La Bibliothèque de minuit

J'ai au départ été très attirée par la couverture de ce livre et les avis positifs lus à sa sortie.
Tout çà pour çà, j'ai envie de dire. Je ne peux même pas dire si j'ai lu un roman de développement personnel ou un livre fantastique, peut-être les deux.
L'histoire de Nora qui explore plusieurs vies par le biais de la fameuse bibliothèque de minuit, je l'ai trouvée sans queue ni tête. je me suis perdue avec tous ces personnages qui réapparaissent dans chacune des vies.
Je n'ai sûrement pas tout compris, je pense que ce genre de bouquins n'est pas pour moi.

Minuit... Nora ne souhaite pas connaître demain. Elle n'est plus en phase avec elle même, avec cette vie, elle n'est que regrets et souffrances. Mais au lieu de disparaître, elle va rester bloquée à minuit, dans la bibliothèque du même nom. Elle va alors pouvoir se plonger au sens propre comme figuré dans des ouvrages qui correspondent à ses autres vies, ses autres choix. le fameux Et si ?...pour tenter d'effleurer de plus en plus le mot bonheur jusqu'à peut être l'embrasser complètement...

Ce livre faisait partie de ma wishlist avant que je le reçoive. le résumé me faisait très envie ainsi que les questions abordées : notre propre existence, nos choix, notre place dans l'univers, nos vies parallèles et la continuelle recherche du bonheur.

Je suis mitigé par ce roman. Il se lit très facilement malgré ses 400 pages. Les chapitres sont courts et on suit les différentes vies de Nora avec envie. On y prend un réel plaisir en particulier dans la second moitié du livre qui pour moi s'ouvre davantage à la philosophie.

Je n'ai pas ressenti d'empathie particulière pour Nora et c'est sûrement ce qui m'a manqué. J'ai trouvé certains moments un peu longs. J'avais besoin de plus de mordant, peut être trop lisse, simple et convenu. La fin est attendue.

Il faut aussi prendre en compte le contexte de lecture. En effet, je l'ai lu après deux romans qui m'ont particulièrement marqué. Cela a pu jouer en sa défaveur en me donnant l'impression de passages fades.

En bref, 🤐
Une lecture légère et plaisante mais qui ne m'a pas pleinement convaincu. Peut être le moment où je l'ai lu ou les attentes que j'en avais. Mais je le conseille volontiers pour une agréable évasion sans prise de tête.

"Tu n'as pas besoin de comprendre la vie. Tu n'as qu'à la vivre."

DNF.
J'abandonne ce livre après une centaine de page. Malgré un scénario qui me faisait vraiment envie, l'idée génial de la bibliothèque de minuit je n'apprécie pas ma lecture. La plume ne me plaît pas. Je trouve que le roman part dans une narration pseudo moralisatrice, pseudo psychologique et philosophique. Un roman de développement personnel qui sort des banalités toutes faites. Je n'aime pas particulièrement qu'on me fasse la leçon pendant ma lecture.
Je passe mon chemin.
Mais à noter que le livre est très beau et il faut reconnaît que la qualité du papier de cette maison d'édition est bien supérieur à beaucoup d'autres romans du même acabit

Il est souvent dit qu'on ne doit pas juger un livre à sa couverture. "La bibliothèque de minuit" en est l'exemple parfait. Si sa magnifique couverture et sa quatrième de couverture prometteuse m'ont initialement attiré, j'ai rapidement déchanté une fois plongé dans la lecture.

Le récit se noie dans une platitude consternante, manquant cruellement de profondeur. Les dialogues, omniprésents, adoptent un ton résolument populaire et oral qui dessert plutôt la narration.

Face au succès de ce livre, je suis perplexe. Peut-être est-ce le reflet d'un goût contemporain pour des dialogues simplifiés et familiers, ou alors j'ai manqué une subtilité cachée dans ces pages. Quoi qu'il en soit, "La bibliothèque de minuit" n'a pas su répondre à mes attentes.

🌘 Arrivée au crépuscule de sa vie, Nora se voit offrir la chance de replonger dans les livrets de ses autres vies suivant son recueil de regrets. Un postulat de bases plus qu'intéressant, une bibliothèque représentant le passage entre la vie et la mort (le rêve ultime), des dialogues courts et percutants : ce livre avait tout pour me plaire. Pourtant, il me m'a pas pleinement convaincu.📚

✏️ Bien que la plume de l'auteur rende ce roman aussi facile d'accès que facile à lire, l'évidence totale du fil narratif m'a empêché, tout au long du récit, de m'immerger plus profondément dans les différentes vies de Nora Seed. Ce qui aurait pu être un bon roman d'introspection se change assez rapidement en une leçon de développement personnel. 🔍

➖ Sachez que je n'ai rien contre ce type de leçon, au contraire j'en suis très friand, mais dans ce cas là la faiblesse des symboles et l'évidence même de la fin alors que tenons le bouquin depuis cinq minutes à peine, me laisse étranger de l'histoire.

