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Encore un roman sur l'extermination des Juifs et aussi des Tziganes organisée par les Nazis, mais bien aidés par en Hongrie par les « Croix Flêchées ». Ce qui rend ce livre lisible malgré les horreurs que l'on connaît mais qui sont tellement difficiles à lire c'est que les deux fillettes qui ont fui l'extermination se soutiennent et vivent dans un zoo où les animaux sont tellement plus faciles à vivre que les humains ivres de sang. La petite juive Sheindel, et le petite Tzigane Izeta se sont retrouvées dans le zoo de Budapest et aident les animaux à survivre à la guerre. Elles sont aidées par un soldat Dumitru de l'armée rouge originaire de Roumanie, qui est vétérinaire. Leurs rapports avec les animaux permettent d'alléger l'horreur de cette lecture. Et puis, après la guerre, les deux petites sont séparées, l'une ira vivre en Israël, l'autre retrouvera les Tziganes en Europe. Et Dumitru ira au goulag où sa mère va mourir. Il en reviendra et s'occupera de chevaux, Sheindel le retrouvera mais, en revanche, Izeta et elle n'arriveront pas à se rejoindre. La dernière partie du roman voit l'arrivée d'un journaliste, Frédéric qui a des points commun avec le correspondant de guerre et auteur, Jean Hatzfeld. Il suit la guerre en Croatie puis en Bosnie, cette région à de nouveau connu une guerre civile avec son lot de pillages, de bombardements, de viols et d'exterminations.

Ce roman se lit facilement même s'il raconte la partie la plus noire de l'humanité . Mais j'ai une réserve, qui vient sans doute que j'ai vraiment beaucoup lu sur ce sujet et que, et le mélange de la vérité historique et de l'imaginaire n'a pas très bien fonctionné (pour moi). En peine guerre de Bosnie, le narrateur reprend une histoire de zoo, mais cette fois, le journaliste dit clairement que c'est une fiction qu'il a inventée car la réalité était trop horrible. Alors qu'en est-il pour la vie des deux petites filles dans le zoo de Budapest pendant la guerre ?
Lien : https://luocine.fr/?p=18039
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Avis mitigé sur ce livre qui pourrait être de la littérature jeunesse me semble-t-il par les thèmes qu'il aborde et par la construction du récit.
Le roman a pour cadre principal Budapest durant l'hiver 1944-45 quand les nazis sont partout et que l'Armee rouge aussi.Dans ce fracas, l'auteur déroule la vie dans une oasis: le zoo de Budapest où deux fillettes orphelines ont trouvé refuge.
Une amitié très grande naît entre Izeta et Sheindel. L'une est tzigane, l'autre Juive, leurs familles ont été victimes de la politique d'extermination.Les fillettes s'occupent des animaux et de leur survie. C'est leur mode de résilience. Mais le conflit se rapproche, il leur faut quitter le zoo…
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Grosse déception..

