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3,6

sur 593 notes
"Six jours sur la route, et moi je rentre à la maison ce soir"

J'ai acheté ce livre, dans l'optique de traverser l'Amérique à la manière du film "Easy Rider" mais sans les stupéfiants.
Je voulais voyager en Road Trip à travers un livre qui raconte le voyages entre différents Etats.

En fin de compte, le livre ne fait pas vraiment objet d'un Road Trip. Enfin si, mais ce n'est pas le sujet principal.
Le fait que Cliff, décide de parcourir les Etats-Unis dans le but de changer ses idées après son divorce, m'a plu, mais la manière dont s'est transposé, m'a moins attiré.

J'ai nettement préféré la fin, que je trouve plus amusante, entre tous les appels de sa famille et de son étudiante, la relation avec Sylvia etc.

Donc j'ai passé un bon moment, un peu déçu dans le sens où je m'étais fait une attente mais qui en fait n'était pas celle-ci
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Une traversée des États-Unis en compagnie d'un vieux pervers qui ne pense qu'au sexe, à l'alcool et à sa chienne morte. On a le droit à un descriptif détaillé de tous les coins de pêche à la truite des États-Unis, ce qui n'est pas su tout intéressant. Je me suis ennuyée avec Cliff et sa famille complètement timbrées.
Bref un moment désagréable passé avec ce livre.
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Au seuil de la soixantaine un homme se voit contraint de recommencer sa vie et entame un voyage initiatique à travers les Etats-Unis.

Ex professeur de littérature devenu fermier, Cliff est plaqué par Vivian après 38 ans de mariage, sa ferme est vendue contre son gré, et il vient de perdre sa fidèle chienne Lola. Désemparé, il se voit contraint de tout recommencer mais ne sait pas comment s'y prendre. le déclic lui vient lorsqu'il retrouve dans son grenier un puzzle des Etats-Unis : il décide alors d'entamer un road trip à travers l'Amérique à bord de son break Taurus, en compagnie de Marybelle, une ancienne étudiante frivole. A chaque état traversé, il se débarrasse d'une pièce du puzzle et chemine ainsi vers sa reconstruction psychologique.

Ce rêve d'enfance, traverser les Etats-Unis, devient pour ce sexagénaire une quête spirituelle: il lui faut réapprendre à vivre seul, trouver de nouveaux repères, expérimenter de nouvelles sensations, le tout à la lumière des ouvrages lus au cours de son existence tels que H.D. Thoreau ou Henry Miller. A travers ce roman en partie autobiographique l'auteur porte un regard aiguisé sur la société américaine et propose avec beaucoup d'humour une critique acerbe de la modernité. le style, parfois poétique, fonctionne par association d'idées et remonte le fil des souvenirs de cet anti-héros. Jim Harrisson nous a offert une belle réflexion sur la vie et le temps qui passe. le rapport à la nature transcende sa plume et c'est, avec le côté humoristique, ce qui m'a le plus plu dans ce roman. de nombreux passages semblent toutefois redondants et le point de vue sur les femmes est assez misogyne (on dirait un roman écrit par un homme pour les hommes).

Il s'agit de ma deuxième lecture de ce grand auteur américain décédé en 2016, la première étant Grand Maître qui ne m'avait pas passionnée. Si mon avis est de nouveau assez mitigé pour celui-ci, je persisterai à découvrir son oeuvre en lisant prochainement Légendes d'automne.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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Les habitués de Jim Harrison qui liront "Une odyssée américaine" ne seront pas désorientés...

Ils y retrouveront l'amour de l'auteur pour les grands espaces, ses digressions à caractère bucolique, son intérêt pour l'étude de la faune et de la flore des campagnes américaines. Ils y feront connaissance avec l'un de ces personnages typiquement "Harrisoniens", qui mêle à une érudition éclectique un goût de la simplicité quasi rustique pour tout ce qui touche à son quotidien, et qui fait preuve d'une humilité naturelle ainsi que d'une absence d'a priori désarmantes.

