Ma jungle

Un album pour le plaisir des yeux. Des dentelles de papier en noires et blanc, peu de texte, pour découvrir à la fin qui est cet animal de la jungle. Un beau travail comme d'habitude chez l'artiste Antoine Guillopé.

Encore un superbe album d'Antoine Guilloppé qui permet une petite exploration poétique de la jungle et des animaux qui la peuplent.
C'est toujours avec le même émerveillement qu'enfants (et parents) découvrent les superbes pages découpés, et cette fois-ci la touche tropicale avec les couleurs est un vrai plus !

Antoine Guillopé crée avec talent de grands formats en papier découpé.

Ma jungle constitue l'un d'eux: Un livre tout en découpes qui évoque bien l'atmosphère mystérieuse de la jungle.

Qui se cache, calfeutré dans les feuillages en noir et blanc?
Ami ou ennemi?
Qui sait qui se trouve dans la jungle?

Comme dans un conte randonnée, l'auteur nous permet de rencontrer plusieurs animaux:
. de redoutables serpents,
. de grands singes juchés dans les arbres,
. des colibris volant de-ci, de-là...
. des ibis s'envolant à tire-d'ailes...

Ces rencontres permettent à l'enfant lecteur de s'interroger: qui raconte?
l'être qui parle est plus dangereux que le serpent...
comme les singes, il sait grimper aux arbres...
il connaît tout de la forêt
le récit est construit comme une devinette, une énigme à résoudre:
qui est-il en définitive?...Il faut lire l'album pour le savoir...
Calfeutré dans la jungle, un être qui se dessine entre ombres et lumières...
peut-être d'un fauve aux pattes de velours et aux yeux verts? Qui sait? ;)

La couverture de grand format est superbe,
avec un papier découpé qui évoque le feuillage
qu'écarte le félin en avançant dans la jungle.

Cet album évoque toute la beauté mystérieuse d'un félin
qui avance à pas de velours dans la forêt tropicale.
Majestueux et pourtant gracieux,
Un félin aux yeux verts qu'il n'est pas bon de défier...

Challenge album jeunesse

Je ne cessais d'entendre parler ou de lire des billets sur les oeuvres d'Antoine Guillopé, auteur renommé en littérature jeunesse.

Ma Jungle, comme ses autres oeuvres les plus connues, utilise la technique du découpage au laser dans laquelle Antoine Guillopé excelle. Il en résulte une oeuvre d'art magnifique, composée d'illustrations de dentelles. C'est beau...mais fragile !

Une autre spécificité des ouvrages de l'auteur-illustrateur, c'est l'utilisation du noir et blanc, même si quelques couleurs viennent relever l'ensemble par endroit. L'auteur joue beaucoup avec le noir et le blanc qui se mélangent et qui tour à tour dessinent des contours, expriment un vide ou remplissent une forme.

Le texte est quant à lui minimaliste mais très percutant. Surtout que dans cet album, le narrateur est un animal de la jungle qui exprime sa puissance et son aura en quelques mots seulement. On ne découvre qu'à la fin de quel animal il s'agit et l'on comprend mieux alors, cette suprématie affichée au fil des pages, cette sauvagerie latente distillée au fil des mots.

Le lecteur explore la faune et la flore de la jungle. Ce foisonnement d'animaux et de végétaux donnent une réelle consistance à cet environnement qui nous est (pour la plupart) inconnu.

Un très bel album donc, tant sur la forme que sur le fond, qui illustre à merveille le lien inextricable entre littérature jeunesse et oeuvre d'art.

Encore un très bel album tout en découpe de Antoine Guilloppé, petit plus il y a cette fois de la couleur. le texte très poétique nous embarque dans la jungle pour une balade avec le plus grand des prédateurs.

Voilà un des derniers gros coups de coeur littéraires de mon fils, et aussi un des miens, tant Ma Jungle, le dernier album jeunesse d'Antoine Guilloppé (paru chez Gauter Languereau) est d'une beauté à couper le souffle!!!

