Le Clan des Otori, tome 1 : Le Silence du Rossignol

Il a grandi parmi les invisibles, un peuple pacifique retiré dans la forêt. Mais l'existence de Takeo bascule, le jour ou Iida, un terrible seigneur de guerre, rase son village.
Recueilli par le seigneur Shigeru qui l'adopte, le jeune Takeo est élevé dans le noble esprit des samouraïs. Il se reconstruit peu à peu et apprend la vie de Cour.
Sa loyauté vis à vis de Shigeru grandit mais il n'a qu'un but, se venger de Iida. Pour ce faire, Takeo possède un don : il peut se déplacer dans un silence total, devenant presque invisible. Il découvre que seuls les membres de la Tribu, une guilde d'assassin, ont ce pouvoir. Et même s'ils représentent tout le contraire de son éducation, Takeo ne peut rien faire, il est des leurs.

Kaede vit prisonnière dans le château de Iida depuis huit ans. Malgré sa beauté, elle a la réputation d'attirer la mort sur tous les hommes qui la désirent. Iida cherche à l'utiliser et organise son mariage avec Shigeru pour l'attirer dans un piège. Chacun a un compte à régler et personne n'en sortira indemne.

Lian Hearn évoque un Japon médiéval violent et légèrement magique. C'est en toute subtilité qu'elle construit son univers complexe et très prenant.
Rien d'étonnant donc à ce qu'elle revienne plusieurs fois dans cet univers pour livrer des suites, qui, il faut le préciser, sont aussi bonnes que ce premier volume.

Belle découverte! le récit nous plonge dans un univers japonais féodal fictif en prise à une lutte des clans où chaque personnage contribue à sa façon à la richesse de l'intrigue.
Ce premier tome est une réussite et j'ai bien hâte de lire les autres!

UNE EPOPEE !
Une saga médiévale à la japonaise. Plusieurs clans s'affrontent pour le pouvoir. Une guilde secrète version ninja où les dons hors du commun sont héréditaires. Les relations d'amours sont compliqués et meurtrières. Une description conséquente du décor japonais avec sa faune et sa flore. Une histoire qui me rappelle d'un certain coté le cycle "l'assassin du roi".

Ce premier tome est très prenant : j'ai été happée dès le début. Je n'ai pu le lâcher qu'une fois fini… pour aller emprunter les tomes 2 et 3 !

On suit un jeune homme qui se découvre des talents incroyables, mais plus que ça on suit le devenir politique d'un empire qui prend l'eau de tous côtés. Cet aspect est très développé et vraiment intéressant. On entrevoit des massacres ethniques (#laJoie) tout en ressentant bien la peur qui les provoque. On voit les hommes d'armes inoccupés, les moines protégeant leur savoir, on sent ce peuple nombreux et craintif.
La « réalité » de ce pays est renforcée par la précision d'évocation des paysages très japonisants.

Tous les personnages sont très humains et nous pouvons nous intéresser à chacun. Il y a de très nombreuses pistes qui sont ouvertes et qui donnent envie d'être explorées, notamment dans les vies des personnages/groupes secondaires. Je pense qu'on en saura effectivement plus dans la suite, mais pour un premier tome je trouve ça très judicieux d'éveiller ainsi ma curiosité !

Je n'attendais pas à grand-chose de cette série qu'on m'avait tellement conseillée que je n'avais presque plus envie de la lire… Pourtant je vais rejoindre les hordes conseillant envers et contre tout cette série ! Ce qui tient beaucoup à l'écriture de Lian Hearn, on est happé ! Elle ne nous laisse que très peu d'espace pour fuir et mêlant descriptions et actions (même quotidienne) nous donne l'impression de voir véritablement ce qui se passe. Dans la vraie vie nous ne différencions pas nos perceptions, les mêler par écrit est assez envoutant.

Le jeune Tomasu vit avec sa famille au sein d'une tribu paisible et contre toute forme violence. Malgré ces temps de guerres, la tribu de Tomasu, les Invisibles, ne souhaite pas prendre part à la guerre (c'est la Suisse quoi). Malheureusement, cela ne suffit pas à les protéger car ils sont massacrés par les guerriers Tohan. Tomasu l'unique survivant, est sauvé de justesse par Otori Shigeru qui le prend sous son aile et le rebaptise Takeo.

Bien évidemment, Takeo n'aura qu'une seule idée en tête, se venger (et rester en vie). L'univers dans lequel on évolue est donc violent. Mais, malgré la violence, l'auteur choisit bien ses mots et arrive à ne pas basculer dans la description de violences gratuites ou de scènes gores.