Il se prénomme Cliff, et sa femme l'a quitté, après trente-huit ans de vie commune, pour les beaux yeux d'un ex camarade de classe retrouvé lors d'une réunion d'anciens élèves. Il a par la même occasion perdu la ferme qui lui a procuré travail et subsistance depuis qu'il en avait héritée de son beau-père, et pour laquelle il avait abandonné le poste de professeur que, par conséquent, il n'occupa que peu de temps. Ajoutez à cela la mort de sa vieille et fidèle chienne Lola... et vous comprendrez que notre homme se sente quelque peu déboussolé, en proie à des questionnements sur ses projets d'avenir.

Depuis toujours admirateur de Thoreau et de son "Walden", il décide de partir sillonner les États-Unis, notamment ses contrées sauvages. Il profitera de ce périple pour renommer les états américains, ainsi que les oiseaux qu'ils ont pour emblèmes. En cours de route, il embarque avec lui Marybelle, une de ses anciennes étudiantes avec laquelle il a toujours gardé le contact. Peu farouche, exubérante, la jeune femme lui confie rapidement les déceptions et l'amertume engendrées par sa vie de famille.

Les habitués de Jim Harrison qui liront "Une odyssée américaine" seront peut-être déçus, ainsi que je l'ai été...

Ce roman est pourtant loin d'être désagréable : le personnage principal, avec ses perpétuelles remises en question, ses évocations de souvenirs attendris ou embarrassants, ses réflexions sur une certaine Amérique en laquelle il ne se reconnaît pas (celle d'une modernité où les prouesses technologiques occultent l'appauvrissement des relations humaines), est certes attachant. de plus, l'écriture, très fluide, rend la lecture facile.

Malgré tout, je ne me suis jamais vraiment imprégné de ce récit. Son aspect décousu et la superficialité avec laquelle les sujets y sont abordés m'en ont détachée. Il m'a manqué, dans "Une odyssée américaine", la densité, le rythme lent mais envoûtant que j'ai tant apprécié dans "Dalva" ou dans "La route du retour", par exemple.

Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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Jim Harrison, de son vrai nom James Harrison, est un écrivain américain né à Grayling dans le Michigan et qui mourra d'une crise cardiaque à Patagonia en Arizona. A 16 ans, il avait décidé de devenir écrivain par conviction romantique et rébellion de la vie bourgeoise. Après une licence de lettres, il s'essaiera à l'enseignement mais sans enthousiasme. Ensuite, il va habiter dans plusieurs états, puis il décide de revenir dans le Michigan. Il a du mal à vivre de sa plume mais Jack Nicholson, son ami, va l'aider financièrement jusqu'à ce que son nouveau métier soit assez lucratif.
En 2008, il écrit "Une Odyssée Américaine" ("The English Major").
Après avoir été plaqué par sa femme, vendu sa ferme et avoir perdu son chien, Cliff décide de parcourir les USA, armé d'un appareil photo et d'un puzzle représentant ce pays. Il laissera une pièce de puzzle à chaque étape, après nous avoir nommé l'oiseau, la plante et la devise de chaque état. Une de ses anciennes élèves, un peu nymphomane, fera une partie du voyage en sa compagnie et lui permettra de se poser les bonnes questions.
Ce road-trip est un bel hommage à la nature de ce pays. Il lui permet aussi de faire un voyage autant extérieur qu'intérieur.
J'ai beaucoup apprécié la carte des Etats-Unis qui se trouve au début du livre et cette lecture nous apprend plein de choses. Ecrit en 2008, il y a donc plus de douze ans, Jim Harrison nous fait une belle critique des débuts du téléphone portable.
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Balade sympathique à travers le nord et l'ouest américain.
Lecture très agréable.
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Un road movie à travers l'Ouest américain pour se recentrer et tourner une page de son ancienne vie avec une ex femme la mort de son chien, la perte de sa ferme... Viellissant et affaibli, le narrateur prend conscienc de son besoin de se donner de nouveaux projets de vie. Ancien prof de littérature, il se tourne vers la création, la refondation en rebaptisant les Etats traversés par les noms des tribus indiennes par exemple.
Le voyage est l'occasion de dresser le portrait d'une nation contrastée dans ses paysages mais uniformisée dans son mode de vie: nourriture fast food, alcoolisme, drogue et sexe sans amour.
Portrait désespéré, en recherche des plaisirs simples de la nature, la pêche, l'observation des oiseaux...
Les femmes n'apportent guère de consolation à notre homme dont la soixantaine annonce le chant du cygne.
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Je n'avais encore jamais eu l'occasion de lire Jim Harrison, et bien que ma note ne soit pas excellente, je pense que je recommencerai car j'ai beaucoup aimé le style d'écriture.

