AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,98

sur 468 notes
5
21 avis
4
17 avis
3
11 avis
2
1 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
« Du jour au lendemain, les bas-fonds dont il est familier lui apparaissent le règne de l'impur. Il n'aspire plus qu'au sublime royaume des classes supérieures. En même temps qu'il apprend la syntaxe de l'amour, il polit sa grammaire. Il a honte de son parler rude, celui des ouvriers et des marins, et de ses connaissances piochées au hasard des rayons de la bibliothèque publique. Il est Jude l'Obscur, avide de savoir. » Extrait de Martin Eden de Jack London.

C'est ainsi que j'ai été porté à la connaissance de Jude l'Obscur de Thomas Hardy. Un livre antérieur à celui de London, dont il partage avec lui son aspect « roman d'initiation ». Mais à contrario, Jude l'Obscur s'éloigne assez vite de cette thématique. Dès l'instant où le regard de Jude Fawley se pose sur sa cousine, Sue Bridehead, il abdiquera toutes volontés de reconnaissance et d'ascension sociale. Ne se concentrant qu'à la conquérir en dépit du lien de parenté qui les unit et de sa situation modeste.

J'ai apprécié le ton général du livre. La dimension sociale de l'histoire. le fait comme le décrit avec justesse Thomas Hardy, la société anglaise est écrasée par des carcans moraux, pointant l'aspect archaïque de l'institution du mariage. Et décrivant la religion comme une drogue menant à la perdition. Un anticléricalisme qui vaudra au livre d'être brûlé en place publique. Et rebaptisé « Jude l'Obscène » par une partie de la critique.

J'ai néanmoins été agacé à mi-lecture par ce triangle amoureux entre Jude, Sue et l'instituteur Phillotson. La manière dont les deux hommes pourtant épris de la même femme, lui pardonnent son caractère immature, l'inconstance de ses sentiments et la manière avec laquelle, se sachant aimée par les deux hommes, elle joue pour se faire pardonner de cette inconstance. Aujourd'hui, on dirait souffler le chaud et le froid. Et en dépit de ce qui lui arrive dans la dernière partie du roman ; je ne peux m'empêcher de penser qu'il s'agit probablement du personnage féminin le plus agaçant que j'ai pu rencontrer dans un livre.

Pas un coup de coeur, mais un livre qu'il faut lire et replacer dans son contexte. Notamment son audace d'avoir présenté au public de l'époque une vision des moeurs différente.
Commenter  J’apprécie          30
Lu presque par hasard, un soir de panne sèche de romans en attente, trouvé dans un repli caché de ma liseuse.
J'ai peu lu les romans de la fin du 19ème siècle, souvent rebuté par les descriptions interminables et les circonvolutions psychologiques auxquelles je finis par ne plus rien comprendre.
Quel heureux hasard et quelle bonne surprise. J'ai lu "Tess d'Urberville" dans la foulée.
Beaucoup a été dit dans les commentaires que je viens de lire sur Babelio.
Je rajoute seulement que j'ai été très sensible aux descriptions de la nature et de la campagne anglaise, véritable personnage du roman, et que j'ai été frappé par la modestie et la lenteur du mode de vie de l'époque dans cette campagne anglaise.
Commenter  J’apprécie          40
J'ai longtemps décrété que je ne lirais jamais Jude l'Obscur malgré mon amour pour Thomas Hardy car la tristesse et la noirceur de l'adaptation m'avaient déprimée ! Et j'ai finalement bien fait de changer d'avis car j'ai adoré (malgré le fait qu'il est vraiment déprimant par moments)