➕ Cela reste tout de même une belle lecture, les dialogues sont sympathiques, un humour british présent, les transitions entre les différents pans de la vie de Nora se font rapidement… de plus, la morale, bien que criée à la face du lecteur, est plus que positive et réfléchie

📖 En conclusion, ce livre se lit bien et rapidement. Malheureusement, le peu de prise de risque de l'auteur pour nous déstabiliser me laissent à penser qu'il ne me faudra pas plus que quelques semaines pour ne garder aucun souvenir de ce récit.

Tout était bien parti, le sujet est intrigant. Mais un ressenti tout de suite de lenteur. Trop de va et vient dans la chronologie et la vie du personnage. Elle est continuellement à la recherche d'elle-même, triste, morose, ne s'aime pas.
La bibliothèque de minuit est là pour réparer ses aléas… mais c'est trop.
Rare sont les livres qui me font souffrir. Alors j'abandonne à 100 pages, à la bibliothèque de midi !

Rien ne réussit à "Nora", sa vie est un ratage total, donc, elle se suicide. Enfin, elle tente de se suicider, mais manque de bol, ça ne marche pas. La voilà coincée dans un entre-deux en compagnie de "Mme. Elm", l'ancienne bibliothécaire de son lycée. Cette dernière fera de son mieux de dissuader "Nora" de mourir en lui offrant la possibilité d'essayer une à une ses autres vies avec l'espoir qu'elle finira par trouver une existence où elle sera épanouie et heureuse de vivre.
Au fil des chapitres nous l'accompagnons et découvrons ce que lui réservent ses différentes vies.

Je suis passionnée par la théorie du multivers et des mondes parallèles, j'investis une bonne partie de mes espoirs dans le travail des astrophysiciens qui se penchent sur le sujet. Ça console de se dire que tout n'est peut-être pas perdu!
Bref, pour revenir à notre roman, j'étais curieuse de voir comment l'auteur allait traiter ce sujet.

J'ai tiqué à plusieurs reprises au cours de la lecture. Avant la première expérience, "Mme. Elm" assurait à "Nora" qu'à chaque nouvelle vie elle oubliera toutes les précédentes, je découvre qu'il n'en est rien. Tel un boulet "Nora" traîne son malheur partout et se rappelle ses expériences antérieures et moi je ne comprenais plus le procédé. Mon cerveau s'entêtait à vouloir raisonner, et mon envie de tout comprendre se dressait entre le livre et moi.
J'anesthésie mon lobe frontal à coup d'aléas de la traduction et vais jusqu'à la fin (que j'aurais préférée différente).

Est-ce que je regrette cette lecture? Non.
Est-ce que je vous la conseille? Si vous cherchez un livre distrayant.
Notez que vous pouvez le lire partout: dans un parc, dans une salle d'attente et même dans les transports, il ne vous fera pas louper votre arrêt.

J'avais entendu parler de la bibliothèque de minuit et, puisqu'il y était question de livres entre autres, j'avais envie de le lire. C'est chose faite.
Nous suivons Nora Seed, la trentaine, qui traverse une période dépressive et … décide de se suicider car elle estime avoir « raté sa vie ». Incroyable : elle ne meurt pas mais se retrouve dans un lieu qui ressemble à une bibliothèque, en compagnie Mme. Elm (la bibliothécaire qui l'avait aidée dans son collège). Nora comprend alors que quelque chose cloche. Mme. Elm lui propose de choisir une vie qu'elle aurait aimé vivre. Où ? Mais en choisissant l'un des nombreux livres présents ! Car il existe une multitude de vies parallèles avec des possibles multiples…
C'était une idée de départ et, même si je n'ai pas apprécié du tout que le thème du suicide soit abordé de façon aussi légère, j'ai accroché au concept. D'ailleurs, l'indice des univers parallèles se trouve dans la vie (la première) de Nora puisqu'elle travaille dans une boutique nommée La Théorie des Cordes — lesdites cordes ne faisant référence qu'à celles des instruments mais à la physique quantique (dont la possibilité de l'existence des univers parallèles).
J'ai continué avec l'exploration des « premières vies » et je me suis assez vite lassée. le reste est une répétition sans beaucoup d'imagination, assez moralisatrice (« attention, là, elle en fait trop, elle va avoir des problèmes… » la vilaine est devenue célèbre et pas sympa ! tiens, elle prend de la drogue, c'est pas bien » etc, etc..). On a compris où voulait en venir l'auteur et il ne fait pas dans la délicatesse. Pour dire les choses clairement, le message est lourdingue.
Et puis, on se demande quel est le sens de tout ça : parmi ce que Nora aurait pu faire ou devenir, il y a star de rock, glaciologue, nageuse olympique, mère de famille ou baroudeuse… Mais non, elle n'a rien fait de tout ça, rappelez-vous : à tout juste 35 ans, elle a raté sa vie, nous a dit l'auteur. Mais qui a décidé qu'une vie était ratée ? et selon quels critères ?
Bref, on comprend vite aussi quelle va être la fin (heureuse, bien entendu).
J'ai fini le roman, un peu agacée. Je tiens quand même à parler du fait que la dépression de Nora soit aussi mal abordée. Quant au fait que se suicider puisse être résolu par un effet pseudo-magique, ça m'a mise mal à l'aise. La dépression tue et ne se règle pas avec des conseils sortis de ce genre de bouquin – ni même avec une montagne de bouquins, seraient-ils issus d'une bibliothèque de minuit…
Lien : https://imaladybutterfly.wor..

