AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,97

sur 69 notes
5
11 avis
4
14 avis
3
2 avis
2
0 avis
1
0 avis
Avec "abattez les grands arbres"Christophe Guillaumot"avait marqué un fort bel essai,à mes yeux.Dans un match,la tentative de transformation n'est pas toujours acquise et bien,lui l'a parfaitement réussie. Près du stade E Wallon de Toulouse,qui en voit,et des beaux,des essais,l'exploit n'est pas mince.
Pour tout dire,j'ai encore passé un très bon moment en compagnie du Kanak,de Six,de May et de leurs compères. Les personnages "vivent "leur rôle et on va les suivre,aussi bien dans leur vie professionnelle que personnelle.Et elle n'est pas toujours facile,leur vie quotidienne.On verra pourtant combien les liens qui les unissent peuvent venir à bout de bien des difficultés. De la gravité,de l'humour aussi pour des personnages attachants.
L'intrigue est bien menée, parfaitement maîtrisée et même si certaines situations sont un peu prévisibles, le récit connaît une très habile progression,la fin réservant un rythme soutenu ,haletant,et l'épilogue, lui,laissant la porte ouverte à une suite;les dernières lignes,en tout cas redistribuent des cartes,dont l'une pourrait bien être une jolie dame de pique.
Christophe Guillaumot est flic et il nous parle,et fort bien de ce qu'il connait,son métier et,les jeux et finances n'ayant aucun secret pour lui,il nous entraîne dans un monde passionnant,subtil,peu conventionnel pour le commun des mortels.Voici encore un côté culturel abordé par le biais du polar,pas mal,non?
Placer une partie de l'action dans une déchetterie est aussi une vraie trouvaille,comme les casse autos,c'est un univers sombre,glauque,opaque,c'est un cadre particulièrement anxiogène , car méconnu lui aussi.
Je suis devenu addict au personnage du Kanak que j'espère bien le retrouver,car,soyez en persuadés, Christophe Guillaumot est "dans mon fichier",comme Bussi et Norek.Pour lui comme pour eux,ce sera "perpète "
Commenter  J’apprécie          380
Titre : La chance du perdant
Auteur : Christophe Guillaumot
Année : 2017
Editeur : Liana Levi
Résumé : Renato Donatelli est un flic kanak (chez nous on écrit plutôt canaque désolé Christophe) officiant à la SRPJ de Toulouse. Renato est une montagne de muscle originaire de Nouvelle-Calédonie. Mis au placard par sa direction, flanqué du jeune Cussac dans la section des courses et jeux, le mélanésien va se jeter à corps perdu dans une enquête mêlant disparitions, meurtres mystérieux et paris clandestins.
Mon humble avis : Un héros calédonien, je ne pouvais qu'être attiré par ce polar de Christophe Guillaumot ! La chance du perdant fait suite à abattez les grands arbres récompensé du prix du quai des orfèvres 2009. A priori nul besoin d'avoir lu le premier tome avant de se lancer dans cette enquête plutôt réussie de cet auteur dont le métier n'est autre que policier. Nous voici donc entre de bonnes mains, Guillaumot connaît les arcanes de la police et la lecture de ce texte me confirmera à quel point cela peut se révéler précieux. Pour débuter je me dois de préciser que la chance du perdant ne révolutionne pas le genre, nous sommes ici dans un polar classique avec enquête et couple de policier dont la vie privée déborde largement sur le professionnel. Rien de bien original donc mais un traitement efficace, une écriture fluide et des personnages attachants font de ce polar un vrai plaisir de lecture. Guillaumot parvient à saisir l'ambiance d'un commissariat à merveille, il décrit avec talent les relations conflictuelles entre services et même si j'avoue avoir eu un peu de mal avec son personnage principal (trop caricatural à mon goût) j'ai éprouvé beaucoup de plaisir à suivre ses aventures dans une ville rose décrite avec maestria. Si, comme je l'ai expliqué plus haut, j'ai eu un peu de mal avec Renato, il n'en a pas été de même avec la galerie de personnages qui peuplent ce roman. Les personnages secondaires (je pense notamment à la petite graffeuse) sont campés avec finesse et l'on sent toute l'empathie de l'auteur pour ce personnage marquant. Chapeau Mr Guillaumot, chapeau pour cette enquête addictive, pour l'excellente description du monde du jeu, chapeau pour ce polar qui même s'il manque un peu de profondeur ravira tous les fans du genre.
J'achète ? : Oui si tu es fan de polar le kanak doit faire partie des héros de romans que tu dois connaître. Un livre parfait pour se détendre, un roman plaisir qui malgré quelques maladresses saura conquérir le coeur des (nombreux) fans de polar. On l'aurait préféré plus dense, plus touffu mais ne boudons pas notre plaisir la chance du perdant est un bon roman. A mon humble avis.