Je me suis assez rapidement prise d'affection pour le personnage de Jude, sa volonté de respecter son rêve d'enfant, de ne jamais se laisser abattre est touchante. Et ça ne rend les épreuves qu'il subit que plus affreuses : je trouve ça vraiment terrible de me dire que ce roman c'est finalement une démonstration de la fatalité, que malgré tous les efforts et la volonté du héros, la vie trouvera toujours le moyen de lui rappeler (de la façon la plus cruelle qui soit) qu'au final il est né pauvre et le restera.
C'est par ailleurs le premier roman de Thomas Hardy que je lis où le héros est un homme et les femmes ont le mauvais rôle : Arabella est plutôt agaçante pour son côté capricieux et sa constance à vouloir manipuler Jude et le faire revenir à elle juste par qu'elle est jalouse de son "bonheur". Mais c'est véritablement Sue que j'ai trouvé horripilante : sous ses airs innocents, c'est une affreuse manipulatrice du coeur des hommes (et leur donne toujours le mauvais rôle), elle se plaint constamment et se pose à la fin en victime. Elle m'a vraiment exaspérée du début à la fin !

Comme on est chez Thomas Hardy, on retrouve dans Jude l'Obscur sa plume superbe et ses thèmes de prédilection : le mode de vie rural et ses traditions, l'opposition ville/village... Mais la nouveauté réside dans des discours très novateurs et critiques sur les institutions sacrées du XIXe siècle que sont le mariage et la religion : on comprend sans peine en lisant Jude l'Obscur pourquoi il a choqué à sa sortie et provoqué le scandale, au point de faire renoncer Thomas Hardy à écrire d'autres romans.