Un roman lent mais bouleversant.

Avoir l'opportunité d'essayer d'autres vies qu'on aurait pu avoir, choisir celle qui nous convient le mieux, c'est un concept accrocheur. le résumé promet une histoire dynamique et fantastique : l'aventure de Nora qui explore ses vies en quête du bonheur.

Pourtant, dès les toutes premières pages, ce n'est pas ce que j'ai ressenti. Nora va très mal, elle est en dépression, l'ambiance est pesante et pourtant, le style d'écriture simpliste couplé à la narration à la 3ème personne créent une sorte de distance déroutante, comme si j'étais indifférente à tout ça alors que d'habitude un rien m'affecte énormément. Les chapitres sont aussi très brefs, parfois trop (moins de 15 phrases).

A pile 50% du livre, on découvre quelque chose qui m'a intriguée. Je suis davantage entrée dans le récit à partir de ce moment-là, par curiosité. Mais finalement ça n'a pas été exploité comme je l'aurais imaginé, et c'est bien dommage...

L'histoire en soi est répétitive, du fait que Nora va et vienne dans la Bibliothèque de Minuit pour essayer tour à tour ses vies qui s'étalent sur les étagères sous les conseils de Madame Elm, la bibliothécaire. Au début c'est lent. Trop lent. Je me suis ennuyée. Mais au bout d'un moment, je me suis prise au jeu. Je voulais savoir quelle vie Nora allait choisir, quelle issue elle allait connaître. Puis ça s'accélère et j'ai tourné les pages à toute allure, au même rythme effréné que celui que suit Nora en explorant l'infinité de ses vies possibles.

Et ça devient bouleversant. J'ai lu ce livre à un moment où il a fait écho en moi. Je me suis surprise à questionner madame Elm à travers Nora. J'étais épuisée, je me sentais mal, mais j'ai continué à lire jusqu'à tard. Je voulais des réponses.

J'ai été aspirée dans le tourbillon de la Bibliothèque de Minuit, à penser à toutes ces vies que j'aurais pu vivre si j'avais fait d'autres choix.

Pour la première fois de ma vie, j'ai lu un livre qui m'a rendue triste et nostalgique du début à la fin. C'est un roman qui incite à la réflexion sur le sens de la vie, ce qu'est la réussite, le bonheur aussi. Pour ma part, je suis mitigée sur cette lecture. C'était une bonne lecture, mais peut-être trop impactante pour moi, et je n'aime pas la sensation qu'elle m'a laissée.

Ce roman fera écho différemment selon chacun, alors je vous invite tout de même à pousser la porte de la Bibliothèque de Minuit pour découvrir ce qu'elle vous réserve...

Nora a 35 ans et une vie "de merde" (sic...). Elle semble perdue entre passé et présent, entre regrets et remords, sans espérance future... Elle est déprimée et déprimante... C'est ainsi que s'ouvre à elle la fameuse Bibliothèque de Minuit, qui lui permettra peut-être de sortir de ce marasme et de se retrouver dans ce qu'elle a de plus précieux : sa vie.

J'ai été rapidement attirée par la couverture du livre, le titre et le concept. J'y ai décelé une tentative de roman de développement personnel, entre les maximes philosophique et les découvertes d'autres réalités, allié à un peu de science-fiction dans le style Code Quantum, avec les traversées d'autres "possibles". le postulat est donc pour le moins original ! D'autant que le thème de l'écologie et de la lutte contre le réchauffement climatique et l'épuisement des ressources terrestres revient régulièrement dans les propos de l'héroïne.

Cependant, j'ai été plutôt déçue de cette lecture. J'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire, surtout au début, peut-être à cause de l'écriture saccadée et des chapitres très courts. D'autant que les périodes se confondent rapidement, ce qui est un peu déroutant dans la mesure ou la qualité de l'écriture (ou de la traduction ?) laisse à désirer... J'ai trouvé la narration souvent lourde, parfois poussive (comme l'histoire, d'ailleurs), pas suffisamment fluide et trop redondante...

En bref, heureusement que l'histoire est intrigante car cela m'a encouragée à le terminer...