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Ce tome 2 des Désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire était tout aussi bien que le tome 1. On reste dans de la littérature jeunesse avec un langage tout de même riche, parfait pour les jeunes lecteurs. On retrouve le cynisme de l'auteur qui rythme le drame de la vie des enfants Baudelaire. Une lecture toujours aussi plaisante.
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Après avoir été sauvés de justesse des griffes du Comte Olaf, nos trois orphelins Baudelaire se retrouvent avec Mr Poe, en route pour découvrir un nouvel oncle. Quand on voit la couverture avec ce gigantesque serpent noir aux crochets aussi imposants qu'acérés, sans compter le titre du deuxième tome le laboratoire aux serpents, j'ai pensé que ces braves gamins allaient tomber de Charybde en Sylla.

Lemony Snicket prévient tout de suite: leurs désastreuses aventures se poursuivent. Pourtant arrive un moment de rémission avec ce nouvel oncle, également inconnu, Monty, herpétologiste mondialement reconnu. Soit dit en passant, s'appeler Monty, posséder des serpents - notamment des pythons - et être incarné dans l'adaptation cinématographique par John Cleese, un des fondateurs des Monty Pythons, je trouve cela excellent.
Mais revenons au tonton. Après les terribles épreuves et la cruauté imposées par l'horrible Olaf, quel changement. C'est un personnage fascinant et attachant, un peu farfelu avec tous ses reptiles mais passionné et résolument prêt à s'occuper au mieux de ses neveu et nièces. D'ailleurs, histoire de changer d'air, il prévoit une expédition scientifique au Pérou avec eux. Mais... l'infortuné destin de Violet, Klaus et Prunille les talonne.

Ce second opus reste égal en qualité au premier. L'auteur se fait présent à nouveau en interpellant le lecteur et en lui confiant par avance certains éléments. le récit nous comble de péripéties. En découvrant la personnalité de l'oncle Monty, j'ai eu envie que les aventures des orphelins Baudelaire s'arrêtent là, auprès de cet homme affable et intelligent. Que faire contre le Destin (ou plutôt contre le côté sadique de l'auteur)?

En tout cas, la série se poursuit avec autant de brio et de dynamisme. On ne s'ennuie pas un instant et la fin du volume arrive bien trop vite. A moi le tome 3 par conséquent!
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Les orphelins Baudelaire trouvent enfin une vie plaisante auprès de l'oncle Monty, mais comme vous pouvez vous en douter, ça ne va pas durer. le compte Olaf n'a pas dit son dernier mot et revient à la charge.
Les évènements ne sont pas gais, mais le ton léger et l'ambiance étrange font de cette série de la bonne littérature jeunesse. On se prend d'amitié pour les 3 enfants, mais jamais de pitié. Et comme eux, j'ai envie de botter les fesses de Mr Poe !
Ces tomes sont un très bon petit encas !
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Lus il y a plusieurs années, je ne suis pas sure de pouvoir me rappeler de chaque tome bien précisément. Je vais donc faire une critique globale qui n'ira de toute façon que jusqu'au tome 7 qui est le dernier que j'ai lu.

Tout va mal pour les orphelins Baudelaire, il ne leur arrive que des malheurs, et rien ne s'arrange au fil de leurs aventures, on peut même dire que l'on va de mal en pis !

J'ai été conquise par les trois premiers tomes qui m'ont laissé de très bon souvenirs et pour lesquels l'histoire est un peu plus nette que pour les quatre suivants. Mais j'ai effectivement été lassée par la suite qui ne fait que répéter ce même schéma que l'on retrouve dans pratiquement tous les romans. Les orphelins sont attachants mais de manière générale les personnages manquent un peu de relief, on est effectivement dans du roman jeunesse qui donne envie de lire mais qui ne va pas chercher beaucoup plus loin que le filon de départ.

Est-ce que je lirai la suite un jour ? Peut-être mais pas tout de suite. Cependant je pense que c'est une bonne approche pour les publics plus jeunes.
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Si vous chercher une critique qui relate la lecture d'un récit gentil, amusant, navrée mais je crains fort que vous ne soyez pas en train de lire la bonne critique car le récit du tome 2 est tout aussi affligeant que celui du 1.

