dans la maison sauvage
nous avons dormi
sous la gouvernes des oiseaux
au-dessus du fleuve
nous avons fait brûler
de vieilles images
au réveil une silhouette
trace maigre sur la neige
seule preuve de son passage
une impression fugace
personne n’est venu
contredire l’accalmie
nos arythmies en cadence
nous vieillirons ensemble
comme des rêves de métropole
la rivière tel un chemin de fer
guide les pas
hors des terrains connus
la voie est libre
je pourrais me rendre
plus loin qu’à l’habitude