La pièce manquante

Il n'y a pas de meilleur mot pour décrire cette BD que : ennui. J'ai tenue jusqu'au bout, parce que j'ai cru jusqu'au bout à un retournement de situation qui m'aurait un peu réconcilié avec. Spoiler : ça n'a pas été le cas.
Nous allons suivre ici une jeune actrice qui cherche une pièce perdue de Shakespeare qui pourrait lui permettre de jouer le rôle de ses rêves : celui d'un personnage féminin fort. Et la voilà partie dans un quête rocambolesque à souhait...
Le scénario est laborieux, tout comme les dialogues. le dessin est pas mal, mais n'arrive pas à nous sauver de l'ennui de cette histoire sans saveur, et qui est inutilement compliquée pour... Rien ! Quand vous découvrirez le "plot twist" final... J'en ai levé les yeux aux ciel. Et j'ai regretté de ne pas avoir lâché la BD au premier quart, comme mon instinct me le préconisait...
C'est dommage, on m'avait plutôt dit du bien de cet auteur. Mais je pense que je n'ai vraiment pas commencé par le bon titre pour le découvrir...

Londres au 17ème siècle. La comédienne Peg Woffington en a marre de jouer toujours les mêmes rôles, surtout des rôles d'hommes, comme le veut la tradition : elle ne peut plus supporter tous ces hommes qui ne viennent la voir que pour reluquer ses jambes puisqu'elle joue en pantalon !
A l'aide de son fidèle Sancho, elle part à la recherche d'une pièce disparue de Shakespeare, dans laquelle l'attend un grand rôle d'héroïne, certainement le rôle de sa vie...
Tout d'abord, j'ai lu cette BD en version numérique, grâce à l'éditeur et à NetGalley, merci à eux.
Cependant, cela n'a pas dû aider à une bonne lecture de ma part. En effet, la typographie, petite et assez "brouillonne", fut difficile à déchiffrer sur ma tablette. le graphisme, bien que plutôt agréable et réussi à mon goût, est lui aussi très anguleux, et la version numérique ne lui rend pas hommage je pense.
C'est pourquoi, d'abord très intéressée par cette histoire d'oeuvre disparue (inspirée de faits réels apparemment), avec le parallèle entre Shakespeare et Cervantes (pourquoi pas ?), l'humour des personnages, m'a rapidement lassée.
Peut-être aussi suis-je passée à côté de références sur l'oeuvre de Shakespeare. En tout cas, la lecture ne fut pas désagréable, mais pas inoubliable.
Dommage... Si j'ai l'occasion de tomber sur l'édition papier, je me laisserai peut-être tenter par une relecture.

@dargaud @NetGalleyFrance