Le tribut des Dieux, tome 1 : Octavia

Que ne ferait on pas par haine et par vengeance? Jusqu'où la douleur nous poussera t elle? Octavia est hantée par le décès de sa famille, et contre toute attente, décide de passer sous la tutelle du panthéon de sang et de vengeance lors de son entrée à l'Académie.

Je n'ai pas réussi à accrocher à la personnalité d'Octavia dans ce premier tome, par contre j'ai beaucoup aimé l'histoire du mystérieux dieux qui se développe en parallèle et la personnalité des personnages « secondaires ».

L'autrice a réussit à créer un univers intéressant et très original qui laisse penser à un futur hunger games du panthéon, et dont les dessous et ramifications m'intriguent! Je suis très curieuse de lire la suite de cette saga!

J'avais tellement envie d'aimer. Il y avait tous les ingrédients : école de magie, amitié, secte et Panthéon des dieux. Mais la lecture m'a déstabilisée du début à la fin.

Mon avis sur les personnages, l'ambiance et le style d'écriture :

- Les personnages sont hyper ambivalents. Je ne me suis attachée à aucun, j'ai partagé leurs aventures avec détachement et froideur parfois même exaspération. Clairement, on sent qu'il y a eu énormément de travail pour sortir des stéréotypes et c'est très réussi de ce point de vue.

- L'ambiance est aussi plutôt froide. L'histoire est intéressante, on a envie de savoir la suite, on sait ou on va mais on a bien compris des le début qu'il y a baleine sous gravillon. On cherche à résoudre le casse-tête et à anticiper c'est exaltant.

- le style d'écriture est vraiment agréable. C'est ce que j'ai préféré dans ce roman. Je pense que l'act3rice fera des merveilles pendant de longues années. le fait que ce soit un récit chorale par contre me dérange habituellement mais pas du tout ici c'était très fluide.

Je suivrais donc l'autrice avec beaucoup d'intérêt mais pas cette série.

J'ai un avis mitigé sur ce livre. le début est barbant mais par quelle magie si je peux dire, j'ai continué à lire et me voilà partie dans une lecture dévorante ! Je n'arrivais plus à stopper cette lecture qui m'a obsédé. Jusqu'à retomber sur du platonique et ennuyeux vers la fin.

C'est bien entendu mon ressenti, il est écrit de façon fluide mais j'ai ressenti trop de fois ce côté adolescent et gamin qui me prenait la tête. Des réflexions de la part de l'auteur qui étaient placées la… pour quoi?

Je ne sais pas si j'irai m'engager dans le tome 2.
J'ai apprécié tout de même!

Je tient d'abord à remercier Babelio pour l'envoi de ce livre dont la couverture m'a tout de suite attiré. Et puis je l'ai retourné, j'ai lu la quatrième de couverture, et je n'avais qu'une seule hâte : le dévorer. Dans ce livre, on suit l'histoire d'Octavia, une jeune magicienne au tempérament de feu qui vient de perdre sa famille dans un incendie. Elle se rend alors à l'Académie, une institution pour magiciens, déterminée à trouver un moyen pour le ramener à la vie, même si cela signifie invoquer le dieu Maya de la destruction. Car dans l'univers magique de l'auteur, les dieux existent, ils sont très nombreux, mais surtout, dans un soucis d'égalité, ils ne sont divins que pour 100 années, puis ils choisissent un héritier, parmi les magiciens, avant de se retirer