Lien : https://francksbooks.wordpre..
Commenter  J’apprécie          262
Il y a Six, le jeune lieutenant fragile, sous l'aile protectrice de Renato le Kanak, gardien de la paix au coeur tendre, 199 cm au garrot, plus d'un quintal de barbaque, Jules Letocart, avec un T pas un D, stagiaire lunaire mais prestidigitateur doué et Serge Nicolo, mathématicien à la retraite et vacataire par obligation pour la SRPJ, ce carré d'As mal assorti et pourtant complémentaire travaille à la Brigade des Courses et des Jeux des bord de Garonne.

Toulouse, la belle endormie, connait une vague de suicide, d'inquiétantes morts violentes avec en poche une carte de poker représentant la Dame de Pique.

Plus qu'une coïncidence, un jeu de piste sanglant va emporter le quatuor dans un monde de triche, de dettes, d'addiction et de règlement de compte. Toulouse, la ville rose, à du sang rouge vif sur ses tapis verts.

Un polar régional ? Non, beaucoup plus ! Á la manière de Michael Connelly et Los Angeles Christophe Guillaumot utilise Toulouse comme un personnage à part entière. Une bande de flics attachants, des personnages secondaires bien dessinés, une intrigue plutôt originale et surtout, surtout, des méchants (es) très méchants (es). Un bon polar qui, sans se prendre au sérieux, nous parle d'exil, de solitude, de destin brisé et d'amour perdu, un polar saignant et tendre ce n'est pas si courant.

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          251
Une belle découverte pour moi que cet auteur, capitaine de police au SRPJ de Toulouse, responsable de la section courses et jeux.
C'est son troisième roman que j'ai découvert à la médiathèque, la couverture a attiré mon regard et le quatrième de couverture m'a convaincu.
Le personnage principal muté disciplinaire à la brigade courses et jeux est un géant sympathique, Renato originaire de la Nouvelle-Calédonie, qui distribue des "gros chameaux" à ceux qu'il apprécie et des "gifles amicales" aux autres.
Je m'imagine bien le personnage avec une ressemblance avec les joueurs de rugby, comme les All Blacks.
Christophe Guillaumot a une qualité d'écriture que j'ai appréciée, ses personnages sont attachants , Renato bien sûr mais aussi May, la jeune adepte du street art et cerise sur le gâteau l'auteur situe son intrigue dans la ville rose : Toulouse.
Autant vous dire que j'en redemande, un parfait mélange entre faits réels et intrigue inventée : une réussite.
Je vous invite à découvrir cet auteur, je suis persuadée que Renato vous plaira !
Commenter  J’apprécie          120
Muté à la brigade des courses et jeux de la police toulousaine après quelques libertés prises avec le règlement, Renato Donnateli, imposant flic kanak que Christophe Guillaumot a déjà mis en scène dans Abattez les grands arbres, se trouve confronté à une sale affaire. Des joueurs compulsifs ont tendance à trouver la mort de manière particulièrement violente ou à disparaître sans laisser de traces. Avec une équipe de bric et de broc, de l'adjoint dépressif au prestidigitateur, le voilà donc aux trousses d'un particulièrement retors caïd des jeux clandestins.
On passera très vite sur cette trame plutôt classique de la bande d'outsiders à la poursuite du super méchant qui se révèle au fond sans grande surprise. Ce qui fait l'intérêt du roman de Christophe Guillaumot c'est bien, plus que cette intrigue, la galerie de personnages tous un peu secoués par la vie ou secoués tout court et sa capacité à les placer dans des situations rocambolesques et à jouer des décalages qui existent entre eux. Renato Donnateli, Six et les autres tiennent leur rôle, du très gentil au très méchant et l'on se laisse volontiers embarquer, tout comme on se plaît à les suivre dans les lieux où l'auteur les entraîne, de ce centre de tri des déchets où tout commence à cette Toulouse underground loin des sentiers touristiques.
Si l'on peut regretter quelques maladresses – un peu trop d'insistance sur les « gifles amicales » du héros, une certaine propension de l'auteur à vouloir un peu trop expliquer parfois le comportement de ses personnages – La chance du perdant se révèle être un polar de bonne facture que l'on lit avec un plaisir même pas coupable. On attend maintenant de voir la suite.

Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          120
C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé Renato Donatelli et Jérôme Cussac, gentiment placardés à la section des courses et jeux après leur coup d'éclat, au mépris de toute procédure et de toute voie hiérarchique, dans l'affaire des homicides rwandais.

Cette nouvelle affectation permet à l'auteur d'étoffer ses personnages. D'un côté Renato doit gérer les cas de Mama Loma, tiraillé entre la nécessité de la faire soigner en maison de retraite et la promesse de garder le manoir, deux options non cumulables financièrement parlant.

Du côté de chez Jérôme Cussac, les choses vont de mal en pis. Il accepte mal cette mise au placard, lui qui se voyait déjà parmi les têtes d'affiche de la Crim'. Quand il apprend que Juliette, l'agent de la DGSE qui s'est joué de lui (sur ordre) lors de leur précédente rencontre, a été assassinée par des djihadistes alors qu'elle opérait sous couverture en Syrie, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, il craque totalement et glisse inexorablement sur une pente qui pourrait bien être sans retour…

Le Kanak et Six profitent de visites sur le terrain pour étoffer leur équipe de deux nouvelles recrues, recrues forcément atypiques, cela va de soi.

Ainsi le premier adjoint à rejoindre leurs rangs est Jules Letocart, un jeune en formation à l'école de police qui utilise ses talents de magicien (notamment en matière de manipulation de cartes) pour arrondir ses fins de mois en trichant au casino.

Il sera bientôt rejoint par Serge Nicolo, professeur de mathématiques à la retraite passionné de statistiques et de probabilités, son pêché mignon est de truquer les matchs de foot amateurs pour le compte d'un employeur dont il ignore tout.

Et voilà une section courses et jeux en ordre de marche, reste à trouver de quoi l'occuper…

Si l'auteur enrichit ses personnages en nous faisant partager leurs doutes et interrogations, cela ne se fait pas au détriment de l'enquête. Une enquête que mènera l'équipe dans le monde obscur du jeu clandestin, et tout particulièrement des paris clandestins, des paris dont les enjeux ne semblent pas connaître de limites…

Sous la plume de Christophe Guillaumot, la ville de Toulouse devient quasiment un personnage à part entière. Même sans jamais y avoir mis les pieds, j'ai eu l'impression de me balader en terrain connu tant l'auteur parvient à nous faire partager son amour pour « sa » ville.

On y retrouve des personnages déjà rencontrés lors de la lecture du précédent roman (notamment Marc Trichet et l'équipe des stups du Gros Georges) avec toutefois une grande absente, la légiste, Avril Amandier. Au grand dam de Renato ! Bien entendu ce roman nous fera aussi découvrir de nouveaux personnages, des rencontres plus ou moins agréables selon les circonstances.

En nous plongeant dans le monde du jeu, Christophe Guillaumot sait de quoi il parle, étant lui même à la section courses et jeux de la SRPJ de Toulouse. Et sans surprise cela se ressent dans l'écriture, les romans policiers écrits par des auteurs exerçant ou ayant exercé le métier de policier, ont un petit quelque chose en plus qui est inimitable.