Cela étant dit, un tome 2 tout aussi bien réussi que le 1. Lemony Snicket utilise encore et encore la même recette : de l'humour sarcastique teintée d'un brin d'ironie, des personnages quelques peu caricaturaux et des situations tout aussi caricaturales. Les Orphelins Baudelaire sont confié à Montgomery Montgomery ( on se souviendra qu'il n'est pas très élégant de rire du nom des gens...), brillant herpétologue. Mais le Comte Olaf rôde encore, toujours aussi cupide et trame de sombres machinations pour s'emparer de la fortune des Baudelaire.

Avec Lemony Snicket, pas de surprise. On sait rapidement qui meurt. L'important n'est pas le qui puisque après tout, vu le manque de chance des orphelins, la mort est quelque part inévitable, ni le par qui, ça c'est vite décidé, mais surtout le quand. Toujours divisé en 13 chapitres, l'intrigue se lit vite, se lit bien. Au programme : des serpents, un rossignol, un gâteau à la coco et une séance
de L'Abominable zombie des neiges. Pas de quoi s'ennuyer.
Le narrateur est toujours aussi délicieusement présent, ponctuant ses interventions de petites leçons ou de souvenirs qui nous font sourire. Les personnages sont attachants. On se surprend, même si on sait bien que c'est impossible, à espérer une fin heureuse.
A la fin, toujours ces petits détails (sur le dessin comme dans le message de l'auteur) qui nous donne envie de sauter dans le trois.

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Ce tome deux est beaucoup plus agréable à lire que le premier, bien que le mot agréable soit difficilement le terme qu'on associerait Aux Désastreuses aventures des orphelins Baudelaire. Mais malgré le côté sordide de l'histoire, j'ai été beaucoup plus enchantée de lire ce second tome. La présence de l'oncle Monty y est sans doute pour beaucoup. Ce nouveau personnage donne un peu plus de gaieté aux aventures de nos orphelins, tout comme son métier. Il est vrai que cela ne dure guère longtemps mais il a été plus plaisante de le voir prendre soin des enfants que lorsque cette tâche était accomplie par leur ancienne voisine. Peut-être parce que cette fois-ci, il est plus facile d'imaginer les trois enfants avoir enfin une vie meilleure.

Bien entendu, grâce aux nombreuses interventions de l'auteur, nous savons pertinemment que quelque chose de terrible va arriver aux enfants. Nous avons été prévenu dès le départ, et même si l'on a envie que leurs mésaventures se terminent, il faut se faire une raison. Et une fois faite, nous pouvons nous focaliser sur l'autre point qui selon moi est le plus intéressant de l'histoire. L'enquête et surtout comment arriver à dévoiler les plans d'Olaf et à le démasquer.

Cette partie là est ce qui empêche ce second tome a être la copie conforme du premier. Car dans le premier, il nous était dit assez clairement ce que le comte allait faire, et comment. Ici, Prunille, Klaus et Violette se transforment en détectives et cherchent les preuves qui incrimineront leur ennemi. Nous suivons donc tout le cheminement et espérant comme les enfants que cela mènera l'horrible Olaf sous les verrous.

Le style narratif est toujours aussi spécial, me rappelant à certain moment celui de C S Lewis, notamment à cause des interventions du narrateur, mais aussi par la présence de morale, et d'avertissements à l'adresse des enfants. Mais il n'en est pas gênant pour autant, je trouve même qu'il est parfait vis à vis de l'ambiance et de l'histoire même. J'attends de lire la suite, en espérant que l'auteur aura trouvé une autre tournure pour ce tome trois, et ainsi éviter toute répétition.
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Dans ce deuxième tome, les Orphelins Baudelaire ont de la chance avec le nouveau tuteur que leur a déniché Mr Poe. Montgomery Montgomery, herpétologiste fantaisiste, qui n'a rien, mais rien à voir avec le Comte Olaf. Mais dès le début, l'auteur nous met dans la confidence. le pauvre oncle Monty n'aura pas de chance, lui, et connaîtra prochainement un destin funeste.

Les Orphelins s'entendent tout de suite très bien avec leur oncle qui les fait travailler dans le laboratoire aux serpents, incroyable pièce remplie de multitude d'espèces de serpents et crapauds en tout genre. Ils y préparent leur prochain départ pour le pérou où ils vont aider leur oncle à chercher des serpents.

Mais tout ce bonheur est gâché, quelques jours avant le départ, lorsque le nouvel assistant de l'oncle Monty, Stephano, apparait. Sauf que Stephano n'est pas un spécialiste des serpents mais le Comte Olaf déguisé, ce que les enfants remarquent immédiatement.

