Le Clan des Otori, tome 4 : Le vol du héron

Ce quatrième tome clos avec brio cette magnifique saga et c'est avec regret que l'on quitte cet univers magnifiquement construit. On est happé du début à la fin dans ce Japon médiéval qui mêle guerres géopolitiques, amour, pouvoir, amitié et sens de l'honneur. Ce tome pose doucement le dénouement et la fin est aussi inattendue que prévisible tant elle correspond à la description des personnages

Alors que je me promenais parmi les rayons de ma libraire favorite, mon regard fut attiré par les splendides couvertures dorées japonisantes d'une série jeunesse nommée « le clan des Otori ». L'habit ne faisant pas le moine, c'est avec prudence que je m'étais lancé dans la lecture du premier tome : « le silence du Rossignol ».
Je ne fus pas déçu ! J'avais adoré cette histoire mêlant les intrigues politiques des clans japonais féodaux à l'amour, la traîtrise, la guerre et bien sûr les pouvoirs magiques. Les personnages sont hauts en couleur, et les décors des contrées japonaises éblouissants.
Bien sûr, il faudra être patient, car les livres ne sont pas sans souffrir de quelques longueurs. Pourtant, on tourne les pages avec avidité, impatient de découvrir la suite de l'intrigue et de ses multiples rebondissements.
Initialement prévu par son auteur Lian Hearn pour être une trilogie, cet aspect se ressent et on a l'impression que le tome 4 est en trop !
Malgré tout, c'est une série riche, dépaysante, à découvrir.
Pour lecteur de 13 ans et plus.

Voilà plusieurs années que j'ai commencé cette série et je ne sais pas pourquoi, je repoussais toujours à plus tard la lecture de la suite. du coup, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire car je ne me rappelais que très vaguement des personnages, et il y en a foison. J'ai du revenir à plusieurs reprises à la liste des personnages en fin de roman.
Une fois passé ce désagrément, j'ai pu pleinement apprécier ma lecture. L'ambiance de ce Japon médiéval et fantastique est très agréable. le rythme est plutôt lent mais cela se prête très bien à ce récit. J'ai pris plaisir à ces intrigues politiques et je me suis attachée à ces personnages qui ont une vraie épaisseur. Après avoir refermé ce livre, je me dis que je n'attendrai pas aussi longtemps pour lire le dernier opus.

A peine ai-je eu fini de terminer la trilogie que je me suis lancée dans ce livre IV qui se passe seize ans plus tard... ! Et j'ai juste adoré cette suite, bien que j'aie des choses à y dire !
Nous retrouvons donc les personnages que nous suivions déjà dans les trois premiers tomes, tout en en découvrant des nouveaux, tels que les filles de Takeo et Kaede par exemple. J'ai très rapidement aimé Shigeko, leur fille ainée, tandis que mon attachement pour les jumelles est venu plus tard, petit à petit. Mais je les ai prises en affection pendant toute la seconde moitié du bouquin, et comment dire que la fin m'a un peu bouleversé ?

Mon avis sur les personnages déjà présents dans la trilogie a bien évolué. Mon attachement pour Takeo s'est renforcé, mais celui pour Kaede a baissé, étrangement. Déjà, elle est beaucoup moins présente dans ce livre, mais ce n'est pas ça qui m'a un peu déçu, mais plutôt le fait que j'ai eu du mal avec la Kaede de seize ans plus tard. Je ne saurai l'expliquer mais je n'ai pas été attachée à elle de la même façon que dans les premiers livres hélas. Et je suis déçue ; je pensais qu'elle serait peut-être passée au-dessus de la révélation concernant Hisao (au fait : dire que j'aimais bien Hana quand elle était petite... tsss). Bien sûr que sa réaction était complètement compréhensible, mais j'avais espéré qu'elle réagisse autrement malgré tout... Même si la fin m'a touchée, ma compassion envers elle ne fut que brève et est arrivée bien tard.

Sinon, je voulais dire que je me suis vraiment rendue compte du à quel point j'étais attachée à Taku... Ils ont osé le tuer et j'ai eu envie de pleurer...

Ce livre, où nous suivons les points de vue de différents personnages, nous plonge dans un récit de 600 pages rempli d'actions, écrit d'une plume que j'aime beaucoup. Je me suis tant attachée à cet univers et aux personnages, et pas une fois j'ai eu envie que l'histoire ne s'achève...
J'ignore si cette suite est meilleure que la trilogie. C'était différent mais pour moi, la trilogie et ce livre IV restent quand même je pense à égalité.

Cette fin était magnifique, quoique elle m'eut donné envie de pleurer. J'ai aimé son réalisme. Ce n'est pas un happy end. Mais j'ai été touchée (et profondément attristée quand même).

J'ai énormément aimé lire ce livre IV. Je l'ai ressenti bien différemment de la trilogie. Je n'ai malheureusement pas retrouvé l'attachement et l'admiration que j'avais pour Kaede lors de la trilogie. Bien que sa réaction à la fin fut évidemment justifiée, elle m'a énervé, même durant le reste de l'histoire. Je n'ai pas réussi à retrouver l'étincelle que j'avais avec la Kaede de la trilogie, mais après ce ressenti est complètement personnel.