Je suis complètement passée à côté de ce roman, pourtant le résumé m'avait plu et il m'avait été largement conseillé par une libraire.
Mais les descriptions à rallonge du zoo et de ses animaux m'ont complètement lassé. Même l'écriture de Jean Hatzfeld ne m'a clairement pas convaincu : trop descriptive et utilisation d'un vocabulaire complexe sans faire de note de bas de page.
Les personnages ne m'ont pas emporté, pas assez travaillé.
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Roman poignant d'une amitié sans faille, et l'amour d'animaux d'un zoo, entre deux petites filles l'une juive,l'autre tzigane, qui luttent, se cachent, comme elles peuvent pour ne pas subir les atrocités dont elles sont témoins dans une fin de guerre 44-45 où l'on peut dire que l'homme est vraiment capable de tout, pire que des animaux. Une séparation forcée, une nouvelle guerre vingt ans plus tard aussi meurtrière, et la recherche espérée l'une de l'autre, dans les souvenirs toujours accompagnés d'animaux, meilleurs compagnons dans la désolation
Magnifique livre, je n'ai pourtant pas eu le sentiment de pénétrer dans un mystère joyeux.
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J'aime beaucoup Jean Hatzfeld qui a écrit entre autre des livres témoignages extraordinaires sur le drame du Rwanda avec beaucoup d'humanité.
Je me souviens d'un de ses propos lors d'une interview : « A Sarajevo, à Vukovar, comme au Liban ou ailleurs encore, j'ai pu trouver ma place comme reporter. Au Rwanda, cela aurait été impossible . On ne pouvait ni se tenir au côté des tueurs, ni dans les marais au côté des victimes. Au Rwanda comme à Auschwitz, il n'y avait pas de place pour le témoin . La guerre c'est toujours terrible, d'une grande tristesse, mais c'est néanmoins encore la vie. le génocide, ce n'est pas une forme exacerbée de la guerre , ce n'est pas la guerre, et ça n'a plus rien à voir avec la vie ».
Malgré cela je n'ai pas réussi à entrer dans ce roman . Il brosse de manière passionnante l'agonie de la ville de Budapest fin 1944 et l'idée du sauvetage des occupants du zoo par deux fillettes est très originale mais trop c'est trop . L'inventaire des animaux lasse et j'ai décroché malgré mon grand respect pour cet auteur. Dommage.
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Le début est assez dur, les horreurs de la guerre sont difficilement soutenable. Ensuite la magie animale opère mais malheureusement elle ne dure que la première partie ( la moitié du livre quand meme). Ensuite le roman déjà peu fluide perd toute rigueur et l'horreur des guerres n'est plus contrebalancee. Mais le miracle animal nous poursuit. Grâce à ce livre j'ai appris à aimer les hyènes injustement rejetées. Un beau résultat malgré une certaine frustration de lecture.
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Pendant de nombreuses pages on a l'impression de lire un conte animalier :
1944 Budapest : l'armée allemande est en déroute sous les coups de l'Armée rouge. Deux petites filles, Izeta la Tzigane d'origine moldave et Sheindel la Juive bosniaque se réfugient dans l'enceinte du zoo parmi les animaux. Elles se lient d'amitié et prennent soin des animaux qu'elles libéreront peu à peu. S'entraidant les uns les autres, ces animaux et ces enfants semblent avoir le seul comportement « civilisé » dans la fureur du monde orchestrée par les humains. La fin de la guerre les séparera. Izeta et Sheindel se retrouveront-elles ? Et ce d'autant plus que la folie humaine se déclenchera de nouveau dans les Balkans cinquante ans plus tard.
Le portrait de ces animaux si humains est particulièrement réussi ainsi que la description de leurs rapports avec les deux jeunes filles. On sent le respect et l'amour que l'auteur leur porte.
De même les lignes consacrées aux cultures tziganes et juives dans ces pays sont passionnantes.
Voilà un texte empreint d'une grande beauté et profondément humain.
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J'ai beaucoup aimé l'histoire et la vie auprès des animaux, l'auteur a su transmettre les émotions au travers des scènes difficiles.

J'ai eu beaucoup de mal à rester canalisée dans ma lecture, le fait qu'il n'y ait pas de chapitre mais seulement des parties, m'a amené à trouver le temps long.

Ce n'est que mon avis, mais ça me semblait décousu. Les dialogues interviennent parfois au milieu du temps de récit et je m'y perdais.

Je l'ai terminé et me retrouve également un peu déçue par la fin du récit.
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J'ai la plus grande estime pour Jean Hatzfeld que j'entendais il y a plus de vingt ans dans les émissions de Daniel Mermed parler du Rwanda, depuis j'ai lu tous les livres qu'il a consacré à ces massacres, devant lesquels la communauté internationale s'est croisé les bras – il est vrai qu'il n'y a eu qu'un million (environ) de morts en quatre mois, mais ils n'étaient ni blancs, ni musulmans – pour La plupart chrétiens ou animistes...et pire que tout noirs...
J'ai donc pris ce roman avec un énorme apriori de sympathie – nqui n'a pas été déçu. Comme j'ai aimé les deux filles Sheindel et Izeta – je ne vais pas redire leur histoire avec les animaux, avec Dumitru, toute cette histoire de tendresse et d'amour.
Et puis un roman qui me ramène avec Sheindel du Neguev que je connais assez bien pour l'avoir traversé deux fois à pied (depuis Arad jusqu'à Eilat, puis depuis Eilat jusqu'à Mitspe Ramon) jusqu'au delta du Danuber et Sfantu Gheorghe où j'étais arrivé avec le bateau régulier qui part de Tulcea, et d'où nous étions reparti quelques jours plus tard en bateau stop avec un navire qui ressemblait à l'African Queen et qui transportait une équipe de scientifiques (botanistes et ornithologistes) de l'université de Bucarest.
Alors oui, j'ai aimé ce roman et toutes les présences du journaliste...
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1944-1945, après leur retour de Roumanie, Izzeta, et sa famille Tzigane, retrouve avec joie, leur maison, à Gorica, sur une hauteur de Sarajevo, ils se croyaient à l'abri, mais la guerre est partout. Des Oustachis, les attaquent, les volent et les parquent dans le camp de Jasenovac, en Croatie, la dernière fois, qu'elle a vu sa famille. Un parcours chaotique, elle va se réfugier dans le zoo de Budapest, au milieu de centaines d'animaux, livrés à eux-mêmes.

