Chère Ali,
Parfois, cette idée un peu étrange m'a effleurée, celle où je me demandais si je n'aurais pas du choisir une filière scientifique plutôt que littéraire….Un de ces errements où tu te questionnes à coup de « et si » et de « peut-être »….En sachant qu'à l'heure de ce choix, je pensais que la filière scientifique était un choix plus masculin que féminin…Surtout ne me jette pas la pierre, ne m'accuse pas d'un sexisme infondé, reconnais que les chiffres sont là, moins d'un quart de femme accèdent à cette filière et pourtant maintenant que j'ai lu ton roman et après avoir vu tous les épisodes de « The Big Bag Théory » je me demande si….
Je digresse, donc, ton roman, parlons-en. A travers cette romance très bien menée, divertissante et surtout attachante, tu nous brosses un portrait du monde universitaire, de cette concurrence rude entre les chercheurs, de l'investissement que cela représente, tellement que l'on ne s'aperçoit pas que parfois il peut y avoir le temps pour autre chose.
Un peu comme ce que vit ton héroïne. Jusqu'à cet instant, où d'un geste spontané, son monde ouvre une nouvelle porte. Et par touches successives, lentement et doucement, comme une phase d'apprivoisement, elle prend conscience que parfois au jeu des théories et des hypothèses, on ne prend pas en compte toutes les possibilités, toutes les perspectives.
Ce rythme progressif est charmant, réellement intéressant, et en jouant avec les codes de la comédie romantique, tu parviens à nous faire sourire, à nous amuser tout en nous laissant percevoir une issue positive, un happy end qui vient clore avec bonheur ce récit que j'ai pris plaisir à lire.
Littérature et sciences, dans ce cas précis sont un mélange parfaitement compatible....
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