Pour commencer, le prologue ! le premier paragraphe est magnifiquement bien écrit, et surtout vrai, Amy parle de l'écriture et de l'engagement dès les premiers mots ! Il n'a pas forcément de rapport même avec l'histoire mais vraiment en l'écriture elle-même. Pour ce qui est du reste du prologue, il est mystérieux et dur à la compréhension dans le sens qu'on ne sait pas qui parle et quand ! A la fin du livre ou à la fin de la première partie ?
La couverture, le résumé ainsi que le début du livre annonce une romance mais dès la page 40, du fantastique s'introduit, pas énormément mais suffisamment pour que ce soit une des bases de l'histoire: Moise est un artiste, il ne cesse de peindre mais ce qu'il peint est étonnant: il voit les morts et peint leur souvenirs. Je trouve que c'est dommage voir même décevant qu'il n'y est avant pas de référence à cette partie fantastique car beaucoup de gens n'aimant pas ce style, commenceront l'Histoire sans la finir ! Pour ma part, ça ne m'a pas dérangé, juste un peu surprise car l'introduction du thème change de d'habitude mais voilà !
Moise, dans la Bible, est un prophète qui a pour but de libérer les Hébreux d'Egypte, cette référence, das le livre n'est pas lourde, elle est présente mais sans trop, et je trouve que cela donne un côté plaisant à l'Histoire, pourtant, je suis athée.
Donc voilà, «
La loi du coeur » est un livre en deux parties: Avant et Après, il se passe sept ans entre les deux, donc les personnages et leur situation ont le temps d'évoluer.
Dans la première partie, on apprend à connaître les personnages et on suit la relation naissante qui unit Moise et Géorgie, deux personnages à qui, on s'attache très rapidement. Même si pour ma part, Géorgie m'a quelque fois agacer, elle ne cesse de coller et d'aimer Moise sans aucune pudeur ni discrétion. Dans le sens qu'il ne cesse de la repousser, de la clacher et pourtant, encore et encore elle fonce. Mais malgré ça, cela rend son personnage comique et puis, comme elle, on n'est sous le charme du jeune artiste. D'ailleurs, quant à lui, en lisant le résumé, je m'attendais à trouver THE Bad boy classique, mais pas du tout ! Il n'est certes pas très commode, reclus mais il est brisé, et cherche à se protéger et à protéger les gens de lui-même. Sous ses traits de « je m'en foutisme » il est gentil et on le perçoit !
Leur histoire évolue et on n'est vraiment pris dedans, l'allure n'est ni forcé, ni trop lente ! Il y a juste un passage de leur relation que je trouve moins bien et qui me déçois: Géorgie avoue à Moise l'aimer celui-ci lui répond que lui non et ils couchent ensemble ! Alors que pourtant, d'habitude, à chaque clash, chaque fois qu'il la renvoie, elle lui répond, le renvoie aussi, mais là, je trouve que cette action ne correspond pas avec le personnage.
Tout au long de la première partie, Moise repousse Géorgie qui s'accroche et lutte. Cette force de caractère est mignonne et parfois pathétique. de plus, Moise déroute, car ses sentiments sont contradictoires, Nous devinons qu'il tient à elle mais il est formel, il ne l'aime pas et la repousse encore et encore !
Lors de l'Après, après sept de séparations puisque le jeune homme a laissé Géorgie sans nouvelles et seule, celle-ci a changé, son caractère s'est renforcé, et l'adolescente a laissé place à une femme forte que la vie n'a pas épargné ! La raison du retour de Moise est un fantôme, qui lui fera découvrir ce qu'il s'est passé en son absence !
Pour tous les amoureux des chevaux, Géorgie vous ressemble, sa mère est famille d'accueil et son père vétérinaire mais en plus, ils font de l'équithérapie (petite question, comment font-ils pour faire autant de chose…), elle a donc l'habitude, de dresser les chevaux. N'y connaissant rien sur le monde équestre, j'ai appris quelques petites choses !
Géorgie a une manie: faire une liste de 5 choses positives. Cette chose banale devrait être connue de tous car cela ne prend pas longtemps et ramène un peu de couleur dans la vie quand tout est noir. Voilà, dans le livre, comment cette liste est qualifiée: « trouver de la beauté dans les choses banales » et » ça les aide à se recentrer et ça leur rappelle que même quand, dans la vie, tout n'est pas vraiment rose, tout n'est pas gris non plus. » (Page 91-92);
Cette histoire, comme le dit « Les faces cachées d'une flèche » est une histoire d'acceptation, elle fait réfléchir, sur les gens qui jugent sans tout savoir.
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