L'heure du bilan a sonné pour Cliff, sa femme l'a quitté, sa chienne est décédée, son fils est parti depuis longtemps de la maison, la ferme est en vente... Pour ce soixantenaire, cela représente beaucoup de changements, ses repères s'écroulent. Il décide de faire alors le tour de tous les Etats des Etats-Unis en voiture, afin de se recentrer sur lui-même. Il va alors commencer ce périple avec Marybelle, l'une de ses anciennes étudiantes beaucoup plus jeune que lui, et décider de lancer une pièce de puzzle à chaque Etat traversé.

Un livre sur la jeunesse qui disparaît, la vie qui change du jour au lendemain, et le fait de devoir rebondir... Je recommande.


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Cliff, ex-prof de littérature et paysan à la retraite forcée, se fait plaquer par sa femme, y laisse sa ferme, et décide de visiter les 50 états des Etats-Unis.

Je n'avais jamais lu cet auteur et le côté road-trip me tentait bien quand j'ai trouvé ce roman en boîte à livres. Et les extraits de critiques dans la 4e de couverture étaient appétissants. La déception n'en a été que plus grande.

On suit donc un type lambda, soixantenaire déçu de sa vie, qui se met en tête de parcourir le pays pour jeter dans chaque état une pièce d'un vieux puzzle d'enfant. Finalement, il y a assez peu de descriptions des lieux visités. le protagoniste s'intéresse aux vaches, au prix du foin, à la pêche et surtout à son sexe. Pas un chapitre (et ils sont pourtant courts) où il ne mentionne pas l'état de son pénis ou ce qu'il a fait avec. ça lasse vite.

J'ajouterai que l'image des femmes dans ce roman est franchement dérangeante, voire dégradante, ce qui n'est pas surprenant puisque chaque femme rencontrée n'a d'intérêt pour le narrateur qu'en fonction de l'effet qu'elle a sur sa libido. S'il mentionne autre chose à leur sujet, c'est pour se plaindre qu'elles sont cinglées, en général. le mec hyper sympathique, quoi. Mais de toute façon, aucun personnage ne l'est…

La seule raison qui a fait que je n'ai pas abandonné ma lecture, c'est qu'il y avait quand même quelques réflexions intéressantes sur le temps qui passe, le sens qu'on donne à sa vie, la société américaine et ce genre de choses. Mais maintenant que j'ai tourné la dernière page, je classerai ce roman dans la catégorie des « tout ça pour ça? » et je conclus que ça ne valait pas la peine que je m'accroche.

Je ne recommande pas vraiment et je n'ai plus du tout envie de découvrir d'autres livres de l'auteur. Je vais m'empresser d'oublier cette lecture.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Moi aussi, j'ai traversé les États-Unis et bien que chaque voyage soit différent, pour les uns et pour les autres, je n'ai pas vu l'intérêt (pour le/la lecteur/trice) de celui de Cliff et je me suis arrêtée avant la fin.
J'ai rapproché ce livre de "L'Attrape-coeurs" de Salinger (à la différence d'âge du protagoniste), pas de celui de Kerouac "On the road".
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