont bannies toutes les images. Télévision, cinéma, bande dessinée, peinture, scultpure, publicité, illustrations... Toute représentation picturale de quelque forme que ce soit est bannie et leur possession est sévèrement réprimée. L'impératrice estime que les images sont nocives et rendent le peuple fou, et impose la littérature à tout le monde. Pour pour lutter contre la diffusion clandestine d'images, une unité de police spéciale a été créée : la brigade de l'oeil. Armés de chalumeaux et de lance-flammes, ils sont chargés de brûler les images qu'ils trouvent et de sanctionner ceux qui les utilisent et les détiennent, considérés comme des terroristes. Et la sanction est terrible puisque ceux qui se font prendre ont les yeux brûlés par ces flics modèles. Dans ce monde merveilleux, Kao, un jeune étudiant, a grandi avec l'évocation du cinéma et essaie de trouver des images et de sauver des films.
C'est une bonne dystopie, qui se lit très vite. La narration est vue d'un côté par les flics de la brigade de l'oeil, de l'autre par Kao et c'est assez intéressant d'avoir deux points de vue. La réflexion globale est également intéressante. C'est rythmé, bien écrit avec pas mal de suspense en prime. Je trouve par contre que l'auteur ne va pas toujours au bout de ses idées. Il y a assez peu d'explications sur la manière dont on en est arrivé à ce régime, ni sur ce qui a provoqué l'arrivée au pouvoir de l'impératrice. Ni d'ailleurs pourquoi elle fait un tel rejet des images (en plus, son personnage est assez bidon et pas du tout crédible). La fin (tragique) est également précipitée. Ca ne gâche pas l'ensemble mais ça fait que c'est juste un bon roman de SF alors que ça avait un potentiel supérieur.
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2037, Rush Island, 20 ans après que la loi Bradbury ait été votée, interdisant toutes images sur l'ensemble du territoire. Plus de photographies, plus de films, plus de dessins, le septième art s'est envolée, les cinémathèques, cinémas, expositions ont disparu. Seul compte le texte. le texte si facilement manipulable, si mensonger. C'est dans cette société que vit Kao, un citoyen de la génération pure selon Harmony, la dictatrice au pouvoir. La première génération à ne jamais avoir connu l'abrutissement des écrans, la perversité du cinéma, la violence des images. Tel est son discours. Telle n'est pas la réalité.

Car sous le manteau, les images courent toujours, et ce ne sont ni les plus jolies, ni les plus paisibles, pornographies, sangs, meurtres, elles s'échangent contre des informations, des souvenirs, parfois contre une pellicule abimée, un Charlie Chaplin sur film. Elles sont toutes issues de la Résistance, qui collecte, en contant danger de mort, les dernières images de Rush Island.
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Parce que si tu te fais prendre, tu n'es ni roué de coups, ni envoyé en prison, ni exécuté. Non. On fait appel à la Brigade de l'Oeil et celle-ci te crame les yeux, avant de te renvoyer chez toi, aveugle. C'est dans celle-ci que navigue le Capitaine Falk. Falk qui dessine au fusain. Falk qui a brûlé les images de sa femme.
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Quel roman, mais quel roman ! Court, incisif, particulièrement critique, oscillant sans cesse entre la conscience profonde que l'image peut être mauvaise, pervertir, mentir, mais qu'elle est aussi essentielle à notre société qu'à notre imaginaire. Un hommage au 7e art comme on en voit rarement, aussi bien dans le texte, que dans l'écriture, empruntant la douleur des images aux reportages télévisés et la tendresse des amours au premier regard des comédies romantiques. le tout, avec ce langage cru, ces gestes durs, ces scènes en clair obscur du cinéma noir.
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Dans cette société que l'on devine pacifiée, dixit le ralentissement des meurtres et l'ennui de la Brigade criminelle, Guillaume Guéraud nous ouvre les yeux sur un envers du décor beaucoup plus sombre, des coulisses cauchemardesques et violentes. Ainsi le roman s'ouvre avec La Brigade de l'oeil, le Capitaine Falk et ses compatriotes Strummer, jeune, colérique et impulsif, qui cramerait bien les yeux de tout le monde si son capitaine ne lui rappelait pas constamment la loi Bradbury que non, une moquerie, c'est pas suffisant pour devenir aveugle ; et enfin Kaneshiro. Ce dernier est un personnage assez effacé de cette brigade, étrangement plus « doux » que les deux autres. C'est lui, qui, par exemple, passera une boite de peinture et de fusain à son chef en sachant que cela lui faisait du bien. Lui qui le sauva du gouffre dans lequel il était plongé et lui redonna envie de faire quelque chose si ce n'est de vivre. C'est étrange, parce qu'il symbolise une amitié presque fraternel, d'une certaine façon touchante, alors que je n'avais pas envie d'être touchée par lui, ni par Falk d'ailleurs. Et pourtant… Non, Guillaume Guéraud est très fort, nous faisons voir le pire et les tourments chez un homme ravagé par un drame, un vétéran de la Brigade criminelle qui en a trop vu et qui préfère se brûler les yeux plutôt que les ouvrir.
