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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Deuxième épisode des aventures de Renato Donatelli, dit le Kanak, un colosse de flic qui a été "relégué" à la brigade des courses et jeux de Toulouse. J'avais bien aimé "Abattez les grands arbres" dont on retrouve en bonne partie les mêmes personnages. Christophe Guillaumot écrit au présent de l'indicatif ce qui je trouve nous rapproche de l'action et des personnages, combiné à un style fluide et qui coule de source favorisant une rapide progression de l'histoire et une transition harmonieuse entre les différentes péripéties. J'aime beaucoup son écriture.
De plus l'autre aspect qu'on apprécie c'est la description du milieu de la SRPJ avec ses contraintes, défis et enjeux que l'auteur décrit si bien, plus le milieu carcéral en France et sa corruption qui donne froid dans le dos.
Mon seul bémol dans ce livre est la fin de l'histoire qui à mon avis manque de souffle et est un peu prévisible. Au final, même si on ne révolutionne pas le genre, un bon moment de lecture qui va me propulser vers la 3e aventure du Kanak !
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Où j'ai retrouvé Renato Donatelli, découvert dans "Abattez les grands arbres", le policier kanak exerçant désormais au sein de la brigade des jeux et paris de la PJ toulousaine. 

Une série de meurtres / suicides semble frapper les joueurs toulousains, et en particulier ceux qui souhaitent se faire interdire d'accès aux salles officielles ... 

La brigade, augmentée de deux vacataires, vamener une enquête dans les lieux troubles de la métropole du sud ... 

Des centres de tri des ordures, aux champs où se tiennent des loto-bouse, on découvre dans ce roman le jeu sous toutes ses formes. 

Des personnages attachants, une description fidèle des lieux de la ville rose, et une enquête dans un milieu peu connu, tous les ingrédients étaient là pour me faire apprécier ce roman qui aurait simplement gagné à être un peu resserré 

C'est sur : je ne manquerai pas le prochain roman de l'auteur ! 
Lien : http://les.lectures.de.bill...
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Les jeux d'argent sont interdits en France donc on peut parier sur tout mais ça se passe en Chine même si les mafieux européens sont aux manettes. Quand un Calédonien s'y colle avec comme chef un dépressif, victime d'une maladie rare, affublés tous deux d'un magicien et d'un retraité borderline, c'est une immersion au sein de la brigade « courses et jeux » que nous propose l'auteur. L'action se déroule à Toulouse et vous ne regarderez jamais plus votre poubelle comme hier …
« la Saccharomyces cerevisiae, comme l'appellent les médecins, capable de transformer l'amidon contenu dans les pommes de terre, les pâtes ou bien le riz en alcool » nous dit l'auteur fait que Jérôme peut s'alcooliser aux lasagnes ! Il ne s'en prive pas quand la dépression l'envahit à cause du terrorisme.
Kanak se débat entre soucis professionnels et domestiques, attentionné envers son Diamant Noir, idole déchue du Music Hall et qui l'a élevé.
Roman très riche au ton cependant léger. Les situations cocasses côtoient la rigueur de la vie quotidienne, où la mort d'une vache peut être une bavure parce qu'elle était la reine du loto bouse ! Bref j'ai beaucoup aimé cette découverte
J'ai une la chance de faire la connaissance de Christophe Guillaumot alors qu'il venait d'être primé au salon « Lire en Poche » pour Abattez les grands arbres, avec le même personnage de Calédonien intègre. Il m'a dit « profiter » de son rôle d'auteur pour dénoncer quelques faits scandaleux dans les pratiques hiérarchiques policières. Ainsi le passage sur les indicatifs radio en dit long sur le respect interne à cette profession
Enfin je vous souhaite à tous de lire ce roman et d'avoir la chance du perdant, celle qui consiste à perdre lors de votre première mise et qui vous guérit de l'envie de remettre le couvert !

Lien : https://collectifpolar.com/2..
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Un enquêteur attachant et original que vous allez adorer ! La brigade des courses et des jeux est un placard pour certains, mais quand on est un bon policier, rien n'empêche d'enquêter...

Le personnage du policier Kanak créé par Christophe Guillaumot est une vraie réussite. Il est immense, ne prend jamais son arme de service car il préfère distribuer des "baffes amicales" aux récalcitrants. Son éthique irréprochable l'a conduit dans un placard car il refuse de tremper dans les magouilles de ses collègues des stupéfiants. Il a donc été nommé à la brigade des courses et des jeux. Deux policiers sont censés enquêter sur toutes les fraudes liées aux jeux pour toute la France ! Autant dire que l'on ne veut pas trop contrôler ce secteur lucratif qui permet aussi de blanchir de l'argent. Cela n'empêche pas Renato Donatelli de bien faire son travail...