Je dois dire qu'en démarrant à lire ce roman, je n'était pas convaincue. Mais au fur et à mesure, je me suis prise au jeu. Ce qui m'a plu avant tout, c'est l'univers du livre. L'Académie, et l'île du Clairvoyant que j'ai particulièrement adoré parce que tout ce qui ce déroule là bas est empreint d'une atmosphère pesante. L'île m'a immédiatement fait penser au film d'horreur, Midsommar, on retrouve cette ambiance de secte angoissante et un peu gore. J'ai aussi apprécié les péripéties, particulièrement à la fin. En effet, le livre est empreint de mystère et je n'ai cessé d'essayer de faire des liens, de comprendre, j'ai même été surprise par certains "plot twist", malheureusement, le plus gros des mystères qui nous suit tout le long du livre et qui est révélé à la fin est, à mon goût décevant. Faire monter tout cette ambiance de tension, chargé de point d'interrogation, pour finir sur cette fin... J'était déçu, à tel point que j'ai eu envie de récupérer les éléments de l'intrigues, et de le remanier pour créer un autre dénouement. Un autre hic dans ce livre, les personnages. Ne pas aimer le personnage principal d'un livre, ce n'est pas forcément négatif. Mais la seule raison pour laquelle je n'ai pas aimé Octavia, c'est parce qu'elle ne faisait pas de sens. A mon gout, ce n'est pas un personnage correctement développé. Son seul trait de caractère est basé sur la perte de sa famille, qui est certes un évènement qui change une vie, mais ne devrait pas pour autant constituer sa personnalité. Elle n'est pas réfléchie, elle se contente d'être en colère et d'agir sous impulsion, elle n'a aucune empathie... Bref, pas besoin d'épiloguer sur le manque de réalisme du personnage. Les personnages secondaire sont un peu plus construit, et encore. Excepté pour Clémence, qui je trouve, est le personnage le plus réaliste de cette histoire. L'unique trait de caractère du meilleur ami d'Octavia est d'être son meilleur ami, et quand a Aleksei, on lui trouve un petit quelque chose de touchant, mais pas suffisant pour s'attacher vraiment à lui. J'ai osé espérer que les différents point de vue (qui oscille entre ces quatres personnages et un dieu) nous permettent d'approfondir leurs identités, mais excepté pour Aleksei, ou ses points de vue sont nécessaire pour ne serait ce qu'appréhender le personnage, et Clemence, on n'en apprend pas plus.
En conclusion, c'était une lecture agréable, pas assez pour me convaincre à vous dire que c'est un bon livre. Ce qui est dommage parce que, au risque de me répéter, l'univers créé par l'auteur à du potentiel.

Octavia, le personnage principal, est l'archétype de l'antihéros. Obsédée par l'envie de resuciter sa famille décédée dans un tragique incendie, elle est prête à tout. Ainsi, elle passe un marché avec un dieu : en échange de la vie d'un homme qui dirige une secte, il accordera un voeu à elle et chacun de ses amis.
Seulement, elle ignore que les dieux ne sont pas immortels et que tous les 100 ans, ils désignent leur héritier puis redeviennent mortels.
Elle n'a donc aucune conscience des tenants et des aboutissants de cet accord. Accompagnée de Théodore, son meilleur amie, de Clémence et de Alekseï, le mystérieux, elle multiplie les manipulations et les mensonges pour arriver à ses fins sans se douter une seule seconde que c'est elle qui est à qui l'on ment et que l'on manipule. C'est là que réside l'intérêt du roman ! Essayer de comprendre pourquoi le dieu lui a proposé ce marché.
Je n'ai pas particulièrement apprécié les personnages principaux que sont Octavia et Clémence : l'une à cause de son obsession et l'autre à cause de sa crédulité. Par contre, j'ai adoré le personnage de Alekseï qui a su apprendre de ses erreurs.
Je n'ai pas aimé la mise en page du livre ( réduction des marges et des dessins dans lesdites marges qui ont été une gêne dans ma lecture.)
Pour conclure, je ne recommande pas ce livre car je ne suis pas capable de dire si je l'ai vraiment apprécié. Je n'ai pas été convaincue et ne suis pas sûre de lire la suite même si les deux chapitres du tome 2 présents à la fin m'ont mis l'eau à la bouche.

Je ressors de ma lecture avec des sentiments ambivalents : j'ai aimé le livre, mais je ressens pas mal de frustration. En effet, si le monde imaginé par l'autrice est vraiment intéressant, il manque beaucoup d'explications et d'approfondissements. Pourquoi les Dieux de tous temps et de tous horizons se trouvent-ils mêlés ? Comment se décide la spécialisation de chaque dieu et de chaque élève à l'académie ? À quoi ressemble leur domaine ?
Beaucoup de "world building" indispensable a été négligé et cela nuit à l'ensemble. Certes, cela aurait sans doute donné un livre deux fois plus gros, mais cela aurait donné puissance et intérêt.

Par ailleurs, le fait de choisir comme héroïne une jeune fille assez antipathique, égoïste et prête à tout sacrifier pour atteindre ses objectifs est assez risqué. L'autrice va à mon sens trop loin et Octavia finit par taper sur les nerfs du lecteur. Et ce ne sont pas ses acolytes mollassons et assez versatiles qui rattrapent le coup.
Enfin, l'histoire tend vers un public jeune, mais les scènes de plus en plus gore semblent la réserver à un lectorat adulte peu sensible.

Pourtant, malgré tout, l'intrigue est suffisamment intéressante et l'écriture suffisamment belle pour qu'on aille jusqu'au bout. J'ai eu l'impression que l'autrice n'a pas su gérer l'ampleur de son projet et a fini par se faire "avaler" par cet univers qu'elle inventait.