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C'est lorsqu'ils interviennent auprès d'un homme que nous faisons la connaissance de Kao, fils d'un homme ayant voulu s'échapper de l'île et ayant été exécuté, petit fils d'un projectionniste ayant été fusillé sur une colline si haute que la vue en est magnifique depuis le sommet. Des drames sous la beauté, des meurtres sous la paix. Kao a quinze ans, il a en tête des scènes entières de films que lui a raconté sa mère mais il n'en a jamais vu. Par contre il a remarqué Emma, la pointe de ses cheveux noirs, le pli sur sa lèvre. Emma qui va à la Grande Bibliothèque, a un nom de personnage romanesque, ne semble pas sortir des sentiers battus. Et qui, pourtant, sort du cadre. Irrévocablement. Chancèle et vomit devant cet homme dont on brûle les yeux. Emma, qui joue du théâtre aux Tréteaux.
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On ne va pas se mentir, c'est violent. Morbide. Gore parfois. Je n'avais encore jamais lu la description de yeux en train de se faire cramer. Mais c'est aussi immense, surprenant, plein de poésie douloureuse, abrupte. Il y a des fulgurances, des moments qui m'ont fait frissonner. On reprend des codes bien connus des dystopies, une révolution en marche, de la brutalité crasse ; mais on y ajoute autre chose. de l'espoir, du chaos, un hommage, des personnages torturés, par si manichéens, où les gentils sont parfois violents, et les méchants surprennent par leurs fêlures.

Grandiose.

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La Brigade de l'oeil est un coup de coeur. La fin m'a laissée abasourdie, je ne m'en suis pas rendue compte tout de suite, mais en écrivant cette chronique, comment en douter ? Un roman court, incisif, violent, aux images fortes et choquantes, qui rend hommage avec brio au 7e art, que ce soit au cinéma noir, aux comédies burlesques, aux Temps Modernes de Chaplin, à la comédie romantique. Tout en conduisant un scénario classique, une dystopie, une résistance, de la bêtise humaine ; Guillaume Guéraud offre des virages étonnants, des fêlures chez les pourritures, de la tendresse chez les résistants, un amour, étincelant. Et une fin, comme un coup de massue.
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Imaginez un monde où l'image même est interdite. Où tout ce qui l'évoque, film, jeux vidéo, bande dessinées etc, sont confisqués et détruis par une brigade spéciale. Où quiconque osant diffuser ces formes d'art où même en le visionnant risque d'être aveuglé.
Ce monde là, c'est Rush Island en 2037. Une loi promulguée vingt ans auparavant glorifie la littérature et bannit l'image car empoisonnant les esprits et les corrompant. La Brigade de L'Oeil est chargé de traquer les terroristes et d'annihiler jusqu'au bout leurs armes. Pourtant, certains résistent. Kao, un jeune adolescent dont une bonne partie de la famille a été victime de cette loi veut voir des films, les découvrir. Il tente alors de faire bouger les consciences et de faire accéder à son entourage ce qui est interdit. Mais la Brigade rôde...
Si le récit vous rappelle quelque chose, c'est totalement voulu : ce roman est un grand hommage au chef d'oeuvre qu'est Fahrenheit 451 de Ray Bradbury. Il l'assume complètement: la loi se nomme Bradbury, l'un des personnages porte le nom de Holden, certains passages s'inspirent de ceux du livre original. Mais la Brigade de l'Oeil le détourne aussi : si dans Fahrenheit 451, les livres étaient brûlés et dénoncé par une société de consommation abjecte, là c'est quasiment le contraire... et pas pour le mieux ! Tout ce qui évoque les images (critiqué chez Bradbury) subissent un sort affreux, rappelant que l'extrême conduit l'extrême. Falk fait penser au pompier Montag mais il n'est qu'un pâle reflet. Emma, la jeune fille, est une réminiscence de la Clarisse mais en soutenant pourtant le régime.
C'est dire comme la littérature est important : dans ce monde, les rues et lieux portent les noms des auteurs, les citations sont gravés et partout les ouvrages sont valorisés... mais d'un autre côté, la répression envers les images est d'une cruauté !