J'ai découvert pour ma part le milieu du jeu qui m'était inconnu et la ville de Toulouse dans laquelle se déroule le livre est très bien rendue. Voilà donc un polar réjouissant que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire.
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Une belle découverte pour moi que cet auteur, capitaine de police au SRPJ de Toulouse, responsable de la section courses et jeux.
C'est son troisième roman que j'ai découvert à la médiathèque, la couverture a attiré mon regard et le quatrième de couverture m'a convaincu.
Le personnage principal muté disciplinaire à la brigade courses et jeux est un géant sympathique, Renato originaire de la Nouvelle-Calédonie, qui distribue des "gros chameaux" à ceux qu'il apprécie et des "gifles amicales" aux autres.
Je m'imagine bien le personnage avec une ressemblance avec les joueurs de rugby, comme les All Blacks.
Christophe Guillaumot a une qualité d'écriture que j'ai appréciée, ses personnages sont attachants , Renato bien sûr mais aussi May, la jeune adepte du street art et cerise sur le gâteau l'auteur situe son intrigue dans la ville rose : Toulouse.
Autant vous dire que j'en redemande, un parfait mélange entre faits réels et intrigue inventée : une réussite.
Je vous invite à découvrir cet auteur, je suis persuadée que Renato vous plaira !
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Qui donc est ce perdant ? Est-ce Renato Donatelli, un policier kanak, (comme son nom ne l'indique pas) qui fait partie du SRPJ de Toulouse avec son équipier Jérôme Cussac ? Ils ont été mis un peu au placard, en raison de leurs méthodes peu orthodoxes, surtout celle de Renato d'ailleurs.
Il faudra attendre la fin du roman pour comprendre ce titre. Tout commence par ce qui pourrait être une épouvantable tentative de suicide : un homme se jette dans un composteur à plastique, dans une usine de recyclage. Il semble y être allé de son plein gré. Les enquêteurs vont faire le lien entre cette affaire et d'autres, étranges, qui ont toutes un lien : des joueurs compulsifs.
Malgré un humour noir, des personnages hors du commun, c'est un roman policier dur, sanglant. Mené de main de maître, ce livre traite de l'enfer des jeux, des dettes qui en résultent, des paris fous pour s'en sortir.
L'auteur est capitaine au SRPJ de Toulouse, section « courses et jeux ». Il a trouvé avec son personnage récurrent, « le kanak », une série de romans à la fois attachants, réalistes, plus proches des romans d'Olivier Norek que Patricia Mac Donald… Ce personnage est inspiré d'un collègue, à présent disparu.
« La chance du perdant » est son quatrième roman.
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Avec ce livre, je découvre l'écriture de Christophe Guillaumot. Ce roman policier va nous immerger dans le domaine des jeux. Nous allons suivre le Kanak Renato Donatelli, gentil, sensible et dévoué et le jeune Jérôme Cussac, surnommé Six car il était le sixième élément de l'équipe de la crim avant d'être mis au placard avec Renato.
Un « banal » suicide pour certains, mais Kanak soupçonne autre chose. Un suicidé qui se retrouve entre les « mailles » d'un centre de tri de déchets. Cela n'est pas commun. Des joueurs compulsifs trouvent la mort de manière violente et sans laisser de traces. Ils ont une particularité, tous retrouvés porteurs d'une énigmatique dame de pique.
Nous sommes dans un polar classique avec enquête et couple de policiers où la vie privée déborde. Les personnages secondaires sont très attachants. J'ai surtout apprécié la description de cette jeune femme qui tague des portraits sur les murs et qui va avoir sa place dans ce polar. Elle sait trop de choses .
Lien : https://livresdunjourblog.wo..
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Dans « Abattez les grands arbres »publié en 2015 Christophe Guillaumot créait le personnage de Renato Donatelli surnommé « le Kanak« . Simple flic, une force de la nature de près de 2 mètres qui distribue généreusement des « gifles amicales ». Originaire de la Nouvelle-Calédonie il s’acquitte de son job de flic le mieux qu’il peut.

On le retrouve dans « La chance du perdant » au SRPJ (service régional de police judiciaire) de Toulouse à la section des courses et jeux. Mis au placard par sa direction, il est accompagné du jeune Jérôme Cussac (alias Six). Confrontés à des suicides suspects de joueurs compulsifs il va se jeter à corps perdu dans une enquête mêlant disparitions et paris clandestins.

Inspiré de sa propre expérience avec ce qu’il faut d’imagination et d’horreur, Christophe Guillaumot propose un polar bien construit. Il connaît les arcanes de la police par cœur, ce qui lui permet de planter des décors, de distiller des ambiances à sa guise: au commissariat avec son lot de relations conflictuelles entre services, des personnages plus ou moins à la dérive et corrompus, dans des lieux connus, des quartiers « chauds » de Toulouse…etc. Il emmène ainsi le lecteur dans différents milieux pour lui faire découvrir un Toulouse noir et méconnu.
Les personnages principaux sont bien cernés, différents et complémentaires. Les personnages secondaires « croqués » avec finesse et humanité: « le diamant noir » la grand-mère malade dont s’occupe Renato, « May » qui travaille au centre de tri de Sesquières, jeune graffeuse passionnée… Chaque personnage a son parcours et ses raisons. Une galerie de portraits très réalistes qui viennent enrichir la narration.

