André, il y a quelques mois, m'avait conseillé « La plage d'Ostende » de Jacqueline Harpman.
Et puis le temps passant, j'avais un peu oublié…
En allant à la bibliothèque, en préparation du mois belge qui a commencé hier, je fus attirée par ce titre « du côté d'Ostende »
J'ai donc lu celui ci en croyant lire celui qu'André m'avait recommandé … ce n'est qu'après le premier quart que je me suis rendue compte de mon erreur (Os tende ! suspend ton vol !)
Non que je sois très déçue du livre que j'ai lu : le narrateur Henri, un vieux monsieur, vient d'apprendre qu'Emilienne son amie de toujours vient de mourir (elle avait dépassé la soixante-dizaine également). Il revient alors sur la vie d'Emilienne qui tomba amoureuse du peintre Léopold Wiesbeck à 11 ans, devint sa maîtresse à 15, se maria avec un autre pour sauver les apparences : une vie entière de second rôle pour Émilienne puisque Léopold ne veut pas quitter son épouse (et son argent)
Le narrateur ne raconte pas seulement les amours d'Emilienne et de Léopold mais un peu ses amours à lui (il est homosexuel et se sera « caché » toute sa vie), son amitié avec Odette et ses discussions avec le fils de celle ci.
Un livre où il ne se passe pas grand chose mais où les sentiments amoureux sont décortiqués finement …rivalité féminine, passion….contrariée allant jusqu'au suicide, culpabilité, honte …
Un livre que j'ai trouvé à la fois intéressant et un peu « voyeuriste » ou nombriliste….
Ne me reste plus qu'à un lire un livre dont le titre est « La plage d'Ostende » qui raconte mais du point de vue Émilienne la fameuse rencontre et la vie avec le peintre Léopold …la boucle sera alors bouclée …
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On m'avait chaudement recommandé ce bouquin, il ne m'a pas emballé... Quelque chose m'a dérangé, ce côté un peu pompeux dans l'écriture peut-être !
Un récit un peu compliqué en plus.
L'ami amoureux du mari de l'intéressée, qui inspire l'amour à un adolescent qui se suicide... le tout découvert au travers de lettres retrouvées, bof, tout ça ne m'a pas passionné.
Et puis, cet homme lisse, sans odeur, sans saveur il est ennuyeux...
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