Bienvenue dans Amours, Guerres et Trahisons. On plonge au coeur de stratégies politiques et militaires mais surtout de complots. Tout le monde veut tuer tout le monde (et c'est ce qu'on aime). le tout est de savoir qui mourra le premier et qui déclenchera la guerre.

Pour une fois, j'ai aimé tous les personnages : les personnages principaux, secondaires, les gentils et les méchants. Tout le monde! Takeo, notre jeune survivant, devient un guerrier et un homme avec des responsabilités. Il passe du statut de victime à celui de héros.

On évolue dans un univers normé et sexiste mais ça n'empêche pas de rencontrer des personnages féminins puissants et qui manient l'art du combat. Et parallèlement, on se rend rapidement compte que les hommes ont les mains tout aussi liées que les femmes. Ils ne donnent de l'importance qu'à une chose, l'honneur.

Toutes ces stratégies convergent vers un twist final digne d'une fin de saison de Game of thrones. Toute l'histoire se construit autour d'un personnage et d'un objectif mais elle prend finalement une direction tout autre mais qui donne assurément envie de lire la suite.
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Un roman dynamique où dans chaque chapitre se passe un fait majeur. le lecteur est vite prit dans les événements. On s'attache aux personnages, parfois parce qu'il s'agit du seul personnage un brin gentil de l'environnement, ou parce que tout le monde l'apprécie. Pourtant certains protagonistes nous semblent appréciables mais l'avis du héro nous pousse bien malgré nous à nous en méfier.

La romance, légèrement évoquée dans le résumé, est plus que secondaire et ne prend de l'importance qu'aux dernières pages. On est heureux de suivre le jeune Takeo, découvrir son histoire familiale, ses dons et son destin malheureux.

Cependant, la narration est trop rapide pour pouvoir s'émouvoir des situations. Certaines scènes auraient mérité plusieurs lignes de plus. J'aurais sûrement préféré pouvoir pleurer quelques fois.

Magnifique saga, bien avoir toute la collection quand on commence, parce que c'est le genre de livre qu'on ne peut pas lacher !

Premier tome d'une longue série que j'ai hélas apprécié.

Cependant, j'avoue que si l'on ne me l'avait pas mis entre les mains en m'assurant à grand renfort d'arguments, comme quoi, il s'agissait d'une petite merveille, je ne l'aurai probablement jamais ouvert.

Je serai passé à côté d'une série avec un réel potentiel, ainsi qu'un fond de lecture très particulier au gout d'un Japon médiévale à la fois rude et mystérieux.

Inutile de préciser que j'ai adoré cette lecture, si ?

Je me suis directement sentie en empathie avec le héros et quelques personnages secondaires.

Tant et si bien, que comme pour « Game of thrones » de magnifiques « Pourquoi ?! » ont rythmé et parsemé ma lecture (mes personnages favoris ayant une propension de chance de se casser la pipe au cours du récit d'au moins 99%).

Un jeune adolescent assiste au massacre de son village, une minorité religieuse, par l'un des plus puissants seigneurs du pays qui s'acharne à faire régner la terreur dans les contrées qu'il dirige.

Sauvé in extremis du carnage par un samouraï voyageur, il finit par être adopté par celui-ci.

Le seigneur Shigeru, le chef du clan Otori, mène Takeo dans un monde qui lui est étranger, fait d'honneur et d'intrigues.

Les multiples dons que possède le jeune homme semblent plaire au seigneur qui l'entraine vers une vengeance prochaine.

Je n'ai pas grand-chose à reprocher à ce roman. Selon moi, le plus gros défaut à lui attribué concerne la première de couverture qui, néanmoins, colle parfaitement au thème du récit.

Le style est fluide et idéal pour favoriser une lecture rapide. J'ajoute cependant que, manifestement, l'auteur s'attend à ce que le lecteur ait connaissance du vocabulaire employé (également lorsqu'il s'agit de termes spécifiques à la culture médiévale japonaise).

Mis à part ces quelques bémols, la découverte d'un nouvel univers littéraire tel que la Japon médiéval fut dépaysant et surprenant.
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La vengeance est un plat qui se mange froid. Sire Otori le sait mieux que quiconque. Cela fait des années qu'il attend patiemment de pouvoir assouvir sa vengeance. Mais l'heure a enfin sonné…
Au coeur d'un Japon féodal où tout se règle à coup de sabres, l'auteur nous convie à une aventure où souffle le vent de l'aventure et où gronde la haine des hommes.

J'étais très intriguée par cette série car elle est très populaire auprès des jeunes. Je dois dire qu'après la lecture du premier tome, je n'ai pas compris la raison de cet engouement et je n'ai pas l'intention de lire les tomes suivants.