Depuis « Chasses à l’homme » l’écriture de Christophe Guillaumot s’est affinée. Avec davantage de descriptions au service d’une ambiance et d’un suspense omniprésents. Il développe la psychologie de ses personnages mettant en avant l’exercice d’un métier débordant sur la vie privée. Le récit est fluide et passionnant. Entre expérience, réalité et fiction.
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Du roman…
Mis au placard, le Kanak Renato Donatelli forme avec le jeune Jérôme Cussac la brigade des courses et jeux. Avec un seul mot d'ordre de la hiérarchie : ne plus jamais faire de vague. Pari impossible pour ce géant de la Nouvelle-Calédonie. En effet, alors que la crim' est sur le point de classer un dossier sur un homme désespéré qui s'est donné la mort suite à son addiction au jeu (« un suicide, ce n'est pas un crime, il n'y pas de meurtrier »), le Kanak soupçonne son contraire, il a une intuition redoutable. Preuve à l'appui, il reconnaît le visage du suicidé sur la façade d'un immeuble. L'enquête est ouverte pour la brigade des courses et jeux du SRPJ de la ville de Toulouse. Renato et son acolyte Six reprennent du service (après « Abattez les grands arbres ») et double la mise dans ce nouveau roman de Christophe Guillaumot « rempli de gifles amicales ».
À la réalité…
Un roman policier efficace, avec un style d'écriture direct, percutant mais en même temps très plaisant à lire. Une immersion inédite dans l'univers des jeux d'argents et de la "maison poulaga". S'inspirant d'une personne qui a existé (le coéquipier d'origine Wallisienne dans la vraie vie de l'auteur) et de faits réels (les paris sportifs sont une réalité, ils engrangent plus de 1,4 milliards d'euros en France en 2017), « la chance du perdant » de Christophe Guillaumot fait le pari de nous divertir et de nous informer. Au-delà d'un roman policier, ce livre est aussi un lanceur d'alerte.
« Les jeux sont faits, rien ne va plus… », bonne lecture.
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Titre : La chance du perdant
Auteur : Christophe Guillaumot
Année : 2017
Editeur : Liana Levi
Résumé : Renato Donatelli est un flic kanak (chez nous on écrit plutôt canaque désolé Christophe) officiant à la SRPJ de Toulouse. Renato est une montagne de muscle originaire de Nouvelle-Calédonie. Mis au placard par sa direction, flanqué du jeune Cussac dans la section des courses et jeux, le mélanésien va se jeter à corps perdu dans une enquête mêlant disparitions, meurtres mystérieux et paris clandestins.
Mon humble avis : Un héros calédonien, je ne pouvais qu'être attiré par ce polar de Christophe Guillaumot ! La chance du perdant fait suite à abattez les grands arbres récompensé du prix du quai des orfèvres 2009. A priori nul besoin d'avoir lu le premier tome avant de se lancer dans cette enquête plutôt réussie de cet auteur dont le métier n'est autre que policier. Nous voici donc entre de bonnes mains, Guillaumot connaît les arcanes de la police et la lecture de ce texte me confirmera à quel point cela peut se révéler précieux. Pour débuter je me dois de préciser que la chance du perdant ne révolutionne pas le genre, nous sommes ici dans un polar classique avec enquête et couple de policier dont la vie privée déborde largement sur le professionnel. Rien de bien original donc mais un traitement efficace, une écriture fluide et des personnages attachants font de ce polar un vrai plaisir de lecture. Guillaumot parvient à saisir l'ambiance d'un commissariat à merveille, il décrit avec talent les relations conflictuelles entre services et même si j'avoue avoir eu un peu de mal avec son personnage principal (trop caricatural à mon goût) j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à suivre ses aventures dans une ville rose décrite avec maestria. Si, comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai eu un peu de mal avec Renato, il n'en a pas été de même avec la galerie de personnages qui peuplent ce roman. Les personnages secondaires (je pense notamment à la petite graffeuse) sont campés avec finesse et l'on sent toute l'empathie de l'auteur pour ce personnage marquant. Chapeau Mr Guillaumot, chapeau pour cette enquête addictive, pour l'excellente description du monde du jeu, chapeau pour ce polar qui même s'il manque un peu de profondeur ravira tous les fans du genre.
J'achète ? : Oui si tu es fan de polar le kanak doit faire partie des héros de romans que tu dois connaître. Un livre parfait pour se détendre, un roman plaisir qui malgré quelques maladresses saura conquérir le coeur des (nombreux) fans de polar. On l'aurait préféré plus dense, plus touffu mais ne boudons pas notre plaisir la chance du perdant est un bon roman. A mon humble avis.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
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