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EAN : 978B0018606XG
(30/11/-1)
2/5   1 notes
Résumé :
The photo in Fashion Parade galls Jerry Nason. It’s not the picture itself—an ordinary shot showing off a slim, Spanish-inspired dress and a few pieces of jewelry. It’s the model, Linda Courtney, who stood him up for a date a few months earlier. The morning after the magazine’s release, the woman who spurned his affection turns up to offer him some work. She’s come with the same set of costume jewelry she wore in the Fashion Parade picture, and her bosses, a strange... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Paru chez del Duca dans la collection « Le basilic rouge », édité en 1951 par Les Éditions Mondiales (2, rue des Italiens, Paris 9ème), « Parée pour le crime » (Fashioned For Murder) est un thriller écrit par l'américain George Harmon Coxe. Doté d'une couverture originale (petites étoiles jaunes sur fond de nuit noire, basilic rouge agrippé à un globe terrestre), ce roman policier plonge le lecteur dans le monde de la mode et de la joaillerie.

Linda Courtney, teint clair de blonde et cheveux d'or, se fait photographier en robe de satin noire, épaules nues, portant collier, broche et bracelet de fantaisie, par Jerry Nason, un jeune reporter photographe de l'agence Benson. La photo parait en bonne place dans Fashion Parade, un des plus prestigieux magazines de la mode haut de gamme de New York. Curieusement, cette photo semble attirer plus d'un curieux. Ce sont d'abord Irma Heath et Nate Fallon, qui prennent RDV avec Linda, apparemment chargés de faire quelques photos supplémentaires pour compte d'un de leurs meilleurs clients : je dis apparemment car ils n'ont pas réellement un comportement de photographes. Puis, c'est un homme armé d'un pistolet qui pénètre dans le studio de Linda et qui lui dérobe ses bijoux de fantaisie : Linda en parle au meilleur ami de sa mère, un certain Paul Sanford, lequel promet de mettre un détective privé sur le coup. Enfin, ce sont Albert Wylie et Raoul Julian, respectivement expert chez Cartier et aventurier à la recherche de coups faciles, rapides et lucratifs qui lui tournent autour. Bizarre ! Et si les bijoux fantaisie n'étaient que de piètres imitations de vrais bijoux cachés quelque part, par exemple dans une malle qui serait au fond de la cave de la maison d'enfance de Linda ? C'est presque ça, bravo ! En fait, avant la crise de 1929, Louis Elcazar grand propriétaire de plantations de café en Colombie avait hérité d'un collier, d'une broche et d'un bracelet sertis d'émeraude. En 1936, les prix du café dégringolent et chacun essaye de vendre ce qu'il a pour subvenir à ses besoins. Louis, qui est dans le besoin, demande alors au père de Linda de lui vendre les émeraudes à New York, les prix y étant deux fois plus élevés qu'à Bogota. Usant de son immunité diplomatique, le père de Linda donne son accord. A New York, il apprend que Louis vient d'être assassiné. Effrayé, il cache les bijoux pour ne pas être soupçonné du meurtre de Louis. Quelques dizaines d'années après, Linda qui est orpheline se fait voler les imitations de ces fameuses « Perles du Rhin », lesquelles sont cataloguées comme les « Émeraudes d'Elcazar » dans les archives du Syndicat des Joaillers de New York …

Bon, je ne vais pas tout vous raconter (il y a 221 pages) mais sachez qu'il y a plusieurs meurtres (ce qui est normal pour un thriller), que l'identité de l'assassin n'est pas facile à déterminer (idem) et que l'ouvrage se laisse lire, avec une intrigue assez bien menée et les rappels historiques que je mentionnais ci-dessus. Au-delà de ça, pas grand-chose de positif : il s'agit d'un thriller à l'eau de rose (oui, Linda et Jerry s'aime d'amour tendre), les personnages sont soit très bons, soit très méchants, les villes de Boston, New York et Bogotá sont décrites de manière si sommaire qu'on se croirait dans un studio de cinéma avec des décors en carton-pâte, les policiers sont quasiment absents, à tout le moins falots ou invisibles, il n'y a pas de sang et très peu de violence et la fin est abracadabrantesque. Pour couronner le tout, le style est quelconque et l'auteur laisse transpirer un léger machisme (cf. ma citation) que d'aucuns n'apprécieront pas. Au final, je mets 2 étoiles et ne conseille l'ouvrage qu'aux spécialistes du genre ou aux étudiants préparant une thèse sur George Harmon Coxe.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
page 163 [...] Le portier du "Golden Slipper" était un géant affable, rutilant dans un uniforme bleu, galonné sur toutes les coutures. Il accepta le dollar que Jerry Nason lui tendait, le fourra négligemment dans sa poche et :
- Parfaitement, monsieur, affirma-t-il, Mr. Raoul Julian se trouve bien ici.
Sam Duble tira Nason par la manche.
- Dites donc, mon vieux Jerry. Je préfère que vous y alliez seul. J'ai quelques scrupules à confier mon imperméable au vestiaire ... On n'apprécie plus les vieilles choses de nos jours.
- Entendu. D'ailleurs, je ne vais pas m'éterniser, répondit Nason en s'engageant sur l'épais tapis qui couvrait l'entrée du "Golden Slipper" qui est, comme on le sait, l'un des plus luxueux restaurants à la mode de New-York.
Nason tendit son pardessus et son chapeau à une gentille brunette qui les remit aussitôt entre les mains d'une non moins gentille blondinette. Il y avait foule devant la porte qui menait au bar et dans la grande salle de nombreux dineurs piétinaient, attendant qu'une table fût libre.
Nason s'approcha d'un maître d'hôtel qui gardait jalousement la porte et, prenant un air aussi important que s'il était propriétaire des plus grandes écuries de courses d'Amérique, il lui dit qu'il n'en avait que pour une minute. Et, devant l'air rébarbatif du maître d'hôtel, il ajouta :
- Je suis attendu par Mr. Julian.
- Mr. Raoul Julian ? s'enquit le maître d'hôtel.
- Parfaitement, Mr. Raoul Julian, confirma Nason.
Ce nom avait sans doute le même pouvoir magique que le fameux :"Sésame, ouvre-toi", car le maître d'hôtel s'effaça, soudain poli et obséquieux. [...]
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