Sheindel et sa famille juive, réfugié à Angyalföld, un quartier nord de la ville, vivent sur le parvis d'une église, autour d'un feu de bivouac, ils sont dénoncé par un habitant, à une patrouille de Croix-Fléchées, qui les fusille tous. Sheindel qui est dans l'église, sera la seule, à pouvoir s'enfuir et se cachera aussi dans le zoo.

La seconde guerre mondiale, entre les allemands et les Russes, fait rage, la Gestapo, avait ordre d'éliminer, tous les juifs et les tziganes. Pendant ce temps, les deux filles s'occupaient des animaux, essayaient de les sauver, les nourrir, avec le peu de moyens qu'elles avaient, pire que l'arche de Noé, il y avait toutes sortes d'espèces, il en arrivait de partout, j'ai eu l'impression, que toute la faune terrestre s'était donné rendez-vous au zoo de Budapest.

L'armée rouge, assiège Budapest et en la personne de Dumitru, lieutenant vétérinaire, elles trouvent un peu d'aide pour soigner les bêtes malades ou blessées et pour se nourrir. Elles travaillaient toute la journée, trouvaient un peu de chaleur au milieu des lamas, pour s'endormir. Les hyènes les défendaient, une belle relation, avec une femelle orang-outan et son petit.

Elles font le maximum pour sauver une majorité d'animaux : « Ce sont les cris éraillés d'un vol d'ibis au fil du fleuve qui leur ont inspiré l'idée parce que, peu après leur passage, des pélicans échappés du zoo disparaissaient dans la même direction. Les bourrasques les déportaient en larges courbes, mais on voyait qu'ils revenaient sans cesse vers l'eau. le lendemain, à la tombée de la nuit, ce fut la fuite ventre à terre d'une bande de loutres, qu'elles aperçurent, talonnées en désordre par des blaireaux et des ratons laveurs et, en fin de cortège, un grand dadais de babouin trop désemparé pour rester seul. Ils empruntaient cette rue menant au fleuve, filaient sur les quais ou, pour les bons nageurs, plongeaient dans l'eau. Après avoir tout bien observé, les filles en avaient déduit que les animaux savent ce qu'ils font lorsqu'ils sont libres et pressés de le faire, et elles avaient décidé d'en entrainer d'autres sur la même voie. »

A la fin de la guerre, elles furent séparées, se retrouveront-elles ?

Cinquante ans plus tard, dans la deuxième moitié du livre, nous retrouverons l'une d'elle, en Yougoslavie, en compagnie d'un journaliste, à qui elle raconte leur histoire, tout en espérant retrouver son amie.

Tu la retrouveras de Jean Hatzfeld, un roman, sur une amitié indéfectible, une enfance difficile, l'innocence gangrénait par cette guerre, ces tueries immondes, des scènes d'horreur, sur les animaux dans ce zoo.

Très bien écrit, mais j'ai trouvé le temps long dans la première partie, ça tourne en rond sur les animaux, des scènes difficiles et un peu déçue par la suite, ce n'est que mon ressenti personnel. Allez voir les autres critiques, dont celle de Kirzy, qui m'a donné envie lire ce livre.



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