Avant de découvrir Ma Jungle, je ne connaissais pas l'univers de cet illustrateur, univers que l'on peut retrouver sur son blog

Et je ratais quelque chose tant Guilloppé possède un style d'une originalité déconcertante qui rend l'ensemble de son oeuvre parfaitement fascinante. Avant ma jungle, Guilloppé avait notamment publié Pleine lune et Plein soleil dans lesquels il avait commencé à mettre en place une série de découpes d'ombre et de lumière qui formaient une vraie merveille pour les yeux et le toucher

Dans Ma Jungle, il parachève cette technique du papier découpé au laser en invitant tout un jeu de lumières. le résultat est éblouissant puiqu' en fonction des découpes sur tel ou tel page, des jeux d'ombres ou de lumières filtrent au fil des pages tournées.

Mais la beauté visuelle de l'album n'est pas le seul atout de cette histoire qui est également un suspens terrible pour nos petits loulous. En effet, le livre part à la recherche d'un être mystérieux qui règne sans partage sur la jungle. Aucun détail ne lui échappe.Tous les habitants de la forêt le connaissent et le craignent... La jungle est son royaume. Singes, serpents, panthères s'enfuient à son approche; seuls les papillons qui le survolent ne semblant pas le craindre.

Si je ne vous révelerai pas le fin mot de l'histoire ( ah non je ne spoile pas plus les albums jeunesses que les films :o), ni moi ni mon fils n'avaient trouvé le nom de ce maitre de la jungle, et évidemment on avait été charmés de voir qu'en plus de la beauté du livre, ce dernier recouvrait également une énigme.

Et même si on connait l'identité de cette terreur de la savane, le plaisir d'une seconde lecture n'en est pas ternie bien au contraire, puisque à chaque lecture, on découvre et redécouvre ces petits riens ( et meme si le texte est réduit au minimum) au fil des pages , de ceux qui font la différence. On est transporté dans la jungle et on se retrouve observateur attentif de ces moindres détails qui comptent énormément pour la beauté de l'album.

Le prix n'est pas forcément donné ( environ 22 euros) mais vu le travail artistique derrière, il est totalement justifié. Un livre que j'aurais aimé pouvoir vous conseiller pour les fêtes, mais comme je l'ai reçu trop tard, je le fais maintenant, je suis sur que vous avez bien un anniversaire d'un petit chérubin ( de 4 à 8 ans) à gâter prochainement!!!
Lien : http://www.baz-art.org/archi..

Encore et toujours Antoine Guilloppé, dont j'admire beaucoup le travail. 

Comme son titre l'indique, cet album nous entraîne dans la jungle. 
Si les animaux occupent la place centrale, la flore est omniprésente. Et l'auteur nous invite à un jeu qu'il affectionne : la recherche de son narrateur. Cette fois-ci, il donne des indices, un peu à la manière d'un portrait en creux : "chaque habitant de cette forêt me connaît", "grimper aux arbres n'est pas un problème pour moi"...

Je n'ai pas trouvé le narrateur avant la révélation, trop occupée à admirer les illustrations et les découpes, parsemées de tâches de couleurs bienvenues. Encore une réussite !

Antoine Guilloppé est plus qu'un simple auteur-illustrateur, c'est un artiste. Une fois de plus, dans cet album, il parvient à créer une féérie pour les yeux. le texte, très simple (une phrase par page), pour une histoire très simple, est suffisamment énigmatique pour donner l'envie d'aller jusqu'à la dernière page découvrir qui est le locuteur. La mise en page est parfaite avec des plans différents, une utilisation du noir et blanc et des autres couleurs intelligente jouant sur les contrastes. Et le travail de découpage, magnifique, apporte du relief, de la matière. Bref, plus qu'un album, un livre d'artiste je vous dis !

Difficile de passer à côté du format de cet album. D'autant plus quand on reconnaît la patte de l'auteur : N&B ? Papier découpé ? Nature ? Antoine Guilloppé ouiii ! Allez ni une, ni deux, je tourne délicatement ces pages énormes pour écarter les branches de la pampa et découvrir qui règne dans cette superbe jungle. Je me dis que mon bébé découvrira tout ça quand il saura prendre soin de ses livres.. je garde en tête que ça pourra toujours l'épater. Ca marche sur les adultes en tout cas !

Un très bel album, ou l'on voit s'éveiller la faune de la jungle dans un dantelé de noir avec toujours une touche de couleur pour mettre en avant un élément ( une file de fourmis par exemple ).
Très bien construit, dans la continuté de "plein soleil"