Pour terminer, je dirais que Jude l'Obscur fait partie de ces romans qui marquent longtemps le lecteur.
Commenter  J’apprécie          100
Jude l'Obscur, ce roman de Thomas Hardy m'a touché à plus d'un titre.
Jude Fawley est un enfant orphelin, recueilli par une vieille tante acariâtre vivant dans un milieu pauvre. Nous sommes dans la campagne du Sud-Ouest de l'Angleterre, au dix-neuvième siècle. Admirant l'érudition de son maître d'école, Mrs Phillotson parti à la ville, Jude grandit dans la passion du latin et du grec, avec l'espoir d'échapper à sa condition modeste, d'entrer un jour à l'université et peut-être de retrouver celui pour lequel il voue encore une admiration effrénée.
Jude grandit donc et les premières désillusions viennent comme des coups au ventre : un mariage raté avec une jeune paysanne délurée et vénale, les portes de l'université qui demeurent fermées et voilà Jude devenu maçon, tailleur de pierres à Christminster, ville qu'il admirait dans le paysage lointain, en se hissant sur la pointe des pieds lorsqu'il était encore gamin... À défaut, il restaure les balustrades et chapes des collèges où il espère encore entrer un jour.
Jude Fawley rêve d'une vie meilleure, il sait aussi qu'une cousine, Sue Bridehead, habite désormais dans la même ville que lui, cette cousine dont sa vieille tante lui a dit de se méfier, car elle était issue d'une branche familiale indigne... Mais Jude entrevoit dans ce rêve fébrile l'horizon de jours meilleurs...
J'ai aimé ce roman de Thomas Hardy, traversé, éclairé d'une écriture poétique, tout comme j'ai aimé ce que j'ai lu de lui jusqu'à présent. Il est vrai que Jude l'Obscur est un roman sombre et sans doute pessimiste. Ici l'enfance est un territoire d'une désillusion infinie, marquée par la fatalité, la quasi-impossibilité de s'extraire d'une existence de pauvreté, malgré le savoir et la culture.
Pourtant sur ce paysage austère, quelques rais de lumière viennent se poser et on s'en saisit à bras-le corps tant ils font du bien. Ainsi, je veux évoquer les trois personnages qui forment l'ossature du texte et qui sont magnifiques : Jude Fawley, sa cousine Sue Bridehead et Richard Phillotson, le maître d'école. Ce sont des personnages qui inspirent l'empathie et la compassion, le propos de Thomas Hardy nous y invite. Déchirés ils le sont aussi terriblement, comme Jude Fawley entre ambition et faiblesse, comme Sue Bridehead, dans ses inlassables contradictions, comme tous deux bousculés dans les forces qui s'opposent à eux, les façonnent, comme s'ils avançaient à contre-courant de vents contraires... C'est comme une barque en perdition, une tragédie inscrite par avance...
Et puis, Jude l'Obscur est une belle et douloureuse histoire d'amour entre Jude et Sue. On voudrait croire cet amour indestructible, malgré les conventions, les lois morales, malgré le jugement des autres, celui des femmes dévotes, celui des hommes rustres qui méprisent la beauté de l'art, ces gens qui voient de travers...
Leur franchise, leur candeur à tous deux, peut-être les desservent, mais leur histoire m'a touché. La morale des autres fait d'eux des malheureux. Parce qu'ils ne sont pas comme les autres, ne vivent pas comme les autres, ne pensent pas comme les autres...
Jude l'Obscur est sans doute l'un des romans les plus sombres qu'ait écrit Thomas Hardy. Mais, au fond, qui est obscur, Jude l'innocent dans ses espoirs universitaires, ses désirs d'amour, ou bien cette société victorienne qui juge et condamne sans comprendre ?
J'ai aimé le regard moderne et lucide que pose Thomas Hardy sur la société dans laquelle évoluent les personnages entiers et démunis de ce récit, pamphlet virulent contre le mariage, les croyances religieuses, l'opinion publique. Ce livre était-il si dérangeant, avait-il une longueur d'avance, quand on sait qu'à sa publication en 1895, l'évêque d'Exeter le fit brûler publiquement ?
Peut-être pour cela, cette histoire tient-elle encore une portée universelle ?
Commenter  J’apprécie          527
Le romantisme anglais du 19ème n'étant pas tellement ma tasse de thé j'ai hésité avant de commencer Jude l'Obscur , dernier roman de Thomas Hardy, surtout connu pour Tess d'Urbervilles. Mais Challenge Solidaire 2020 oblige, je me suis lancé , et je ne regrette pas.
Certes, il y a de grandes envolées sentimentales entre Jude et Sue, son amoureuse qui s'avère pas si amoureuse que ça, quoique finalement si... Mais ce n'est pas tellement ça qui qui compte. S'il faut lire ou relire Jude l'Obscur , c'est pour deux raisons. La plus évidente c'est l'attaque féroce, parfois un peu gratuite, contre le mariage comme institution religieuse ou séculière, qui tue le vrai amour et qui emprisonne les époux. En 1895, année de publication en tant que roman, ce n'était pas si courant que ça. D'ailleurs l'Église met le livre au ban. Ça donnera des idées à D.H. Lawrence, à qui arrivera la même mésaventure quelques années plus tard avec l'Amant de lady Chaterley.
Moins évident mais plus intéressant c'est le contexte 'gilet jaune' de l'histoire. Jude sort de rien, il démarre orphelin, vit avec une pauvre tante qui ne l'aime pas, et il gagne un sou pour chasser les corbeaux du blé . Il est pourtant intelligent, apprend le grec et le latin tout seul, et rêve d'être admis à l'université.
Mais la vie, la société de classe anglaise de l'époque et surtout un mariage précoce avec une jeune fille qui lui fait croire être enceinte de lui l'en empêchent. Durant le roman Jude glisse vers une existence de simple tailleur de pierre. Il travaille sur les murs de l'université, mais dehors, et par la fenêtre il entend les doctes voix de ceux qui par leur naissance ont réussi à pénétrer les lieux de sagesse.
Accusation de l'hypocrisie sociale concernant le mariage plus immobilisme socio-économique, il est évident que cette histoire ne finira pas en rose. Hardy aurait pu nous épargner quelques scènes d'un misérabilisme zolien, mais il a gardé mon attention jusqu'au bout.
Commenter  J’apprécie          30
J'ai découvert le talent de Thomas Hardy grâce à la lecture de « Loin de la foule déchainée ». Suite à cette lecture, je me suis juré de continuer à découvrir son oeuvre. Depuis, j'ai certes plusieurs titres de cet auteur dans ma PAL, mais hélas, je suis une lectrice très dispersée. Et les journées sont bien trop courtes, il faut le dire. Bon, c'est vous dire qu'il était plus que temps que je me lance dans la découverte de Jude l'Obscur.