C'est une suite que j'ai tout de même adoré et je suis incroyablement heureuse d'avoir découvert cette saga magnifique ♥ ! (et très attristée à l'idée de l'avoir fini...) J'espère pouvoir lire le Prequel bientôt... ^^

J'ai commencé le tome 4 du clan des Otori avec beaucoup d'appréhension car, je savais que la fin de Takeo était proche, je savais que ce serait de la main de son fils. Mais pour autant, j'ai beaucoup apprécié ma lecture car le texte est toujours aussi bien écris, toujours aussi riche en rebondissement en jeu d'alliance, en histoire de famille compliquée.
Takéo est donc papa de trois filles avec Kaede dont des jumelles qui sont censé porter malheur dans la culture des trois pays. Son beau frère Zenko, lui en veut mortellement du décès de son père. Dans la tribu, une partie dissidente a mis sa tête à prix. L'empereur lui cherche également des noises quant à sa légitimité. L'équilibre si difficilement atteint est en grand péril.

Beaucoup de tristesse dans ce livre. Beaucoup de décès de personnages auxquels j'étais attachée, beaucoup de déchirement entre des personnages pourtant si bien ensemble.
Pour moi, ce n'est pas un livre jeunesse du tout.

Challenge multi défis 2019 : Un ROMAN dans lequel on croise des jumeaux (personnages principaux ou secondaires)

"Le vol du héron" clôt la quadrilogie du Clan des Otori. J'ai beaucoup aimé ce tome, qui nous tient en haleine sans temps mort. Les aventures des différents personnages s' entrecroisent et se complètent, si bien qu'il n'y a pas vraiment de personnage principal. Intense, et riche en sentiments que les personnages n'exprimaient pas suffisamment à mon goût dans les précédents volumes. Finalement je m'interroge sur mon attrait pour la culture asiatique. Car dans la pure tradition des contes et légendes japonaises, c'est un drame ou la conclusion est qu'on ne peut échapper à son destin. le dénouement m'a terriblement frustrée...

Des cinq tomes de la saga "Le Clan des Otori", ce serait celui que j'ai le "moins" apprécié. Pour autant, cela ne m'a pas empêché de le dévorer.
Lian Hearn reste fidèle à sa première trilogie. Pour moi, c'est une relecture, et je ne me rappelai que très vaguement de l'issu de cet ultime tome. On y retrouve un Takeo fatigué par les années, une Kaede injuste et parfois amère, des personnages plus "faibles" que dans les tomes précédents, mais ces points "négatifs" ne retire en rien la qualité de l'écriture de notre auteure. C'est juste une suite logique des événements, l'évolution de chaque personnalité dans le temps. Je trouve que Lian Hearn est juste prodigieuse, elle n'hésite pas ternir l'image de ses protagonistes si adulés ce qui rajoute plus d'authenticité à son histoire.
Je suis triste de ne plus avoir de suite... j'aimerai que la lecture ne se termine jamais. Mais toute bonne chose se doit d'avoir une fin! :)

J'appréhendais cette lecture mais ce fut un véritable plaisir de retrouver Takeo, Kaede et tous les autres !
Lien : https://psycheedelik-unehist..

J'ai adoré toute l'épopée du clan des Ottori

Ma relecture de la tétralogie s'achève tout juste, et le rideau vient de retomber pour la deuxième fois sur cette tragédie.

Car oui, ce qui s'était amorcé à la fin du tome précédent, cette dernière part de la prophétie arrive enfin à son terme.

On retrouve dont seize ans plus tard nos différents personnages qui ont parsemé les premiers tomes. Mais loin d'une vision idyllique d'un royaume en paix et d'une famille unie que l'on aurait pu espérer.


La belle famille de Takeo (Hannah la soeur de Kaede et Zenko le fils de Lord Arai) on tout deux leur rancoeur: l'une jalouse de sa soeur n'a jamais accepté le refus de Lord Otori de la prendre comme concubine, l'autre ne lui a jamais pardonné la mort de son père abattu de manière indigne par un de ses alliés le pirate Fumio.
La Tribue quand a elle est divisée, aussi bien entre que parmi les familles.


Même au sein du couple Otori, Kaede n'aime guère ses jumelles (superstition considérant les jumeaux comme porte-malheur) et est rongée par son incapacité à concevoir un fils.


Encore une fois le clan des otori surprend dans l'univers de la littérature jeunesse par une histoire grave, tragique, ou se mêle avec une grande élégance cruauté et beauté dans un style simple et élégant.*

Même connaissant l'histoire à l'avance, je n'ai pu m'empêcher de sentir mon coeur se serrer de pitié par moment en particulier pour les jumelles et plus spécialement Maya et son meurtre "contrôle" de son petit frère.

Une série que je ne regrette pas d'avoir relu car même si elle peut convenir pour de jeunes adolescent, elle reste aussi profonde et marquante pour des lecteurs plus adultes.

*J'ai fait cette relecture en anglais, j'ajoute au passage que l'anglais reste accessible malgré quelques mots moins commun, donc si vous êtes à l'aise en anglais n'hésitez pas. ;)