La Brigade de l'Oeil, cette unité au service du gouvernement, ne recule devant rien pour faire respecter le règlement : ils brûlent les images tout comme ils brûlent les pupilles et rétines des contrevenants. D'une violence inouïe, ils agissent et leurs actes vous donnent des cauchemars. Imaginer vous dans une salle de cinéma cachée et d'un coup, ils débarquent et incendient tout, mêmes les pauvres spectateurs...
Le fait que les images soient dénigrés rappellent aussi sinistrement les arguments convoqué de nos jours contre le cinéma, jeux vidéo et BD "violent", contre la brutalité diffusée, faisant froid dans le dos.
L'auteur clame son amour pour le cinéma. le septième art est au centre du livre, les Temps Modernes et Nuit et Brouillard sont cruciaux, tout un ensemble de films et détails à cet art montre son importance capitale dans notre vie.
Et un écriture brute, qui ricoche souvent, violente elle aussi, qui saisissent à pleine gorge.
En revanche, si le roman est captivant, il n'est pas exempté de défauts dommageables.
Alors de un, certaines idées de cette dystopie ne sont pas exploitées, alors que leurs potentiels étaient énormes : le Diaphragme, lieu où serait terré tous les films interdits, n'est qu'esquissé sans plus par exemple. de plus, si une dystopie veut interdire des idées contestataires, elle bannirait également certains livres qui en regorgent de ces idées !
Ensuite, certaines personnages sont creux et comme les idées, peu approfondies : l'Impératrice ne figure à peine que deux où trois chapitres et pourtant, elle aurait méritée plus de développement et d'intégrité dans l'histoire puisque c'est elle qui est la cause de cette interdiction. Et même Emma est peu construite, un peu pauvre. Quant à Falk, le méchant, j'aurais voulu un peu plus de consistance et plus de référence à Montag vu qu'il était censé y conformer au début (bah oui, Montag au début de Fahrenheit 451 était lui aussi froid et sévère avant de changer...)
Et la fin, argh. Certes les fins tragiques ne me déplaisent pas mais celle-là arrive trop rapidement, clos abruptement l"histoire et prend même un peu de facilité..
Et les scènes violentes se succèdent. Je suis pas contre la violence mais trop c'est trop, et parfois sans argument.
Bref un livre qui s'inspire de Fahrenheit 451, bien mené, mais qui n'exploite pas certaines idées potentielles et un peu court pour moi. Et évidemment, il ne faut pas oublier de lire et relire l'original, qui surpasse pour moi toute autre dystopie.
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La brigade de l'oeil est un roman de science-fiction qui raconte un futur se passant à Rush Island où la loi Bradbury, promulguée par l'impératrice Harmony, interdit les images sous toutes leurs formes. le simple fait d'en regarder est considéré comme un crime grave. Pour faire respecter cette loi, le gouvernement a mis en place la Brigade de l 'oeil, qui lutte contre le trafic d'images en détruisant ces dernières, les possesseurs et les personnes ayant regardé des images ont la rétine brûlée. Kao est un jeune garçon qui vend illégalement des images, il est passionné par elles et et rêve d'un jour regarder un film.
Dans ce roman, on alterne entre l'histoire de Kao et celle de Falk, le chef de la Brigade de l'oeil. J'ai bien aimé ce procédé car on a deux points de vue opposés et l'action est décrite dans les deux camps. le style de l'auteur m'a plu car il écrit d'une façon efficace et captivante à l'aide de phrases simples et courtes. Les personnages sont bien décris et l'on s'y attache facilement quelque soit leurs rôle dans l'histoire. Les scènes où les criminels se font aveugler sont assez violentes alors je déconseille ce roman aux personnes plutôt sensibles. Mais par contre le roman en lui même est excellent et je vous le recommande fortement. Je vous souhaite une bonne lecture !
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Ce livre a été pour moi un coup de coeur, il nous apprend ce que pourrait être un monde sans télévision, ordinateur ou même sans aucun type d'images.
Il nous dévoile aussi la dureté que sont les dictatures encore présentes dans le monde.
L'histoire est très originale et addictive, le livre fait aussi beaucoup réfléchir.
Le personnage principal étant agé de 15 ans, avec de bonnes intentions, nous pouvons nous y identifier très facilement, c'est la raison pour laquelle nous ne voulons pas nous décrocher de ce livre.
A l'inverse, le policier Folk, qui traque les images avec sa brigade, est cruel et sans pitié.
Je conseille énormément ce livre à tous les amateurs de science fiction.
Il est facile à lire et très addictif. Si vous aimez ce livre pensez aussi à "Fahrenheit 451" qui est un livre au style très proche de la brigade de l'oeil.
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