J'ai lu ce livre très rapidement, car j'avoue avoir profité du mauvais temps pour cocooner et me consacrer à cette lecture fort prenante. J'ai eu beaucoup de peine à lâcher mon livre tant cette lecture était addictive.
J'en ressors assez marquée, car l'histoire m'a touchée par son côté sombre et tourmenté. Il m'a fallu toute la soirée de hier pour m'en remettre. Je savais que ce livre ne serait pas aussi pétillant que « Loin de la foule déchainée », mais je ne pensais pas être autant happée par le récit. Je crois bien que ce livre n'est pas à lire les jours de grande déprime…

J'ai retrouvé avec plaisir la plume plus que talentueuse de Thomas Hardy. Ses descriptions de l'Angleterre de la fin du 19eme siècle nous font plonger dans le passé. Que ce soit dans le monde rural, (avec son cher Wessex , une région imaginaire ), ou dans celui plus citadin comme la ville de Christminter (Oxford en réalité)
On retrouve dans ce roman une critique sociale très fine, qui a d'ailleurs valu à l'auteur un manque de reconnaissance de ses contemporains. Sa vision du mariage, et de la condition féminine est résolument moderne, bien trop pour l'époque où il vivait.

Ses personnages tourmentés, si attachants, mais qui semblent ne pas pouvoir échapper à leur destin m'ont vraiment émue. Que ce soit Jude ou sa cousine Sue, je pense que leur histoire va me poursuivre encore un bon moment.

En tout cas, une chose est sure. le prochain livre de Thomas Hardy que je lirais ne sera pas Tess car j'ai besoin d'alterner. Je sais que ce livre est au moins aussi sombre que Jude … Je vais d'abord me laisser tenter par le maire de Casterbridge par exemple.



Challenge ABC 2017/2018
Challenge BBC
Challenge Pavés 2018
Commenter  J’apprécie          257
Quel livre énervant et attristant au plus profond. Des êtres lumineux qui finissent atrocement mal, dans une ambiance et une société affreuse. L'être humain est moche. Il s'abîme. ll s'enfonce. Souvent au nom de Dieu en plus. Au lieu de s'élever, de briller, tel l'être lumineux qu'il pourrait être. Jude l'obscur est un personnage éminemment bon et... lumineux. Ah, c'est désespérant...
Commenter  J’apprécie          20
Sombre et tourmenté, mais aussi résolument moderne, ce roman nous emmène dans les pas et les pensées de Jude, obscur orphelin dans un obscur village anglais qui ne peut se résigner à ce qu'il perçoit comme la médiocrité de sa vie...

C'est d'abord les études qui le font rêver, et il s'acharne bravement à apprendre les rudiments de latin et de grec après ses journées de travail éreintantes. Puis, quand il comprend que les études ne veulent pas de lui comme il voudrait d'elles, c'est sa fantasque et brillante cousine Suzanne qui prend le relais dans ses rêves et ses idéaux...

Tout est compliqué pour un être aussi tourmenté et déchiré que Jude, le métier, l'amour, les institutions, la santé... de même d'ailleurs que pour sa cousine, bien plus intelligente et libre de pensées que lui, mais tout aussi tourmentée et déchirée.

Si j'ai infiniment apprécié la modernité de la critique sociale et le quasi-féminisme de l'ouvrage, ainsi que le style de Thomas Hardy, j'avoue que les tergiversations et les atermoiements sans fin des héros m'ont quelque peu agacée. Difficile de croire qu'ils veulent sortir de l'obscurité quand on voit comme ils s'y complaisent, la décortiquent et s'arrangent pour y rester ! Un peu à la façon de Solal et Ariane dans Belle du Seigneur, même si leurs histoires n'ont rien de commun.

A lire donc à la fois pour la critique sociale et l'ouverture d'esprit de Thomas Hardy, mais aussi peut-être pour se mettre en colère contre ces personnages caractérisés uniquement par leurs doutes et leurs hésitations, et du coup pouvoir avancer dans ses propres réflexions !