Et les ennuis recommencent.




Dans les nouveaux personnages de ce tome, nous avons l'oncle Monty. Sur tous les tomes, c'est clairement mon tuteur préféré. Parce que les enfants auraient été tellement heureux avec lui. Il est drôle, gentil et passionné. En autre personnage, nous avons également La vipère mort-sûre du Bengale. C'est l'énorme serpent représenté sur la couverture. Ça fait peur, n'est-ce pas?

Et puis il y a Stephano. Stephano, c'est le Comte Olaf qui met à profit le fait qu'il sait se déguiser (même si les enfants ne sont pas dupes) et qui agit encore comme un odieux personnage en menaçant les enfants à l'aide de son ami le coutelas.



Le style d'écriture reste le même sur toute la série mais il faut quand même lire entre les lignes pour découvrir quelques indices qui peuvent être important. Par exemple, depuis ce tome, je soupçonne un des personnages d'être super machiavélique même s'il n'en a pas l'air comme ça.

J'aime toujours autant le fait que Lemony Snicket "parle" de temps en temps au lecteur pour lui parler de sa situation et de tout un tas de chose qui ont l'air de ne rien avoir à faire avec l'histoire (mais qui, en fait, en ont juste l'air).

Il y a beaucoup de références à la littérature, principalement dans les noms des serpents de l'oncle Monty comme La couleuvre-wolf de Virginie, qui est inoffensive mais qu'il ne faut pas laisser s'approcher d'une machine à écrire, référence évidente à Virginia Wolf. Et encore une fois, les livres sont d'un très grand recours aux Orphelins.


Un deuxième tome fort intéressant.
Lien : http://lemondedarlavor.blogs..
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Suite des terribles, pénibles et difficiles péripéties du trio Baudelaire...
Tout commençait pourtant bien, les enfants avaient enfin trouvé un foyer : un gentil oncle scientifique, fan de reptiles !
Ils avaient chacun leur chambre, des livres à foison pour satisfaire leur soif de lecture, un laboratoire plein de serpent pour en apprendre toujours plus.
Mais voilà le comte Olaf va à nouveau débouler dans la vie des orphelins ! Et tout mettre de travers ! Tout atomiser !
J'aime le style simple et fluide de l'auteur, l'absence de prince charmant et de princesse en danger ! Quel bonheur !
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Je ne serai pas original : c'est très impressionnant.
On est à la fois dans une longue tradition des livres pour enfants (la lutte entre des enfants particulièrement malins et des adultes imbéciles, le roman d'aventures dépaysant) et en même temps la mise en abyme/jeu sur le "quatrième mur" rend le tout absolument novateur. L'écriture est vraiment, vraiment brillante.
Ce qui me semble le plus intéressant, dans ce tome comme dans le premier, c'est la position des enfants qui se retrouvent à devoir vivre avec un adulte violent et manipulateur. À la fois parce que leur psychologie a quelque chose des victimes de violence conjugale et parce que cela rend la tension dramatique très juste et prenante.
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Les aventures des orphelins Baudelaire restent toujours aussi désastreuses.
Au moment où nous pensons qu'ils pourraient vivre heureux, bing! un terrible accident se produit.

J'ai encore du mal à me faire un avis tranché sur cette série.

Malgré la présence, à nouveau, de facilités dans le scénario, ce deuxième tome m'a intéressée.

J'apprécie les interventions du narrateur même si parfois, il nous révèle
des éléments qu'il aurait été préférable de découvrir le moment venu.

Enfin, ce leitmotiv que les choses vont forcement prendre une tournure lugubre pourrait être lassant mais pour le moment, ce n'est pas le cas (en même temps, je n'en suis qu'au tome 2!).
Prenons cette série comme un conte mais sans "marraine la fée".
Ou si, dans le personnage de M. Poe mais ce serait une marraine qui a beaucoup de difficulté à comprendre !
Car même une petite fille qui sait à peine parler comprend mieux la situation que lui.

Le conteur ne nous laisse donc aucun espoir et cela, tout au long du récit, mais malgré tout, je n'ai pas pu m'empêcher de souhaiter que l'oncle Monty et sa demeure reste le refuge des orphelins.
Malheureusement, il en va tout autrement.
En même temps, si cela avait été le cas, il n'y aurait plus de "désastreuses aventures".
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