Si en plus vous y ajoutez une intrigue totalement maîtrisée, des personnages profondément humains et attachants (ou méprisables, selon l'effet recherché), avec un subtil mélange de sérieux et d'humour, vous obtenez un polar haut de gamme et un auteur qui confirme, voire sublime, son talent narratif.

On retrouve quelques confusions entre les cultures wallisiennes et mélanésiennes, nul doute que le séjour de Christophe Guillaumot en Nouvelle-Calédonie lui fournira plus de matière visant à ancrer son personnage dans la culture canaque. Ceci dit ces erreurs d'aiguillage restent mineures et passeront même totalement inaperçues pour les lecteurs ne connaissant pas la Nouvelle-Calédonie.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
Commenter  J’apprécie          80
Un polar qui se situe à Toulouse, il y a déjà eu d'autres tomes mais c'est un auteur inconnu pour moi. Tout d'abord l'histoire, elle se place dans le monde des joueurs avec des enquêteurs aussi inexpérimentés que moi sur le domaine ... le héros un kanak, est un personnage ! L'équipe qu'ils constituent est hétéroclite et plutôt marrante, même si les événements terribles leur sont arrivés. Le style est facile à lire. Un petit polar sympathique avec un bon suspense.
Commenter  J’apprécie          70
Très curieuse de voir ce qu'écrivait Christophe Guillaumot, j'ai commencé ma lecture sur les chapeaux de roues, avec les fameuses premières pages qui agrippent.
Personnellement, elles me sont devenues vitales.

Le Kardec semble revenir de loin et ce dans tous les sens du terme, depuis sa dernière enquête.
May passe ses journées à trier les déchets, un métier qui lui apporte quelques petits bonheurs.
Elle y puise toute son inspiration pour son activité illégale de graffeuse.
Seulement, cette fois-ci elle trouve un courrier sur sa chaîne de triage, un courrier important...

Le Kardec est un personnage hors norme, tant par sa carrure que par sa personnalité, il ne se laisse pas démonter c'est certain.
Sa hiérarchie a du mal à le tenir, forcément quand on ne rentre pas dans les cases, ça déplaît.

J'ai eu de l'affection pour ces deux personnages principaux et j'ai serré les dents pour qu'il ne leur arrive rien de fâcheux, mais j'ai été particulièrement touchée par Six, un jeune flic au destin éprouvé.
C'est un élément qui revient régulièrement dans mes retours de lecture, enfin seulement si c'est le cas, mais j'attache une réelle importance aux personnages.
Dans ce roman, bingo, ils sont forts, fragiles et attachants.
Ça donne vraiment envie de lire le précédent roman de l'auteur.

Diverses addictions sont traitées, pas seulement le jeu, milieu dans lequel se déroule le roman, on se rend compte qu'elles sont toutes destructrices.
Le rendez-vous est pris pour de nouvelles aventures, à Toulouse ou ailleurs.


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
Commenter  J’apprécie          60
Suite de "Abattez les grands arbres" aux éditions Cairn," La chance du perdant " remet Renato, le kanak au grand coeur, au centre d'une enquête dans le milieu des jeux clandestins.
L'histoire se passe à Toulouse et c'est un réel plaisir de déambuler dans la ville rose.
Renato et son équipe six, son supérieur officiel est renforcée par un magicien et un prof de math à la retraite. Une belle humanité se dégage de ce polar qui se lit d'une traite.
je ne dirai rien de l'enquête, bien ficelée et très instructive sur le monde du jeu et de la culture calédonienne.
On voit que l'auteur a fait de nombreuses recherches et est lui-même policier à l'unité de répression des jeux.
Bref, vous avez compris, j'ai adoré!!
Lien : https://astrid.hiedesgranges..
Commenter  J’apprécie          60
Un duo prometteur, deux flics mis au placard et aussi différents qu'on puisse l'être, une intrigue habilement menée, une construction bien fichue se dévoilant lentement et un point de départ original, un suicide pas ordinaire, voilà les ingrédients de ce polar. Ah, j'oublie l'élément clé : le jeu, une addiction aux effets ravageurs. Alliant le noir et un certain humour, Guillaumot ramasse la mise.
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (147) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2873 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}