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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai une grande admiration pour Gisèle Halimi dont l'action a changé la vie de nombreuses femmes. Sa disparition représente une grande perte pour la cause féminine mais ses combats d'avocate restent dans les mémoires, que ce soit le procès de Bobigny ou celui de Djamila Boupacha durant la guerre d'Algérie.
Avec ce récit publié en 2011 elle change de registre en racontant une histoire très personnelle, celle de sa relation passionnelle avec sa petite fille M. qu'elle baptise Tahfouna.
Il faut dire que Gisèle Halimi a eu trois garçons alors qu'elle désirait une fille. Elle le dit clairement et je la comprends parfaitement puisque je suis dans la même situation. Cela ne veut pas dire qu'elle n'aime pas ses garçons. Mais quand nait sa petite-fille le 12 août 1992 elle est aux anges.
Alors que la famille se retrouve tous les weekends à la campagne dans la maison Guenaïdel à Taulignan, la relation entre la grand-mère et sa petite-fille va devenir fusionnelle. Elles vont partager le secret d'être des amoureuses.
Pourtant, le fils aîné de Gisèle Halimi va rompre avec sa mère et lui interdire de voir ses enfants durant plusieurs années.
Au départ, il semble y avoir un conflit professionnel mais elle ne dit rien des raisons de cette séparation, sans doute la jalousie. D'ailleurs, dans son récit, elle nomme son fils le père ou L'autorité parentale. C'est très dur, très violent et cette situation si douloureuse me semble inconcevable sans explication.
Au final, j'ai préféré les passages sur ses souvenirs d'avocate ou son expérience de militante qu'elle raconte à sa petite-fille en y mettant judicieusement les formes.


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La passion, c'est celle de Gisèle Halimi, célèbre avocate pour ses petits enfants et en particulier pour sa petite fille née en 1992. Gisèle, la féministe a eu trois fils et n'a jamais eu la fille qu'elle désirait. Elle va reporter tout son amour sur sa petite fille. Cet amour fou, excessif, fusionnel dure jusqu'à une brouille (professionnelle dit-elle mais on devine qu'il y a autre chose) avec son fils. Elle analyse avec une certaine lucidité cette passion dévorante, la souffrance terrible de l'absence pendant trois ans et les retrouvailles. Des années ont été perdues à jamais, le temps a passé et même si les retrouvailles sont joyeuses, le lien crée dans l'enfance ne sera plus jamais le même. La relation sera plus distanciée mais plus mature finalement.
Belles pages sur les liens qui unissent grands-parents et petits enfants, sur cette alliance entre la vie qui s'en va et la joie de vivre d'une vie pleine de promesses.
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