Challenge XIX 7/xx
Commenter  J’apprécie          640
Désillusion, Désenchantement, Dépression, Dépit, Désappointement, Décadence sont les maîtres mots de cette histoire.
Mais attention le grand Thomas Hardy a su nous concocter un chef d'oeuvre qui se tient là où l'amour ne peut triompher. le destin des personnages est bien existant et ceux ci doivent y faire face malgré tout, malgré eux.
J'ai trouvé ce roman noir magnifique, assez dur à lire et tellement peu réjouissant que l'on se demande quand la lueur de la joie pourrait surgir mais non...attention à la chute finale qui promet un moment de lecture soutenu...en gros Thomas Hardy aurait pu l intituler aussi "tristesse et désolation".
Mais cet auteur est simplement excellentissime dans son écriture...je ne le dirai jamais assez!
Commenter  J’apprécie          435
Réputé être, avec "Tess d'Urberville", son roman le plus sombre, "Jude l'obscur" permet une fois de plus à Thomas Hardy d'explorer à fond la psychologie sociale de ses personnages, dans un contexte de mutation des idées plus rapide que celle des institutions.

Portrait aussi émouvant qu'éprouvant d'une ambition avortée, "Jude l'obscur" trace la biographie fictive d'un héros qui a sans doute dû s'incarner dans un grand nombre d'individus désireux de s'extraire de leur milieu natal pour s'élever dans la société en tablant sur leurs facultés et leur espérance en un monde plus égalitaire, plus libre et plus juste.

Obscur, Jude l'est dès sa naissance.
Orphelin, enfant recueilli malmené, employé à faire fuir les corneilles dans les champs, cet émule de Gavroche et d'Oliver Twist s'accroche très jeune à une illusion brillante comme une étoile : l'idée qu'adulte il pourra étudier à l'Université et exercer une profession intellectuelle. Acharné au travail, apprenant le grec et le latin en autodidacte, il fera tout ce qu'il est humainement possible de faire pour parvenir à son but. Hélas, c'est sans compter sur la ruse et la médiocrité de son entourage. Piégé dans un mariage malheureux, Jude - homme intègre et honorable s'il en est - verra petit à petit son étoile décliner et l'atavisme social le rattraper. Devenu tailleur de pierre, Jude attache désormais tout espoir de bonheur à l'amour profond qu'il voue à sa cousine Suzanne, jeune femme moderne aux idées indépendantes et qui se rit du scandale.

"Jude l'obscur" le bien-nommé, celui qui parti de rien a tout désiré, qui de l'ombre a cheminé vers le soleil jusqu'à s'y brûler, est un personnage littéraire hors du commun qui suscite chez le lecteur une très forte empathie, voire une réelle affection. Délicat de terminer l'oeuvre sans larme à l'oeil ! La fin du 19ème siècle livre une fois encore son contexte social charnière hautement intéressant, entre traditions et idées nouvelles. L'écriture de Thomas Hardy - dois-je encore en chanter les louanges ? - donne enfin à ce récit une densité dramatique exceptionnelle, aussi riche que la philosophie et aussi profonde que la religion, une atmosphère à rapprocher définitivement de l'univers shakespearien.

Si je préfère ses romans moins noirs, je ne peux que reconnaître à Thomas Hardy une maîtrise parfaite de son métier d'écrivain, sublimée par sa grande sensibilité de poète et son inaltérable intérêt pour l'homme et sa destinée.


Challenge BBC
Challenge 19ème siècle 2016
Commenter  J’apprécie          7012




Lecteurs (1819) Voir plus



Quiz Voir plus

Jude l'Obscur

Quel est le rêve de Jude Fawley ?

Devenir médecin
Entrer dans les ordres
Etudier à l'univeristé
Faire carrière à Londres

10 questions
30 lecteurs ont répondu
Thème : Jude l'obscur de Thomas HardyCréer un quiz sur ce livre

{* *}